Installer Linux - GIPSA-Lab

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Installation de Linux – Master IC2A/DCISS - 2009/2010 – Christian Bulfone
Installation de Linux – Master IC2A/DCISS - 2009/2010 – Christian Bulfone
Installer Linux
Christian Bulfone
[email protected]
Master IC2A/DCISS
Année 2009/2010
Qu’est-ce que Linux ?
Linux est un système UNIX 32 bits multi-tâches, multiutilisateurs, sachant gérer le mode multi-processeurs
Développé par Linus Torvalds à l’origine pour plateforme Intel
x86, il a été porté sur de nombreuses architecture : Alpha,
Sparc, PowerPC, …
Il est compatible avec le standard POSIX 1003.1 et il inclut un
bon nombre des fonctionnalités d'UNIX System V et BSD 4.3
Il est développé selon les termes de la GNU General Public
License (GPL) et ses sources sont librement distribuables
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Installation de Linux – Master IC2A/DCISS - 2009/2010 – Christian Bulfone
Les différentes phases
d’installation d’un système Linux
Pré-installation
Vérification de la
compatibilité
matérielle
Détermination de
la configuration
type (serveur,
client)
Choix d’une
distribution Linux
Choix de la
méthode
d’installation
(CDROM,
réseau, ...)
Installation
Partitionnement du
disque ; création du
swap et des systèmes
de fichiers
Installation des
paquetages
Configuration de base
du système
Installation du « loader »
et création d’une
disquette d’amorçage
Post-installation
Configuration poussée du
système (intégration de la
machine dans son
environnement)
Montage des systèmes de fichiers
Création des comptes utilisateurs
Ajout ou suppression des démons
systèmes
Manipulation d'archives et de
paquetages
Intégration des périphériques
nouveaux ou non reconnus
pendant l’installation :
configuration du noyau,
installation d’une imprimante ...
Sauvegarde du système installé
Vérifier la compatibilité matérielle
Il n’est pas inutile de vérifier à priori la
compatibilité matérielle :
http://www.linuxhardware.org : informations sur les
matériels supportés par Linux
si la machine fonctionne déjà avec Windows, on
peut récupérer quelques informations
intéressantes sur la configuration matérielles
depuis le Gestionnaire de périphériques du
panneau de configuration
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Obtenir des informations sur la
configuration matérielle
Les méthodes d’installation de
Linux
Pour démarrer l’installation, il faut booter un système
Linux à partir :
d’une disquette de boot
d’un CDROM bootable
d’un serveur d’installation sur le réseau
Le système chargé en mémoire crée un système de
fichiers root en mémoire dans un disque virtuel en
RAM (Ramdisk) et démarre l’exécution de la
procédure d’installation
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Les méthodes d’installation de
Linux
Installation locale : disquette + CDROM, ou CDROM bootable seul
+
CDROM
Linux
Distribution
Linux
Installation réseau
Réseau TCP/IP
NFS
HTTP
FTP
serveur
Installation du système
Chargement d’un mini-système Linux
Chargement à partir d’une unité bootable ; le programme
d’installation propose une installation typique ou personnalisée
Préparation des disques
Reconnaissance, partitionnement et formatage des disques
Le partitionnement est une étape importante qui conditionne le bon
fonctionnement du système. Il est impératif d’avoir une idée
précise du l’utilisation future de la machine pour évaluer :
la taille du système
les besoins en zone temporaire
l’espace alloué aux utilisateurs
Choix des paramètres du système et des programmes
Démarrage de l’installation
Création du ou des systèmes de fichiers et du swap
Installation des fichiers système et des programmes
Installation du noyau et du chargeur sur le disque
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Les distributions de Linux
Il n'existe pas une distribution unique de Linux, mais plusieurs
La plupart des distributions sont commerciales et disponibles à
l’achat sur CDROM (voire DVD), mais restent librement
téléchargeables par FTP depuis les sites de leurs développeurs
ou des sites miroirs
Une documentation et un support technique de 30 jours (en
moyenne) sont fournis avec l’achat d’une distribution
commerciale
Contenu d’une distribution
Une distribution de Linux inclut :
Une version du noyau
Un certains nombre de pilotes
Des programmes, regroupés en paquetages (packages),
distribués sous les formats suivants :
[ tarball ] : ce sont des archives au format tar, le plus souvent
compressées (extension .tar.gz ou .tgz) ; elles contiennent
rarement des programmes binaires, mais plus souvent les sources
qu’il faudra compiler
[ rpm ] : système développé par RedHat et adopté par beaucoup
d’autres distributions ; chaque paquetage (d’extension .rpm)
contient un logiciel ou un groupe de logiciels qui ont été testés,
configurés et qui sont prêts à fonctionner
[ deb ] : paquetage (extension .deb) de la distribution Debian
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Caractéristiques d’une distribution
Il faut faire la distinction entre le noyau du système
d’exploitation et les programmes complémentaires qui
l’accompagnent
La confusion provient de l’augmentation constante du nombre
de logiciels disponibles pour Linux
Les distributions se différencient ainsi par leur composition,
c’est-à-dire :
le choix des groupements logiciels (système de paquetage)
l’emplacement des fichiers et des répertoires
La totalité des distributions de Linux et certains systèmes Unix se réfèrent
à présent au standard FHS (Filesystem Hierarchy Standard) et proposent
les mêmes fichiers et répertoires
Choisir une distribution
Installation
Evolution
facilité d’utilisation : mode graphique/texte
souplesse : configurations prédéfinies (classe d’installation
chez RedHat/Fedora)
automatisable (outil kickstart de RedHat/Fedora)
ajout/suppression de paquetages, problème de cohérence
correction des bugs - bug tracking
mise à jour de la distribution - nouvelles versions compatibilité
Multi-architectures
i386 et suivants, Sparc, Alpha, PowerPC, 68000 …
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La distribution Fedora
Fedora est la version open source de la distribution
RedHat (RedHat entreprise, la version professionnelle)
C’est une distribution Linux fondée sur un système de
paquetages
L’avantage d'une telle distribution réside dans facilité de la
mise à jour
Informations pratiques
dernière version :
page d ’accueil :
Core 12
http://fedoraproject.org
Autres distributions majeures
de Linux
Debian
dernière version :
page d’accueil :
Slackware
dernière version :
page d’accueil :
Suse
dernière version :
page d’accueil :
Ubuntu
dernière version :
page d’accueil :
5.0 (Lenny)
http://www.debian.org
13
http://www.slackware.org
11
http://www.suse.com
9.10
http://www.ubuntu-fr.org
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Sources d’information
Les commandes proposent une option longue « --help » pour
afficher une aide en ligne synthétique de la commande (rpm -help)
Comme tout système UNIX, Linux dispose d’une aide en ligne
accessible par la commande man (man ls ou même man man)
Le Linux Documentation Project (LDP) (http://www.tldp.org)
regroupe une documentation très complète, parfois traduite en
français, et disponible en format texte, PostScript, PDF, et
HTML
des documents sur un sujet spécifique : les HOWTO
des FAQ (Foires Aux Questions)
des tutoriaux
des véritables guides (http://www.tldp.org/guides.html)
Linux+Windows-HOWTO ...
The Linux System Administrators' Guide
The Linux Network Administrator's Guide, ...
Ressources Linux sur Internet
Généralité
Documentation
http://tldp.org
http://www.lea-linux.org
Noyau et portage
http://www.linux.org
http://www.linux-center.org/fr/
http://www.kernel.org
Matériel
http://www.linuxhardware.org
http://www.tuxmobile.org (Linux sur PDA, netbook, portable
…)
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Les périphériques sous Linux
Linux reconnaît deux types de dispositifs :
Chaque périphérique supporté est représenté par un pilote de
périphérique [drivers]
les périphériques à accès direct par blocs (disques)
les périphériques caractères (bandes, liaisons séries) à accès direct
ou séquentiel
petits programmes en C ou en assembleur regroupant les instructions
nécessaires pour émettre et recevoir des données vers (ou depuis) le
périphérique
Des fichiers spéciaux, appelés descripteurs de périphériques
contiennent des informations sur les droits d’accès au périphérique, le
type de périphérique dont il s’agit, et une paire de valeurs qui l’identifie
auprès du noyau
L’ensemble de ces fichiers descripteurs est regroupé dans le système
de fichiers sous /dev
En général, tous les descripteurs existent même si le périphérique
correspondant n'est pas installé
Fichiers descripteurs de
périphériques et disques durs
Sous Windows, les disques (ou partitions) sont désignés par
des lettres (C: D: E: …)
Sous Linux, les noms de périphériques des disques suivent la
convention suivante :
disques IDE :
/dev/hd (hd pour « Hard Disk »), avec
/dev/hda
/dev/hdb
/dev/hdc
/dev/hdd
Maître du contrôleur IDE primaire
Esclave du contrôleur IDE primaire
Maître du contrôleur IDE secondaire
Esclave du contrôleur IDE secondaire
disques SCSI :
/dev/sd (sd pour « SCSI Disk »), avec
/dev/sda, /dev/sdb, … dans l’ordre des identificateurs SCSI
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Les autres fichiers descripteurs de
périphériques
Lecteur de CD-ROM :
les lecteurs IDE (ATAPI) et SCSI sont désignés comme les
disques durs
Souvent, un lien /dev/cdrom au fichier de périphérique
correspondant au lecteur, est automatiquement créé à
l’installation
Lecteur de disquette :
les deux lecteurs de disquettes sont désignés par /dev/fd0 et
/dev/fd1
D’autres fichiers de périphérique de la forme /dev/fd0H1440,
/dev/fd0H720 servent à préciser la capacité de la disquette
Lecteurs ZIP :
ils sont désignés comme les disques durs
Le partitionnement
Consiste à « cloisonner » le disque
Avantages :
permet la cohabitation de plusieurs systèmes d’exploitation sur
le même disque
permet d’isoler certaines parties du système
L’information sur le partitionnement d’un disque est
stocké dans son premier secteur, le MBR [Master Boot
Record]
Le schéma de partitionnement n’est pas intégré au
matériel ; c’est une convention que suivent beaucoup de
systèmes d’exploitation
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Les différents types de partitions
Deux types de partition :
primaire
étendue, pouvant contenir une ou plusieurs partitions logiques
On peut créer jusqu’à 4 partitions primaires sur un même disque
La partition étendue est un moyen de diviser une partition
primaire en sous-partitions, les partitions logiques
Les partitions logiques se comportent comme les partitions
primaires, mais sont créées différemment
Il vaut mieux créer les partitions avec l’outil spécifique à chaque
système d’exploitation (fdisk DOS ≠ fdisk Linux)
Fichier pilote de périphériques et
partitions
Toute partition primaire ou étendue possède son
fichier pilote
Sous Linux, le numéro de la partition est ajouté à la
suite du nom du disque :
les numéros 1 à 4 désignent les quatre partitions primaires
possibles (quel qu’en soit le nombre réel)
les numéros au delà de 5 désignent les partitions logiques
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Exemple de partitions
Device Boot
/dev/hda1
/dev/hda2
/dev/hda3
/dev/hda4
/dev/hda5
/dev/hda6
/dev/hda7
/dev/hda8
/dev/hda9
/dev/hda10
NTFS
Start
*
End
Blocks
Id System
1
542
4097488+
7 HPFS/NTFS
543
1084
4097520
5 Extended
1085
3188 15906240
c Win95 FAT32 (LBA)
3189
5293 15913800
c Win95 FAT32 (LBA)
543
576
257008+ 83 Linux
577
630
408208+ 83 Linux
631
665
264568+ 82 Linux swap
666
685
151168+ 83 Linux
686
824
1050808+ 83 Linux
825
1084
1965568+ 83 Linux
partitions primaires
partitions logiques
EXT2 ou EXT3
swap
FAT32
FAT32
partition étendue
Le formatage
Consiste à écrire des marques sur le support
magnétique qui sont utilisées pour délimiter les pistes
et les secteurs
Un support ne peut être utilisé tant qu'il n'a pas été
formaté
La terminologie est confuse ; on distingue en fait :
formatage de bas niveau (niveau physique)
formatage du haut niveau (création du système de
fichiers)
Pendant le formatage, on peut rencontrer des blocs
ou secteurs défectueux sur le disque
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Le système de fichiers
Regroupe les méthodes et les structures de
données qu’un système d’exploitation utilise
pour gérer les fichiers sur un disque ou une
partition.
Il ne faut pas confondre système d'exploitation
et système de fichiers
Les systèmes de fichiers sont généralement
associés à un système d’exploitation (Windows
9x avec la FAT, Linux avec ext2) mais le
système d’exploitation peut être capable de
reconnaître plusieurs systèmes de fichiers
Le principe des liens
Se trouvent sur les systèmes UNIX
Permettent de relier des fichiers, sans en créer des
copies (principe du raccourci sous Windows)
Sont créés avec la commande ln (man ln pour plus
de précisions)
Deux types de liens possibles :
liens durs [hard links]
liens symboliques [soft Link]
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Les principaux systèmes de
fichiers reconnus par Linux
minix : le plus ancien, mais limité dans ses caractéristiques
xia : une version modifiée de minix. Très répandu, fonctionne très bien
ext2/ext3 : le plus riche des systèmes de fichiers Linux et le plus
répandu (système de fichiers par défaut) ; ext3 est la version
journalisée
msdos/vfat : compatibilité avec les systèmes de fichiers FAT de
MS-DOS (d'OS/2 et de Windows NT)
umsdos : étend le pilote du système de fichiers msdos sous Linux afin
de disposer des noms longs de fichiers, du concept d'appartenance,
de permissions, de liens et de fichiers pilotes
iso9660 : système de fichiers standard pour les CD-ROM
nfs : système de fichiers permettant le partage des données entre
plusieurs ordinateurs en réseau
hpfs : système de fichiers d'OS/2
sysv: système de fichiers de SystemV/386, Coherent, et Xenix
Montage et démontage
Un système de fichiers doit être monté pour pouvoir être utilisé
Le montage : consiste à « raccrocher » à l ’arborescence sur un
point de montage (un répertoire) un système de fichiers
La commande mount prend au moins deux arguments
le fichier spécial correspondant au disque (/dev/hda3)
le nom du répertoire de montage (/usr)
Le répertoire de montage n’a pas besoin d’être vide, mais il doit
exister
Un système de fichiers peut être monté en lecture seule ou lectureécriture
La commande umount réalise le démontage
Le montage et le démontage requiert les privilèges du superutilisateur
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L’arborescence du système de
fichiers Linux
L’arborescence Linux est un ensemble de systèmes de fichiers
raccordés les uns aux autres
La racine (unique) est le « / » et se dénomme root
On peut distinguer plusieurs catégories de fichiers :
partageables : pouvant être partagé entre plusieurs machines
différentes (répertoires des utilisateurs)
non partageables : spécifiques à une machine particulière
(fichiers de blocage de périphérique, les locks)
variables : tout ce qui change sans l'intervention de
l'administrateur système
statiques : tout ce qui ne change pas sans l'intervention de
l'administrateur système (les binaires, les bibliothèques, la
documentation …)
Vue schématique de
l’arborescence
/
boot
dev
bin
lib
etc
include
man
proc
root
share
doc
...
usr
bin
sbin
src
local
X11R6
...
...
...
lock
lib
tmp
log
mail
var
spool
lpd
home
mail
...
...
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Les répertoires principaux de Linux
(1)
Répertoire racine / : contient l’ensemble des répertoires
/boot : contient les fichiers nécessaires au démarrage du
système, notamment le noyau vmlinux ou vmlinuz
/bin : contient les commandes majeures souvent utilisées
(ls, mkdir, …). Les autres commandes sont dans
/usr/bin
/dev : regroupe les fichiers de périphérique ; ce sont des
fichiers spéciaux qui constituent des interfaces avec les
pilotes de périphérique (ils n’ont pas de contenu)
/etc : contient les fichiers de configuration du système
Les répertoires principaux de Linux
(2)
/home : est destiné à recevoir les répertoires personnel
des utilisateurs
/lib : regroupent les bibliothèques partagées
(notamment la libc6 sur laquelle reposent la majorité
des programmes)
/proc : c’est un pseudo-système de fichiers ; les
fichiers qui se trouvent sous /proc pointent vers des
programmes en mémoire vive qui lisent des
informations système centrales ; ils n’occupent pas de
place sur le disque
/root : contient le répertoire personnel de
l’administrateur (/root figure dans le système de
fichier racine)
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Les répertoires principaux de Linux
(3)
/sbin : contient les commandes d’administration
/tmp : regroupent les fichiers temporaires (créés pendant
l’utilisation de certains programme, comme les éditeurs)
/var : est l’emplacement des données variables (travaux
d’impressions en attente, courrier électronique reçu …)
/usr : contient le reste des données et programmes du
système, le tout regroupé dans une sous-arborescence
/usr/include :
/usr/doc :
/usr/src :
/usr/X11R6 :
...
fichiers d’entête C ou C++
fichiers de documentation de Linux
source du noyau
répertoire racine de toutes les données de
l’environnement graphique X Window
Stratégie de partitionnement
Il n’existe pas UN schéma de partitionnement unique
Il est indispensable de créer au moins les partitions suivantes :
une partition de swap
une partition root (/)
utilisée pour la mémoire virtuelle, de taille 2x la taille de la mémoire
vive
destinée dans ce cas à contenir l’ensemble du système
au minimum 500 Mo (installation minimale) jusqu’à 3,7 Go (dans le
cas d’une installation complète)
plus éventuellement une partition /boot
elle contient le noyau et quelques autres fichiers utilisés lors de la
phase de lancement du système
avec les BIOS un peu vieux, elle doit obligatoirement résider endeçà du cylindre 1024 du disque
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Stratégie de partitionnement
Pour plus de souplesse certaines parties du système de fichiers Linux
peuvent résider dans des partitions séparées
Dans ce cas, la partition root nécessite moins d’espace disque (400 à 500
Mo environ)
/usr
/var
elle est importante pour un serveur (les journaux sur toute l’activité du
système sont conservés dans /var/log)
on peut l’estimer à 300 Mo si la machine n’est pas serveur de messagerie
(les boîtes aux lettres des utilisateurs sont stockées dans /var/mail)
/tmp
c’est la partie la plus volumineuse du système
elle peut occuper 500 Mo au minimum, jusqu’à plusieurs Go
une taille courante de 2 ou 3 Go est tout à fait raisonnable
sa taille dépend du nombre de services installés
on peut l’estimer à 100 Mo
/home
sa taille dépend du nombre d’utilisateurs et de leur consommation d’espace
disque (la mise en place de quotas disques est fortement recommandée
sur ce type de partition)
Cohabitation Linux / autres
systèmes
Si l’on souhaite faire cohabiter plusieurs systèmes d’exploitation sur la
même machine, l’idéal est de disposer d’un disque dur dédié pour
chacun des systèmes
Les systèmes cohabitent sans problème sur le même disque à
condition de se trouver dans des partitions séparées
En général, il convient d’installer d'abord le ou les autre(s) système(s)
d'exploitation (surtout avec Windows) et ensuite Linux
Le programme d'installation détecte les autres OS et configure
automatiquement le chargeur (loader) pour qu’il puisse lancer
n’importe lequel au démarrage de la machine
Un seul système est actif, celui qui est chargé en mémoire au
démarrage de l’ordinateur
Le premier secteur du disque, le MBR, qui décrit le partitionnement du
disque, est à l’origine du chargement ou amorce (boot) du système
actif quel qu’il soit
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Le chargement du système
secteur de boot
DOS/Win 9x
secteur de
boot NT
partition FAT
secteur de
boot Linux
partition NT
partition Linux
secteur du MBR
programme loader
446 octets
table des
partitions
magic
number
64 octets
2 octets
les 446 premiers octets contiennent un programme de chargement
(loader), qui va démarrer l’exécution du programme de chargement
propre au système d’exploitation actif
Les 64 octets suivants décrivent les partitions : taille, localisation, type et
statut
Les deux derniers octets du MBR constituent le « magic number », une
valeur utilisée par certains systèmes pour vérifier la signature du secteur
Le chargement du système
Le programme de démarrage d’un PC commence par l’exécution
automatique d’un programme de chargement situé dans le BIOS
Ce programme charge le programme de chargement du MBR qui prend la
relève
Plusieurs programmes de chargement peuvent être installés dans le MBR.
Dans le cas le plus simple, le chargeur
choisit le système d’exploitation de la partition active
ou sinon, offre la possibilité de choisir le système d’exploitation à démarrer
Le programme de chargement charge à son tour le secteur d’amorçage ou
secteur de boot, du système d’exploitation choisi
Le secteur de boot procède au chargement effectif du système
d’exploitation en mémoire vive
partition active
programme de
chargement du
BIOS
programme de
chargement du
MBR
secteur de
boot du
système
offre le choix de
la partition
chargement
du système
en mémoire
vive
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LInux LOader
LILO est la méthode la plus utilisée pour lancer Linux
Il permet un démarrage automatique ou interactif ; en interactif, il offre
le choix du noyau Linux que l’on veut charger (il est possible ainsi
d’avoir plusieurs noyaux différents)
la définition de valeurs de paramètres de démarrage différentes de
celles par défaut
il propose une interface texte (prompt LILO:) ou graphique (menu)
Il peut aussi être utilisé pour charger d’autres systèmes d’exploitation
Il utilise le BIOS des machines Intel et compatibles (les architectures
PPC, Alpha ou Sparc n’utilisent pas LILO)
Certains (vieux) BIOS ne permettent pas à LILO d’accéder aux
données situées après le cylindre 1024 du disque ; les BIOS récents
ne posent plus ce genre de problème
LInux LOader
LILO peut être installé soit
dans le premier secteur d’une disquette
dans le MBR du disque dur
dans le secteur d’amorçage de la partition Linux root
Dans les deux premiers cas, LILO est autonome pour
démarrer Linux, alors que dans le troisième cas il doit
être activé par un tiers (NT Loader par exemple)
Si l’installation détecte une carte mère SMP (i.e.
supportant plusieurs processeurs), un noyau SMP et un
noyau standard seront installés sur la machine, et deux
entrées seront créées dans le fichier de configuration de
LILO pour charger le noyau SMP par défaut, ou l’autre
noyau en cas de problème
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Configuration de LILO
Les paramètres de LILO sont définis dans le fichier
etc/lilo.conf
# fichier de configuration LILO
# pour Linux et DOS
# Début de la section globale
DOS
boot = /dev/hda
/dev/hda1
prompt
timeout = 50
vga = normal
# Fin de la section globale
# Partition amorçable Linux
image=/boot/vmlinuz
root=/dev/hda3
MBR
label=linux
read-only
# Partition amorçable DOS
other=/dev/hda1
label=dos
table=/dev/hda
SWAP
/dev/hda2
LINUX
/dev/hda3
Disque dur IDE
/dev/hda
Autres méthodes de démarrage
GRUB
LOADLIN
GRUB est un chargeur dont le fonctionnement est similaire à celui
de LILO
Il est proposé dans les dernières distributions de Linux en
remplacement de LILO
Il offre une interface graphique au démarrage
Utilitaire notamment fourni avec la distribution RedHat
Il permet de démarrer le système depuis DOS, Windows 9x
On peut utiliser le menu de DOS/Windows 9x (fichiers autoexec.bat
et config.sys) en mode texte, pour choisir le système d’exploitation
à charger
Il existe d’autres méthodes décrites dans les documents
HOWTO
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Le lancement du système Linux
RedHat/Fedora
Le chargeur primaire
LILO (ou GRUB) : il charge le noyau par défaut (ou un autre OS)
Le chargeur secondaire - le noyau
le fichier vmlinuz : il est compressé et se trouve sous / ou /boot
(souvent un lien vmlinuz vers la version courante du noyau
vmlinuz-2.6.21)
Le chargement du noyau - init
c’est le premier processus (PID = 1) ; il est le père de tous les autres
processus, et a pour fonction de gérer les processus systèmes
il détermine dans quel état [run level] le système va être lancé : mode
single-user, multi-user ...
le fichier /etc/inittab contient la configuration de init
Les scripts de démarrage
permettent le lancement des démons système
ils sont contenus dans le répertoire /etc/rc.d/init.d
Le noyau
Linux, comme tout système UNIX, est architecturé
autour d’un noyau [kernel]
Ensemble de fonctions et de structures de données
intercalées entre les processus (utilisateurs ou systèmes) et
le matériel
Il est paramétrable par l’Administrateur Système
Certaines valeurs peuvent être modifiées et des fonctions
peuvent être ajoutées ou retirées suivant les besoins
suivant les systèmes, la modification du noyau est
statique (compilation)
dynamique (mise à jour d’un fichier de configuration)
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Installation de Linux – Master IC2A/DCISS - 2009/2010 – Christian Bulfone
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Le noyau
Le système peut être basé soit sur :
un noyau monolithique
comprend en lui-même tous les éléments permettant l’accès aux
structure de données internes et aux routines
mais l’ajout de nouveaux composants au noyau est rendue
complexe (création d’un nouveau noyau)
un noyau minimal
ne comporte que les éléments strictement indispensables
les autres fonctions sont réalisées par des processus système
complémentaires, chargé en fonction des besoins
l’intégration de nouvelles fonctions au système est simplifiée
Le noyau
Les services offerts par le noyau
La gestion des processus
création
terminaison
suspension
communication
L’accès aux périphériques
Le partage de temps UC entre les processus (scheduling)
processus 1
processus 2
système
temps
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Installation de Linux – Master IC2A/DCISS - 2009/2010 – Christian Bulfone
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Le noyau de Linux
Linux est basé sur un noyau monolithique, mais exploite les
modules :
Avantages de la modularité :
sections de programme (le plus souvent des pilotes) chargées de
manière dynamique (pendant l’exécution du noyau) et pouvant
également être supprimées de la mémoire
se lance plus vite, la plupart des pilotes n’étant chargés qu’en cas
de besoin
facilité d’utilisation sur des machines équipées matériellement
différemment
simplifie le test de nouveaux pilotes
Inconvénients :
une consommation plus grande de mémoire
la vitesse
Le noyau de Linux
Linux supporte les exécutables partagés : si l’on charge plus
d’une copie d’une certaine application (par exemple en lançant
plusieurs tâches semblables, ou lorsque plusieurs utilisateurs
lancent la même tâche), toutes les copies utilisent la même
mémoire
Linux utilise de façon intensive les bibliothèques partagées
(équivalent des DLL Windows)
cela autorise la présence (sur disque et en mémoire) d’une version
unique d’une même bibliothèque pour toutes les applications
réduction de la taille des programmes
les bibliothèques normales, aussi appelées bibliothèques
statiques, peuvent également être utilisées à des fins de
portabilité vers des machines sans bibliothèques partagées
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La gestion de la mémoire
Assurée par un ensemble de fonctions du noyau
Résidence des processus
Gestion des espaces réels et virtuels
Gestion de l’unité de swap
Les mécanismes :
le swapping :
premier mécanisme mis en place historiquement
consiste à utiliser une partie de l’espace disque pour augmenter
virtuellement la mémoire
la pagination :
l’espace virtuel est découpé en pages et l’espace réel en cases. A
chaque case est associée la page qui s’y trouve chargée à un
instant donné
permet de ne charger qu’une partie de processus
Mise en place d’un nouveau noyau
Recompiler ou changer de noyau pour :
Le noyau est en perpétuelle évolution (dernière version
2.6.32)
versions stables
versions développement
Il existe des paquetages avec des noyaux déjà compilés
prendre en compte de nouveaux périphériques
bénéficier des améliorations globales (PnP …)
avoir un noyau adapté à sa machine
le noyau est généralement générique, le reste étant fourni sous
forme de modules
A chaque changement de noyau, LILO (ou le chargeur
utilisé) doit être réinstallé
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Recompilation d’un nouveau noyau
(1/2)
Récupérer les sources du noyau :
fichier archive tar
fichier paquetage rpm
linux-x.x.x.tar.gz
kernel-source-x.x.x.i386.rpm
Installer les sources sous /usr/src/linux
rpm : rpm -ihv kernel-source-x.x.x.i386.rpm
tar : cd /usr/src ; mkdir linux-x.x.x ;
ln -s linux-x.x.x linux ;
tar zxvf linux-x.x.x.tar.gz
Configurer le noyau :
en mode console : cd /usr/src/linux; make menuconfig
en mode graphique : cd /usr/src/linux ; make xconfig
Lancer la compilation :
make ; make zImage (bzImage) et make modules ; make
modules_install si un ou plusieurs éléments du noyau ont été
configurés en tant que module
Recompilation d’un nouveau noyau
(2/2)
Mettre en place le nouveau noyau sous / ou /boot :
cp /usr/src/linux/arch/i386/boot/bzImage
/boot/vmlinuz-x.x.x
Modifier le fichier de paramètres de LILO :
vi /etc/lilo.conf
Relancer LILO :
lilo -v
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Installation de Linux – Master IC2A/DCISS - 2009/2010 – Christian Bulfone
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Arrêt du système
Il est important de suivre correctement la procédure d’extinction du
système pour éviter des pertes de données
La commande shutdown : elle est utilisée pour arrêter proprement ou
redémarrer le système. Les paramètres :
-r
-h
+délais
message
pour redémarrer [reboot]
pour arrêter le système [halt] (attendre le message
signifiant l’arrêt complet avant de presser sur le bouton
d’alimentation)
lance la commande une fois le délais en minute écoulé
(permet de laisser le temps aux utilisateurs de se
déconnecter)
envoie un message à tous les utilisateurs connectés
La commande shutdown peut aussi être utilisée pour passer en mode
single-user (run-level 0)
# shutdown -r now
# shutdown -h +10 ’installation du nouveau disque. Redemarrage dans 3h’
# shutdown 0
Consoles textes / graphique
Linux comprends plusieurs consoles virtuelles, sur lesquelles
on peut se connecter (login)
Le nombre de consoles virtuelles actives après le démarrage du
système est défini dans le fichier /etc/inittab. Par défaut :
6 consoles en mode texte
1 console en mode graphique
Des raccourcis clavier permettent le passage entre les différents
consoles :
texte ⇒ texte
texte ⇒ graphique
graphique ⇒ texte
ALT
+ F <n°console >
ALT
+
CTRL
+
F7
ALT
+ F <n°console >
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Installation de Linux – Master IC2A/DCISS - 2009/2010 – Christian Bulfone
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La gestion des paquetages avec
RPM
RPM (Red Hat Package Manager) est un outil de gestion de
paquetages fonctionnant sous RedHat/Fedora Linux, comme
sur d’autres Linux (Suse, Mandrake …) et UNIX
Il permet notamment l’installation, la suppression, la mise à jour,
l’interrogation, et la vérification d’un paquetage
Il maintient une base de données des paquetages installés et de
leurs fichiers ; durant les mises à jour, les fichiers de
configuration personnalisés sont conservés
Les paquetages RPM ont généralement des noms composés :
kernel-smp-2.6.20-9.i386.rpm
nom du paquetage
architecture
version
mise à jour
La commande RPM
Commande en mode texte (non graphique)
Syntaxe de la commande : rpm [options] paquetage
Options les plus couramment utilisées (pour le reste consultez le
manuel man rpm) :
-h
-i
-e
-U
-q
combiné avec -v affiche une jauge de progression
(sous forme de #)
installation
suppression
mise à jour
interrogation
# rpm -ivh gimp.1.2.1-2.i386.rpm
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Les archives au format TAR
TAR (« tape archiver ») est un programme utilisé pour la
création de sauvegardes, en particulier sur des lecteurs
de bandes
Il permet d’archiver des fichiers ou répertoires sur une
bande, une disquette ou dans un simple fichier
(d’extension .tar par convention). La structure de
l’arborescence est préservée
Les fichiers archives peuvent être compressées avec
l’utilitaire gzip pour prendre moins de place (extension
.tar.gz ou .tgz)
C’est un format d’archive encore fortement employé sur
Internet
La commande TAR
Principales options de la commande (pour le reste consultez le
manuel man tar) :
tar [c|t|x][z][v][f device][fichier(s)|répertoire(s)]
-c
-t
-x
-z
-v
-f
(create) crée une nouvelle archive. Toutes les
informations déjà présentes dans l’archive sont
effacées
(list) affiche le contenu de l’archive
(extract) extrait le fichier désigné de l’archive et le
restaure en local sur le système. S’il s’agit d’un
répertoire, son contenu est récursivement extrait et
l’arborescence est recréée
décompresse l’archive
étend l’affichage des informations
device force tar à utiliser l’argument suivant comme nom
d’archive (fichier archive ou fichier de périphérique)
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L’éditeur de texte JED
JED est un petit éditeur de texte pleine page (dont la
plupart des commandes sont compatible avec Emacs)
Il crée une copie du fichier original (renommé sous
fichier~)
Principales combinaisons de touches :
CTRL-X CTRL-F
CTRL-X S
CTRL-X CTRL-W
CTRL-X CTRL-C
CTRL-A
CTRL-E
CTRL-K
CTRL-D
ouvrir
enregistrer
enregistrer sous
quitter
aller au début de la ligne
aller à la fin de la ligne
effacer la fin de la ligne à droite du
curseur
effacer le caractère courant
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