Page 3 sur 16
Décalage (OFFSET)
Il est également possible d’ajouter au signal une tension
constante, ou fond continu. La tension n’est alors plus
centrée sur une valeur nulle.
II – Oscilloscope (Tektronix TDS 1002)
L’oscilloscope est un appareil de mesure
1
indispensable à l’électronicien. Il permet
immédiatement de se rendre compte du « contenu » du signal (composante constante,
composante alternative, bruit...), et d’estimer ses caractéristiques en tension (amplitude,
tension crête à crête..) et en temps (période, déphasage...).
1°)Dispositif
L’oscilloscope est un voltmètre permettant de visualiser des phénomènes électriques et en
particulier des phénomènes électriques périodiques. Tout comme le voltmètre, il se connecte
en parallèle du dipôle aux bornes duquel on souhaite mesurer la tension.
Ses deux bornes ne sont pas équivalentes : c’est un instrument de mesure polarisé.
En mode balayage, les graduations horizontales représentent le temps et les graduations
verticales représentent la tension. En mode XY, on représente la tension appliquée à l’une des
entrées en fonction de la tension appliquée à une autre entrée.
Il existe deux principaux types d’oscilloscopes : les oscilloscopes analogiques se servent du
signal amplifié pour dévier un faisceau d’électrons dans un tube cathodique, et les appareils
récents numérisent le signal avant de le traiter.
Un oscilloscope analogique
comporte un tube cathodique
sous vide, dans lequel se
trouvent un canon à électron,
des électrodes d’accélération,
de focalisation et de déflexion,
et un écran fluorescent.
Les électrons sont émis par une
cathode chauffée, leur débit est
contrôlé par une électrode
appelée wehnelt.
Le faisceau d’électron est focalisé puis accéléré par un premier jeu d’électrodes percées d’un
trou, avant d’être dévié par deux paires d’électrodes (plaques horizontales et verticales). La
déviation est proportionnelle à la tension imposée à ces électrodes. La tension visualisée est
généralement appliquée aux plaques contrôlant la déviation verticale, après avoir été
préalablement amplifiée.
Les électrons arrivent enfin sur un écran luminescent. Le spot persiste sur l’écran quelques
dixièmes de seconde après l’impact des électrons. Cette rémanescence de l’écran et la
persistance rétinienne expliquent la vision des oscillogrammes.
1
Les modifications du réglage de l’oscilloscope ne modifient pas les caractéristiques des
signaux électriques du circuit (sauf en cas de mauvaise utilisation de l’oscilloscope).