Une approche régionale pour l'analyse du
changement climatique : le climat ne connaît pas
de frontière
Par Lucie Vincent1et Enric Aguilar2
1Climate Research Division, Environment Canada, Toronto, Canada
2C3-URV, Tarragona, Spain
Séminaire sur l’homogénéisation des données climatiques
et les indices des changements climatiques
CMM/CCl/VAR/JCOMM ETCCDI,
octobre 2009, Vacoas, Île Maurice
GIEC 2007: Bilan 2007 des changements climatiques. Contribution des Groupes de travail I, II et III
au quatrième Rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
Le réchauffement du système climatique est sans équivoque!
A l’échelle globale, on a déjà noté:
une hausse des températures
moyennes de l’atmosphère
et de l’océan
une élévation du niveau moyen
de la mer
une fonte massive de neige et
de glace
GIEC 2007: Bilan 2007 des changements climatiques. Contribution des Groupes de travail I, II et III
au quatrième Rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
L’élévation de la température moyenne du globe observée
depuis le milieu du XXesiècle est très probablement
attribuable à la hausse des concentrations des gaz à effet
de serre anthropiques
Parmi les changements anticipés figurent …
une hausse très probable de la fréquence des températures
extrêmes, des vagues de chaleur et des épisodes de fortes
précipitations
une augmentation très probable des précipitations aux
latitudes élevées et une diminution probable sur la plupart
des terres émergées subtropicales
Évolution projetée de la température
pour la fin du XXIesiècle (2090-2099)
par rapport à la période1980-1999
selon les projections moyennes de
plusieurs modéles de la circulation
générale couplés atmosphère-océan
GIEC 2007: Bilan 2007 des changements climatiques. Contribution des Groupes de travail I, II et III
au quatrième Rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
Incertitudes
Frich et al. 2002: Observed coherent changes in climatic extremes during the 2nd half of the 20th century,
Climate Research, 19, 193-212.
Tendances dans le pourcentage de nuits chaudes
(nuit avec température minimale > 90ecentile)
les données climatiques restent insuffisantes dans certaines régions
la variabilides phénomènes extrêmes est plus difficile à analyser
que les moyennes climatiques car cela nécessite de longues séries
chronologiques de données à haute résolution spatiale et temporelle
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