Fiche Informations Cameroun Quelques repères… Informations générales Nom officiel : République du Cameroun Superficie : 475 442 km2 Population : 22,77 millions d’habitants Capitale : Yaoundé Villes principales : Douala, Yaoundé, Bafoussam, Garoua, Maroua, Dschang Langues officielles : français et anglais Religions : christianisme (53%), islam (22%), animisme (25%) Fête nationale : 20 mai Monnaie : franc CFA (100 francs CFA=0,15 euros) Décalage horaire : -1h en été Météo en direct : Site de météo-consult Principaux indicateurs Indice de développement humain : 0,51 – 153 sur 188 pays Espérance de vie à la naissance : 55 ans Taux d’alphabétisation (15 ans et plus) : 75% Population ayant moins de 2$ par jour (seuil international de pauvreté) : 32.5% Croissance démographique : 2,5% par an RNB par habitant en US $ (méthode atlas) : 1 350 RNB par habitant en $ PPA : 2 950 PIB par habitant en $ PPA : 2 972 Taux de croissance : 5,9% Taux d’inflation : 1,9% Sources : Banque Mondiale, 2014, (World Development Indicators) Rapport Mondial sur le Développement Humain, 2015 Annuaire statistique pour l’Afrique, 2014 UNICEF Géographie et climat Au creux du Golfe de Guinée, le Cameroun fait la jonction entre l’Afrique Centrale et l’Afrique de l’Ouest. Sa situation géographique explique la variété de ses paysages, climats et population. Le Cameroun est un «condensé de l’Afrique», «une Afrique en miniature». Avec une superficie de 475 442 km², le Cameroun est bordé au nord-ouest par le Nigéria, au nord par le Tchad, à l’est par le République Centrafricaine et au sud par le Congo, la Guinée équatoriale et le Gabon. Le milieu naturel du Cameroun est très diversifié avec des écosystèmes multiples. Le pays est constitué de quatre grandes régions géographiques : - la région littorale, large d’une centaine de kilomètres au nord, se rétrécit vers le sud pour former une côte basse et sablonneuse présentant une échancrure profonde, la baie de Douala. Au sud de cette ville, la côte est le domaine des palétuviers et, plus au sud, elle se caractérise par de belles plages ; - le plateau central, s’étend d’ouest en est. Le plateau de l’Adamaoua (1000 à 1500 mètres) descend en pente douce vers la vallée de la Sanaga au sud, et s’effondre brusquement au nord sur le bassin de la Bénoué. Presque tous les fleuves qui sillonnent le Cameroun prennent naissance dans l’Adamaoua ; - le nord-Cameroun, vaste région de plaine et de savane, bordée au nord-ouest par des montagnes de types volcaniques, fait progressivement place, en direction du nord-est, à la dépression du lac Tchad ; - les montagnes de l’ouest (région d’implantation du projet de tourisme TOCKEM) se raccordent au plateau central de l’Adamaoua par une vaste zone d’anciens volcans (où les monts Bamboutous, Manengouba… dominent à plus de 2000 mètres d’altitude) : plateau Bamiléké, plateau Foumbam, plateau Bamoun, massif du Mandara. Cette région se prolonge par le Cameroun occidental où le Mont Cameroun culmine à 4070 mètres. Climat Deux grandes saisons rythment le climat : - une saison des pluies (d’avril à novembre) ; - une saison sèche (de novembre à avril). Au nord, dans la zone soudano-sahelienne, les steppes, les savanes constituent la végétation. Le climat est chaud et sec. Au sud, la forêt dense prédomine et le climat est chaud et humide. A l’ouest, où se trouve N’tsingbeu, la végétation est moins dense. Le climat est plus tempéré grâce à l’altitude. Les températures sont agréables toute l’année. Quelques repères historiques 1884 : le Cameroun devient un protectorat allemand. 1916 : les troupes françaises et anglaises chassent les colonisateurs allemands. 1918 : le Cameroun est divisé en deux territoires dont la France et le Grande-Bretagne sont désignées comme mandataires. 1er janvier 1960 : accession du Cameroun oriental à l’Indépendance. 1er octobre 1961 : naissance de la République Fédérale du Cameroun. Ahmadou Ahidjo devient Président de la République. 1972 : l’Etat Fédéral est transformé en République Unie du Cameroun. Novembre 1982 : Paul Biya devient Président de la République Avril 1988 : Paul Biya est réélu Président de la République. Octobre 1992 : Paul Biya est réélu pour la troisième fois Président de la République. Janvier 1994 : dévaluation de 50% du Franc CFA. Janvier 1996 : premières élections municipales 12 Octobre 1997 : réélection de Paul Biya 11 octobre 2004 : 5ème réélection de Paul Biya 9 octobre 2011 : 6ème réélection de Paul Biya Sous protectorat allemand en 1884, le Cameroun est placé sous mandat français et britannique par la Société des Nations après la première guerre mondiale. Le 1 janvier 1960, la partie française, connue sous le nom de «Cameroun oriental» accède à l’indépendance sous la nouvelle appellation de «République du Cameroun». L’Assemblée Nationale est mise en place et Ahmadou Ahidjo est élu Président de la République. Sa politique vise alors un double objectif : le renforcement de l’Etat et l’unité nationale. Le 11 février 1961, sous la supervision des Nations Unies, un référendum d’autodétermination est organisé pour la colonie britannique : le Nord, principalement musulman, choisit d’intégrer le Nigeria ; le Sud, principalement chrétien, choisit de rejoindre la République du Cameroun. Après l’unification du pays le 1er octobre 1961, le Président Ahidjo crée un Etat Fédéral, « la République Fédérale du Cameroun ». Celle ci se transforme, en 1972, en «République Unie du Cameroun». Ahidjo se retire le 4 novembre 1982. Paul Biya, son premier ministre, lui succède à la tête du pays. Par un décret présidentiel de 1984, le Cameroun devient «République du Cameroun». Statut politique Le Cameroun est une république avec un régime de type présidentiel. La constitution de 10 janvier 1996 a permis la création de collectivités locales et d’un sénat. Le Président de la République est élu pour 5 ans au suffrage universel direct, il est assisté d’un premier ministre. L’Assemblée Nationale est élue pour 5 ans, également au suffrage universel direct. Le Cameroun est divisé en 10 provinces administratives, subdivisées en 58 départements. Il existe plus de 150 partis politiques. Le RDPC (Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais), reste prépondérant. Le SDF (Social Democratic front) en est le principal opposant. Populations La population du Cameroun est estimée à près de 19 millions d’habitants avec une mosaïque ethnique et culturelle très développée, comprenant plus de 250 ethnies .La population est jeune, à fort taux de croissance (2,5% par an). La densité est de 48,2 habitants par km² avec une population en majorité urbaine (54%) vivant dans une pauvreté relative, limitant l’accessibilité financière aux soins de santé. L’espérance de vie est estimée à 55 ans. Les flux migratoires actuels se traduisent par un mouvement général des campagnes vers les villes. La croissance de la population urbaine est de 3,6% par an. Ethnies Le Cameroun compte plus de 250 ethnies, réparties en trois grands groupes : Bantous, SemiBantous et Soudanais. Les ethnies les plus représentées sont les Fangs (19,6%), les Bamilékés et les Bamouns (18,5%), les Doualas et les Bassas (14,7%), les Peuls (9,6%). Langues Pays bilingue, le Cameroun comprend une partie francophone (8 provinces) et une partie anglophone (2 provinces, environ 20% de la population). Le Français est utilisé dans l’ensemble du pays, l’anglais essentiellement dans les provinces du nord-ouest et du sudouest. Près de 200 langues vernaculaires sont parlées. Aucune ne peut être considérée comme dominante. Religions Le Cameroun est un Etat laïc. Chacun peut pratiquer le culte de son choix. - Catholiques : 34,7 % - Religion traditionnelle animiste : 26 % - Musulmans : 21,8 % - Protestants : 17,5 % Économie - PIB, (US $) : 32,05 mds RNB par habitant en US $ (méthode atlas) : 1 350 RNB par habitant en $ PPA : 2 950 PIB par habitant en $ PPA : 2 972 Taux de croissance : 5,9% Taux d’inflation : 1,9% Sources : Banque Mondiale, 2014 Outre les atouts que constituent notamment sa position géographique (principale voie d’accès pour les pays limitrophes enclavés) et l’existence d’une classe d’entrepreneurs dynamiques, l’économie du Cameroun dispose de nombreuses ressources agricoles (bananes, cacao, café, coton, produits vivriers…), forestières et pétrolières et minières. La variété de ses climats et la fertilité de ses terres valorisent son potentiel agricole et forestier. Sa faune et sa flore très riches, sa culture diversifiée et originale se prêtent au développement du tourisme. Jusqu’en 1978, l’agriculture était la principale source de croissance, puis à partir de cette date, la production pétrolière a démarré pour devenir rapidement le moteur de la croissance économique. Mais la situation s’est ensuite dégradée. En effet, l’économie camerounaise n’a pas échappé au syndrome pétrolier qui l’a entraînée à partir de 1986 dans un cycle récessif profond avec une forte baisse du Produit intérieur brut. Les termes de l’échange avec l’extérieur ont diminué de 60% jusqu’en 1993 à la suite de l’effondrement des cours du café, du cacao et du pétrole. Ce déclin économique s’est accompagné d’une aggravation de la pauvreté, les paysans pauvres ayant essuyé de plein fouet la chute des prix à la production et l’Etat ayant réduit ses dépenses de santé et d’éducation. La classe moyenne, qui était l’une des plus importantes de l’Afrique subsaharienne, a vu ses effectifs diminués fortement. En 1988, le gouvernement a lancé un programme de réforme économique appuyé par le FMI et la Banque Mondiale pour rationaliser les dépenses publiques, restructurer les entreprises et les banques, libéraliser les cultures d’exportation et déréglementer le commerce intérieur. Les réformes structurelles ont finalement eu peu d’impacts et, surtout, la stratégie d’ajustement interne a échoué. La politique et la gestion économiques ont continué de se dégrader après. C’est la dévaluation du Franc CFA, en janvier 1994, qui, en relançant la compétitivité des filières agricoles, a permis au Cameroun de renouer avec la croissance, même si cette dévaluation va avoir un effet dévastateur sur le pouvoir d’achat des populations camerounaises. Fin 1996, le Cameroun change de cap et s’engage à lancer un programme de réformes structurelles et de mesures macroéconomiques. Grâce à ces réformes du secteur public (foresterie, transport, système bancaire, privatisation des services collectifs et de grandes entreprises publiques), la situation économique s’améliore. Le Cameroun, en avril 2006, atteint le point d’achèvement de l’Initiative renforcée en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) et est admis à bénéficier d’un allégement supplémentaire de sa dette envers le FMI et le Fonds africain de développement dans le cadre de l’Initiative d’allégement de la dette multilatérale . Liens sur le Cameroun Site de la communauté Bafou Bafou, ses sept villages, ses chefferies et ses actualités : le site de la communauté Bafou est très intéressant, notamment grâce à ses brèves locales. C’est une source d’inspiration aux couleurs chatoyantes… A visiter ! Le site des Bamilekes Le site des Bamilekes, très complet. Portail sur le Cameroun Un portail complet sur les sites dédiés au Cameroun. Une bonne carte du Cameroun sur le site IZF… Journal africain en ligne : Jeune Afrique Il couvre toutes les actualités de l’Afrique. Journal vivant aux éditoriaux toujours intéressants. Un menu par pays très pratique pour suivre les dernières nouvelles de toute l’Afrique. Le messager: un journal camerounais en ligne Les nouvelles les plus fraîches sont dans Le Messager ! Pour s’informer au jour le jour des nouvelles du Cameroun et de l’Afrique en général, un excellent quotidien camerounais francophone en ligne, bien présenté, très complet. Parc National de Boubandjida Une expérience africaine à découvrir en toute intimité, à l’écart des destinations habituelles de safari photo. Au cœur de l’Afrique centrale, le Cameroun, où Paul Bour vous propose de découvrir la faune sauvage africaine au cours de séjours safari photo Programme de la route des chefferie – ville de Dschang Office du tourisme du Cameroun, site soigné et complet. A noter, l’adresse parisienne de l’office.