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Sources : Banque Mondiale, 2014
Outre les atouts que constituent notamment sa position géographique (principale voie d’accès
pour les pays limitrophes enclavés) et l’existence d’une classe d’entrepreneurs dynamiques,
l’économie du Cameroun dispose de nombreuses ressources agricoles (bananes, cacao, café, coton,
produits vivriers…), forestières et pétrolières et minières. La variété de ses climats et la fertilité de
ses terres valorisent son potentiel agricole et forestier. Sa faune et sa flore très riches, sa culture
diversifiée et originale se prêtent au développement du tourisme.
Jusqu’en 1978, l’agriculture était la principale source de croissance, puis à partir de cette date, la
production pétrolière a démarré pour devenir rapidement le moteur de la croissance économique.
Mais la situation s’est ensuite dégradée. En effet, l’économie camerounaise n’a pas échappé au
syndrome pétrolier qui l’a entraînée à partir de 1986 dans un cycle récessif profond avec une forte
baisse du Produit intérieur brut. Les termes de l’échange avec l’extérieur ont diminué de 60%
jusqu’en 1993 à la suite de l’effondrement des cours du café, du cacao et du pétrole.
Ce déclin économique s’est accompagné d’une aggravation de la pauvreté, les paysans pauvres
ayant essuyé de plein fouet la chute des prix à la production et l’Etat ayant réduit ses dépenses de
santé et d’éducation. La classe moyenne, qui était l’une des plus importantes de l’Afrique
subsaharienne, a vu ses effectifs diminués fortement.
En 1988, le gouvernement a lancé un programme de réforme économique appuyé par le FMI et la
Banque Mondiale pour rationaliser les dépenses publiques, restructurer les entreprises et les
banques, libéraliser les cultures d’exportation et déréglementer le commerce intérieur. Les
réformes structurelles ont finalement eu peu d’impacts et, surtout, la stratégie d’ajustement
interne a échoué. La politique et la gestion économiques ont continué de se dégrader après.
C’est la dévaluation du Franc CFA, en janvier 1994, qui, en relançant la compétitivité des filières
agricoles, a permis au Cameroun de renouer avec la croissance, même si cette dévaluation va avoir
un effet dévastateur sur le pouvoir d’achat des populations camerounaises.
Fin 1996, le Cameroun change de cap et s’engage à lancer un programme de réformes structurelles
et de mesures macroéconomiques. Grâce à ces réformes du secteur public (foresterie, transport,
système bancaire, privatisation des services collectifs et de grandes entreprises publiques), la
situation économique s’améliore. Le Cameroun, en avril 2006, atteint le point d’achèvement de
l’Initiative renforcée en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) et est admis à bénéficier d’un
allégement supplémentaire de sa dette envers le FMI et le Fonds africain de développement dans
le cadre de l’Initiative d’allégement de la dette multilatérale .
Liens sur le Cameroun
Site de la communauté Bafou Bafou, ses sept villages, ses chefferies et ses actualités : le site
de la communauté Bafou est très intéressant, notamment grâce à ses brèves locales. C’est
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Le site des Bamilekes Le site des Bamilekes, très complet.
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