(1-h) La position (altitude ou pression) de la couche qui rayonne vers le cosmos est régulée par la teneur en vapeur d'eau
du haut de l'air (effet "plus bas plus chaud" et plus de rayonnement vers le cosmos si il y a moins de vapeur d'eau vers 300
mbar); la régulation de l'insolation se fait par les nuages, en quelques heures
(1-i) Les fables du forçage radiatif et de l'effet de serre supposent par définition même un monde virtuel, sans
évaporation en surface, où les effets régulateurs de la vapeur d'eau (évaporation, advection, condensation) et de la
convection sont par définition même "débrayés" ou n'existent pas (modèles radiatifs de Manabe et al. 1964 et 1967).
(1-j) La vitre de la serre rayonne vers la surface en gros la moitié de ce que l'air rayonne vers la surface; l'expression
effet de serre = GGreenhouse = flux rayonné par la surface moins flux rayonné vers le cosmos en haut de l'air
n'a aucun sens physique en transfert de chaleur comme expliqué en (1-a) et (1-b) ci-dessus.
(2) A retenir: rapport stock sur flux & dégazage naturel conséquence des températures
J'ai cinq pommes dans mon réfrigérateur; je mange une pomme chaque matin et dépose chaque soir une pomme dans le
frigo; le rapport stock sur flux est cinq et une pomme reste en moyenne cinq jours dans le frigo.
(2-a) durée de vie d'une molécule de CO2 dans l'air: cinq ans environ
Le rapport (stock de CO2 dans l'air ) / (flux annuel de CO2 absorbé par les océans et par la végétation) vaut cinq ans.
L'absorption par les océans des hautes latitudes et par la végétation croit à proportion du stock dans l'air à cause de l'effet
fertilisant du CO2 sur la végétation: selon de très nombreuses observations tant en volume qu'en surface des feuilles la
végétation est plus considérable et croît plus vite qu'il y a 50 ans.
Il n'y a dans l'air de carbone anthropique que cinq fois les émissions de la dernière année, soit 5 ppm sur 315 ppm en 1958
–début de la série Mauna Loa- et 24 ppm en 2014. (1 ppm = 2,12 Gt-C ou milliard de tonnes de carbone contenu).
Les rapports isotopiques ou proportion relative des isotopes 13C et 12C du carbone sont une sorte d'empreinte digitale qui
permet de distinguer dans un mélange la proportion de carbone anthropique, qui est bien actuellement 6% (24 ppm/400
ppm) et non pas 30% comme l'affirme l'IPCC-GIEC: en effet
6% x (-28) +94% (-7,1) = (-8,35) ce qui est observé, alors que 30% (-28) +70% (-7) = (-13,3) !
Les dégazages par les sols et par les océans sont en gros 18 fois les émissions anthropiques. Le dégazage par l'océan se
fait surtout en zone intertropicale, et l'absorption par l'océan aux hautes latitudes.
Doubler les émissions de gaz de combustion de 10 Gt-C/an pour arriver à 20 Gt-C/an par exemple en 2100 ferait passer
les 24 ppm de 2014 à 48 ppm en 2100, (72 ppm pour un triplement des émissions), soit en 2100, par rapport à 2014, +24
ppm "anthropiques"(ou +48 ppm pour un triplement). Les scénarios et projections de l'IPCC-GIEC avec +500 ppm en
2100 supposent que 40% à 70% des molécules de CO2 anthropique d'une année restent perpétuellement dans l'air, ce qui
est impossible puisque leur durée de vie est de cinq ans environ.
(2-b) Le dégazage naturel, une conséquence des températures, fait les ¾ de l'accroissement observé depuis 1958
Le reste de l'augmentation observée (de 310 ppm en 1958 à 376 ppm en 2014) n'est pas un effet anthropique mais un
effet des températures: les incréments sur 12 mois de la quantité de CO2 dans l'air, partie "anthropique" défalquée, sont
très exactement superposables à une fonction linéaire de la température de la zone intertropicale où a lieu le gros du
dégazage, ce qui renvoie à la loi de Henry de solubilité des gaz dans l'eau. Les incréments au Mauna Loa (19°29N) et au
pôle sud sont synchrones et presque de même valeur ce qui pointe vers un dégazage intertropical.
Le cumul de ces incréments naturels depuis 1958 est exactement la différence entre 376 ppm et 310 ppm.
(2-c) températures "moyennes globales" stables depuis 1997 et incréments naturels sur 12 mois de la quantité de
CO2 dans l'air en nette diminution depuis 2002
Les températures "moyennes globales" sont passées par des maxima lors des grands El Niño de 1877-1878, 1943-1944,
1997-1998 selon un cycle de 60 ans avec des phases de décroissance des températures "moyennes globales" (1880-1910
et 1945-1975) et des phases de croissance tout à fait comparables en 1915-1945 et en 1976-2006.
Les températures "moyennes globales" sont stables ou légèrement décroissantes depuis 18 ans selon les séries des
observations satellitaires de la température de la basse troposphère, observations continues cohérentes et surtout couvrant
tout le globe, depuis fin 1978.
Malgré une forte croissance, avec la renaissance du charbon, en Chine et ailleurs, des émissions "anthropiques" de CO2
passées de 7 Gt-C/an en 2002 à 9,6 Gt-C/an en 2013, les incréments sur 12 mois de la quantité de CO2 dans l'air sont
restés
"en moyenne" vers +2 ppm/an depuis 2002, ce qui dément l'affirmation que toute la croissance du CO2 de l'air
viendrait de la rémanence perpétuelle dans l'air d'une "airborne fraction" de 42% et plus des émissions de l'année
.
Selon Francey et al 2013 Nature Climate Change, 10 February 2013: voir figure 42 ci-après
42% de 7 Gt-C et 9,6 Gt-C, à 2,12 Gt-C/ppm seraient +1,4 ppm/an en 2002 et +1,9 ppm/an en 2013.