Cahier d`aCCompagnement

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Cahier d'accompagnement
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Le cahier d’accompagnement
Nuages en pantalon – compagnie de création
Ce cahier d’accompagnement a pour but de vous donner quelques pistes afin que
vous puissiez vous préparer, avec vos élèves, à cette aventure théâtrale qu’est le
spectacle L’Ivresse des profondeurs. Il vous donnera les principales informations
relatives à la création du spectacle : les thèmes abordés, les personnages, le décor,
les symboles importants, quelques suggestions d’activités préparatoires au spectacle et des pistes de rétroaction.
Fondée en 2001 à Québec, Nuages en pantalon – compagnie de création rassemble des artistes de différentes disciplines autour du corps des interprètes et de
ses possibilités expressives. Les disciplines artistiques s’influencent mutuellement
et tous les aspects de la représentation se développent simultanément afin de créer
des spectacles pour tous les publics d’aujourd’hui, jeunes ou adultes.
Nous souhaitons que ce document puisse être une porte d’entrée dans l’univers
poétique et ludique de la pièce. Nous croyons à la créativité de chaque spectateur et nous laissons volontairement, à l’intérieur du spectacle, une place pour
l’interprétation de chacun. Ce guide ne donne pas de véritables réponses – il n’y a
pas de bonnes ou de mauvaises réponses – il ne fait qu’attirer votre attention sur
certains éléments théâtraux afin de favoriser l’ouverture et de susciter l’intérêt face
aux réflexions et aux métaphores que propose le spectacle.
Nous espérons que cet outil pédagogique permettra aux élèves de plonger dans
le mystère des profondeurs et d’y découvrir des sens étonnants et insoupçonnés !
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La compagnie a notamment créé, pour le jeune public, L’Ombre de l’escargot
(5 ans et +), Miroir, miroir (7 ans et +), pour les ados, Si tu veux être mon
amie (12 ans et +) qui a remporté le Masque de la production jeunes publics et,
pour les adultes, Lucy. Ces spectacles ont tous fait l’objet de tournées québécoises
et, pour certains, de sorties en France.
La compagnie fête en 2011-2012 ses 10 ans de création. Le Projet EAU souligne
spécialement cet anniversaire. Par ce projet, les créateurs de Nuages en pantalon
s’investissent dans une démarche menant à la création d’une trilogie de spectacles qui vient à la rencontre des trois publics qui ont constitué leurs spectateurs
au cours de la dernière décennie : les enfants (Le Chant de la mer), les ados
(L’Ivresse des profondeurs) et les adultes (Réminiscence).
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Engloutis no 14, huile sur toile, 30 x 30, 2006
Engloutis no 56, huile sur toile, 46 x 61, 2008
Le Chant de la mer est un conte visuel et poétique sur l’eau que l’on porte en soi. Pour
les enfants de 5 ans et plus.
Réminiscence est une plongée en soi à la découverte de l’autre qui nous habite. Pour
les adultes.
Les affiches des spectacles de la trilogie ont été réalisées à partir des œuvres de la série « Les engloutis »
de l’artiste Rafael Sottolichio
Rafael Sottolichio est né à Santiago au Chili en 1972 et habite Montréal depuis 1975. Il possède une
maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal. Boursier du Conseil des Arts
du Canada et du Conseil des arts et des lettres du Québec, son parcours artistique est déjà jalonné d’une
vingtaine d’expositions individuelles et collectives.
www.rafaelsottoclichio.com
Engloutis no 38, huile sur toile, 30 x 30, 2008
L’Ivresse des profondeurs est un théâtre physique sur les remous qu’on affronte et qui
nous rassemblent. Pour les ados.
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Le spectacle
Démarche de création - Le chemin de l’eau
Son origine - La goutte d’eau …
L’eau est présente dans les médias quotidiennement. Elle est à la mode. Tant
mieux! La préservation de cette ressource essentielle doit être une priorité pour
tous. Cependant, est-il possible de se détacher un instant de ce discours technique
pour regarder l’eau autrement ?
Et si l’eau, c’était nous ? Et si elle
nous constituait et nous définissait
comme être humain ? Et si l’eau
était imprégnée de nos peurs, de
nos rêves, de nos souvenirs ? Si elle
était chargée de nos luttes, de nos
instincts, des liens qu’on partage, de
l’essentiel de ce qui reste à la fin ?
L’exploration de notre lien intime avec l’eau s’est fait collectivement – interprètes,
musicien et concepteurs – par une série de questions ou de demandes proposées
par le metteur en scène. À chaque question, les membres de l’équipe offraient une
réponse sous forme d’action scénique. Ces réponses se sont développées dans le
décor de répétition, avec les accessoires, costumes, musiques ou vidéos nécessaires.
Les images qui ont été créées tenaient du théâtre, parfois de la danse, et s’appuyaient
sur des objets symboliques : seaux, porte, bouteilles d’eau, etc. Cette série de moments a ensuite été déconstruite, réorganisée, redistribuée, réassociée pour tisser
la trame du spectacle.
Le spectacle vous propose de partir
à la recherche du lien intime que
chacun d’entre nous entretient avec
l’eau. En explorant cette voie plus
symbolique et plus sensible, nous regardons l’eau sous un autre jour : la
ressource revêt une toute autre couleur pour devenir matière, langage,
lien d’appartenance.
Photo prise pendant la période de création
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L’équipe
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Photo Nicolas -Frank Vachon
Créateur polyvalent, Jean-Philippe associe étroitement danse et théâtre dans
toutes les productions de la compagnie dont il assure la mise en scène, les
conceptions d'éclairage et certaines conceptions vidéo tout en jouant dans
plusieurs des productions. Il a signé plusieurs mises en scène au Théâtre
du Trident (notamment celle de Charbonneau et le chef), au Théâtre de la
Bordée et dans le milieu du cirque.
Mathieu Campagna, compositeur de la musique.
Photo Catherine Dorion
Fais le bruit de la mer.
Décris l’eau sur ta peau.
Ton corps dans l’eau. L’eau
dans ton corps. Décris une
descente au fond d’un lac.
Qu’aimerais-tu dire à une
personne que tu aimes
beaucoup ? Dis-le dans ce
seau rempli d’eau. Décris
objectivement une noyade. Qu’est-ce que porter quelqu’un en soi ? Un
mouvement d’excès. Une
transformation par l’eau.
Un geste de douceur avec
l’eau. Essaie de plonger dans l’eau. Emplit la scène de bouteilles. Qu’est-ce que
l’ivresse ? Que serait pour vous un naufrage ? J’aimerais que des gens retiennent
leur souffle. Que serait, pour vous, une pression insupportable ? Quelque chose
d’impossible avec l’eau. Un geste de désir, un mouvement d’attirance. J’aimerais
que tu te blottisses. Cherche le réconfort. Qu’est-ce que c’est l’eau ? J’aimerais voir
un frisson. Qu’est-ce que c’est être attiré par ce qui nous détruit ? Quelqu’un qui
part. Quelque chose qui ne peut se faire qu’en groupe. Qui ne peut se faire seul.
Jean-Philippe Joubert, directeur de la création et metteur en scène.
Créateur de musiques pour le théâtre et la danse, entre autres, pour
Charbonneau et le chef, L’École des femmes, Nature morte dans un fossé,
Mathieu a plus d’une vingtaine de productions à son actif. Pour Nuages en
pantalon, il a aussi composé la musique de Si tu veux être mon amie.
Claudia Gendreau, conceptrice de l’espace.
Photo Cynthia Gendro
Tout au long des étapes de création, étalées sur deux ans et demi, qui ont mené
à l’écriture de la trilogie du Projet EAU, toute l’équipe d’artistes a répondu de
façon théâtrale à une multitude de questions et de demandes formulées par JeanPhilippe Joubert, le créateur et metteur en scène.
Claudia collabore avec la compagnie depuis ses débuts. Elle a travaillé aussi
avec plusieurs compagnies de Québec, que ce soit pour la conception et la
réalisation de décors, de costumes ou de marionnettes. Elle a reçu le Prix
Jacques-Pelletier pour Charbonneau et le chef, produit par le Théâtre du
Trident.
Julie Morel, conceptrice des costumes.
Photo Michel Bonin
Des questions
Dans un processus d’écriture comme celui-là, une équipe de solides créateurs est essentielle.
Laissez-nous vous les présenter.
Julie a participé à une trentaine de productions théâtrales pour la conception
de costumes, d’accessoires ou de marionnettes. Son travail a été primé pour
les productions L’Oiseau vert et Jacques et son maître au Théâtre du Trident.
Fidèle complice de Nuages en pantalon, le Projet EAU est sa quatrième collaboration avec la compagnie.
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Photo Nicolas-Frank Vachon
Photo Julie Martel
Photo Nicolas-Frank Vachon
Photo Yan Turcotte
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Laurie-Ève Gagnon, créatrice et interprète.
Jeune diplômée en art dramatique, Laurie-Ève a enchaîné les productions depuis sa sortie du Conservatoire dont Un simple soldat, Les
Muses orphelines, L’École des femmes. Elle est aussi cofondatrice de
la compagnie Les Écornifleuses qui a produit Cinq filles avec la même
robe.
Valérie Laroche, créatrice et interprète.
Très active sur la scène théâtrale québécoise, Valérie combine des
talents de comédienne, de danseuse, de marionnettiste et de chanteuse. Récemment, elle était du spectacle Cabaret Gainsbourg. Avec le
Projet EAU, elle collabore pour une cinquième fois avec Nuages en
pantalon dont elle est membre fondatrice.
Le synopsis : Histoire d’eau… ou quand on plonge en soi
Une fille est fascinée par l’eau. Elle propose à son groupe d’amis de s’entraîner à
plonger de plus en plus profondément pour ressentir l’ivresse des profondeurs.
À travers les entraînements du groupe, un couple est défait par une troisième
fille. Le gars est troublé par l’une et l’autre. Les tensions éclatent et font dérailler
l’aventure du groupe. La leader essaie de recoller les morceaux, mais elle n’y
parvient pas.
Elle tente de plonger par elle-même, mais échoue. En voyant leur amie en détresse, le groupe saute pour la sauver dans ce qui devient un naufrage.
L’Ivresse des profondeurs est une histoire simple de vie amoureuse tissée de réflexions sur l’attrait des profondeurs, sur la noyade, sur l’excès.
Sonia Montminy, créatrice et interprète.
Formée à l’École de danse de Québec, Sonia a collaboré à une dizaine
de spectacles de danse et à plusieurs productions théâtrales, notamment Tableaux d’une exécution au Théâtre du Trident. Avec Nuages en
pantalon, elle a aussi participé à la création de L’Ombre de l’escargot.
Olivier Normand, créateur et interprète.
Olivier a participé à une dizaine de productions théâtrales et à plusieurs spectacles de danse. Il est aussi cofondateur du Théâtre des 4
coins, compagnie dédiée au théâtre ado et qui a produit Le Fantôme
de Canterville. Le Projet EAU est sa quatrième collaboration avec Nuages en pantalon.
Photo de répétition
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Les personnages – Les plongeurs
Les objets ou accessoires – Jeux d’eau
Un jeune homme, trois jeunes filles. Unis.
Pour L’Ivresse des profondeurs, Julie et Claudia ont apporté plusieurs objets qui
deviennent des symboles dans la mise en scène. Elles ont, par exemple, empli
tout l’espace de bouteilles d’eau vides. Les objets permettent d’initier l’action ou
encore d’imager une émotion, une sensation intérieure vécue par le ou les personnages.
Ils plongent ensemble au cœur de l’océan et de ses profondeurs. Un périple qui
s’avère plus confrontant et déstabilisant qu’ils ne l’avaient présagé.
Et si plonger dans la grande mer bleue voulait dire plonger profondément en soi ?
Un voyage. Quatre naufrages.
Chacun des personnages habite de façon dynamique les différents espaces suggérés par les décors et les accessoires. La progression des scènes permet – par
la danse, le discours, des actions quotidiennes ou poétiques – de manipuler les
matières dans une gestuelle qui appelle tout le corps.
L’espace scénique – Contours d’eau
Pour le Projet EAU, Claudia a conçu un espace qui laisse place à l’imaginaire et
qui suggère différents lieux. Il est constitué d’un bassin pouvant recueillir l’eau qui
est bordé de trottoirs et d’un mur en lattes de bois. Il évoque autant un espace de
théâtre qu’un lieu au bord de l’eau ou les profondeurs aquatiques.
Bouteilles vides : Elles demeurent sur scène tout au long du spectacle. Elles
représentent parfois le son de la mer, le gaspillage et la pollution ou encore un
symbole d’espoir dans lequel on dépose un message.
Porte : Elle est symbole de passage, mais aussi de la frontière de l’intimité.
Ballons d’eau : Ils permettent un jeu amusant, servent de présent ou au défoulement. Ils évoquent le jeu amoureux et le pétillant intérieur qui nous habite. Ils
suggèrent une certaine violence quand on les fait éclater.
Les vêtements : C’est l’identité de quelqu’un. On peut changer de « peau ». Ou
conserver le souvenir de quelqu’un en gardant son vêtement. Julie a dû user
d’imagination pour créer des costumes qui vont jour après jour dans l’eau et qui
sèchent rapidement.
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Danse
Musique
Tout au long des étapes de création, Mathieu a composé des musiques en s’assurant
que l’ambiance sonore soit en interaction avec les comédiens. Il utilise des hydrophones qui permettent de capter des sons sous l’eau et des transducteurs afin de
faire vibrer des objets pour diffuser le son. Cela lui permet de diffuser sa musique
sous l’eau.
Sonia est interprète en danse,
Valérie et Jean-Philippe ont
étudié la danse avant d’étudier
le théâtre et Olivier a joué dans
un spectacle de danse pendant sa carrière de comédien.
C’est donc dire à quel point le
mouvement est quelque chose
d’important pour l’équipe. Les
artistes croient que le mouvement permet de dire des choses
que les mots ne peuvent pas ou,
à tout le moins, pas de la même
façon.
Jean-Philippe a choisi d’intégrer une chorégraphie qui se répète dans différentes
variations. C’est l’élément qui unit tous les personnages et qui se modifie selon
l’évolution du récit.
Photo de répétition
Projections vidéo
Une écriture vidéographique composée d’images sous-marines et d’images captées en nature vient compléter les outils d’expression visuelle. Ce travail instinctif
de captation a commencé par un voyage au Brésil en 2008 de quatre des créateurs
du spectacle où ils ont visité des favelas et où ils ont tourné une série d’images
impliquant corps et paysages ainsi que des textures. Ce travail s’est poursuivi au
gré des voyages des concepteurs ou des tournées de la compagnie. Il s’agit d’une
banque d’images et de textures qui s’associe à l’écriture scénique et musicale.
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Les métaphores – Images d’eau
L’écriture de L’Ivresse des profondeurs est faite d’images poétiques qui traduisent l’état intérieur des personnages.
Olivier couche délicatement Valérie sur un
lit de ballons remplis d’eau. C’est leur premier contact amoureux. Les ballons risquent
d’éclater, c’est fragile. Il faut jouer de prudence. Ils ont placé les ballons sur la porte,
symbole de la frontière de l’intimité.
Olivier raconte un souvenir de sa rencontre
avec Sonia alors qu’elle se tient debout sur
lui. Ensuite, Laurie-Ève explique au public la
force de la pression vécue par les plongeurs
des profondeurs :
Photo de répétition
Pendant que Sonia « s’entraîne » à plonger
en s’immergeant la tête dans un seau rempli
d’eau, Laurie-Ève explique au public ce qui se
passe lors d’une noyade.
« D’abord, la personne panique, elle a des
gestes désordonnés, elle s’enfonce dans
l’eau et elle remonte, etc. (…) Dans la panique, notre corps ne voit plus clair et nous
empêche de nous en sortir. Parce qu’après,
il arrive l’épuisement, on n’est plus capable
du tout de tenir à la surface et on respire encore plus d’eau. Et on sera plus capable de
respirer du tout1. »
« Quand on descend très profondément,
c’est la pression de l’eau sur le corps qui
a le plus gros impact. Imaginez, il y a des
plongeurs qui dépassent 100 mètres de
Photo de répétition
profondeurs. À cette profondeur là, la pression est immense. Notre squelette et notre peau
peuvent supporter ça. Mais c’est notre intérieur qui s’effondre2. »
Dans cette séquence, la mise en mouvement avec les objets du spectacle évoque un
naufrage – à l’image de la relation entre les
personnages à ce moment de l’histoire. À
travers les gestes de noyade et de perdition,
on retrouve aussi des gestes d’entraide et de
solidarité qui rassemblent le groupe.
Photo de répétition
Cette description est la métaphore de la sensation intérieure que Sonia éprouve après qu’Olivier
l’aie quittée.
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Extrait du texte.
2
Extrait du texte.
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Avant le spectacle
Pistes de discussion
Pourquoi se préparer à aller voir un spectacle et comment le faire ? Ce sont des
questions toutes simples, mais essentielles.
Pour animer un échange avec vos élèves avant la représentation, vous pouvez
utiliser les questions que les artistes ont explorées dans la création du spectacle
(p. 8). Vous pouvez imaginer comment vous y répondriez. Vous pouvez aussi
utiliser ces pistes de discussion :
Comme adulte, avant d’acheter un billet de spectacle, nous avons pris le temps de
nous informer sur la prestation. Nous connaissons le titre de l’œuvre, le sujet, les
créateurs. Nous avons peut-être lu ou entendu une entrevue avec les artistes qui
nous a donné quelques indices sur la forme et le contenu du spectacle. Nous sommes curieux de voir le résultat.
Pour les élèves, c’est la même chose, à la différence qu’ils n’ont pas choisi le spectacle qu’ils vont voir… Il reste donc à piquer leur curiosité! Parlez-leur du spectacle, des informations que vous avez reçues dans ce guide. Essayez d’imaginer un
peu le spectacle avec eux.
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Q : Que rêves-tu de faire dans l’eau ?
Q : Quelle est l’importance de l’eau dans ton quotidien ?
Q : Quelle est ta plus grande crainte liée à l’eau ?
Q : Peux-tu nommer des instants où l’eau représente la force, la douceur,
l’immensité ?
Vous avez accès, via Internet, à différentes ressources qui présentent le spectacle.
Créer une métaphore visuelle
Sur notre site Internet, vous trouverez des photos et des extraits vidéo :
www.nuagesenpantalon.qc.ca
Le spectacle est bâti autour de métaphore visuelle, vous pouvez vous exercez à en
créer à votre tour.
Vous pouvez aussi nous trouver sur Facebook, cherchez Nuages en pantalon
ou sur Youtube : www.youtube.com/user/Nuagesenpantalon
Tous apportent en classe trois images d’objets prises dans des revues ou imprimées depuis Internet. Vous placez toutes les images dans un même sac.
Parfois une image vaut mille mots!
Quelqu’un pige une image la dépose. Un autre pige une autre image et la dispose avant ou après. Avec trois images (ou plus), on se raconte l’histoire. Puis,
quelqu’un déplace une image pour raconter une histoire différente.
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Après le spectacle
Le spectacle aura provoqué des émotions, des sensations, des réflexions et des
questionnements différents chez chacun. Au théâtre, chacun vit, voit, décode les
choses à sa façon. Valoriser les différents points de vue et réactions permettra de
stimuler la discussion et les interrogations qui suivent le spectacle. Laissez-vous
surprendre par les points de vue et les commentaires de vos élèves. Même les
créateurs du spectacle apprennent sur l’œuvre qu’ils ont créée en écoutant les
commentaires du public.
Pistes de discussion
Questions générales sur le spectacle et la thématique :
Q : Quelles sont les images qui t’ont marqué ?
Q : Quel a été ton moment préféré ?
Q : Y a-t-il des choses que tu n’as pas comprises ? Est-ce que d’autres élèves
ont des réponses à ces interrogations ?
Q : Comment perçois-tu l’eau après avoir vu le spectacle ?
Messages dans bouteilles : Souvenir d’eau
Les élèves écrivent sur un bout de papier leur plus beau souvenir lié à l’eau. Ils
mettent leur message dans une bouteille. Puis on met toutes les bouteilles en commun. Tour à tour, ils pigent une bouteille et y répondent.
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Réagissez au spectacle!
Vous avez des commentaires sur le spectacle ?
Vos élèves vous ont révélé de petits secrets sur l’œuvre ?
Vous avez bâti une activité spéciale à partir du spectacle ?
Nous sommes toujours heureux de vous lire! Ces témoignages sont primordiaux
pour nous. Ils nous permettent d’approfondir le propos, de peaufiner le spectacle et d’améliorer nos outils pédagogiques.
Merci!
Plusieurs façons de devenir
complice de la création
Écrivez-nous : [email protected]
Visitez-nous : www.nuagesenpantalon.qc.ca
Réagissez, commentez! Une section spéciale vous est réservée!
Suivez-nous sur facebook, cherchez Nuages en pantalon
www.youtube.com/user/Nuagesenpantalon
Écrivez-nous :
939, de Salaberry
Québec (Québec)
G1R 2V2
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L’Ivresse des profondeurs
Production Nuages en pantalon - compagnie de création
Équipe de création
Écriture, mise en scène et direction de la création :
Jean-Philippe Joubert
Interprétation et création :
Laurie-Ève Gagnon, Valérie Laroche, Sonia Montminy, Olivier Normand
Conception et création
Musique et conception sonore Mathieu Campagna
Décors et accessoires
Claudia Gendreau
Costumes et accessoires :
Julie Morel
Illustration de l’affiche Rafael Sottolichio, Engloutis no 38
Graphisme de l’affiche :
Vincent Champoux
Équipe de Nuages en pantalon à la création du spectacle
Direction artistique Jean-Philippe Joubert
Coordination Josée-Anne Labrousse et Caroline Martin
Technique Michelle Bouchard
Communications Sylvie Ouellet
Développement Chantal Cimon, Pla’c’art
Éclairages et projections vidéo Jean-Philippe Joubert
Regard dramaturgique :
Laurie-Ève Gagnon et Olivier Normand
Production
Assistance à la création:
Andrée Beaulieu, Josée-Anne Labrousse et Caroline Martin
Direction technique, régie et assistance aux éclairages et à la vidéo
Michelle Bouchard
Images vidéo Mathieu Campagna et Jean-Philippe Joubert
Guide pour le repérage des lieux de tournage
Eric Luis Pinheiro
Construction du décor :
Conception Alain Gagné, Gaston Morel, Michelle Bouchard et Claudia Gendreau
Cahier d’accompagnement
Nous remercions les élèves de première secondaire de la classe d’Émilie Thibault de l’Académie
Sainte-Marie et les élèves de première et de troisième secondaire des classes de Pascale Demers
de l’École secondaire Joseph-François-Perreault pour leur participation aux ateliers de création
du spectacle.
Nuages en pantalon remercie Les Gros Becs, Centre de diffusion de théâtre jeunesse, le festival
Les Petits Bonheurs, la Rencontre Théâtre Ados, le Théâtre Périscope et le Carrefour international
de théâtre pour leur soutien au développement du Projet EAU.
Jean-Philippe Joubert et Mathieu Campagna remercient le Conseil des arts et des lettre du Québec
pour son soutien à la recherche et création du Projet EAU. L’équipe remercie l’Office QuébecAmérique pour la jeunesse pour son soutien aux activités de recherche au Brésil.
Nuages en pantalon est membre de : Théâtres Unis Enfance Jeunesse (TUEJ), Les Gros Becs, Centre de diffusion de théâtre jeunesse, Maison québécoise du théâtre pour l’enfance et la jeunesse
(Maison Théâtre), Conseil québécois du théâtre, Conseil de la culture des régions de Québec et
de Chaudières-Appalaches.
Rédaction Andrée Beaulieu et Jean-Philippe Joubert
Mise en page Charles-Étienne Beaulne
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Correction Maude Bouchard
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Merci à notre donateur
Oeuvre : Engloutis no 38, Rafael Sottolichio
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