
mations suivantes au regard de la couver-
ture sociale (29063 personnes) :
Public Privé PSPH Total
Régime de sécurité sociale 86,9 % 94,0 % 97,2 % 89,2 %
Aide médicale gratuite 5,l % 2,7 % 2,0 % 4,3 %
Aucune protection sociale 5,3 %
l,o %
0,2 % 3,9 %
Autre couverture sociale 2,7 % 2,3 % 0,4 % 2,5 %
b) mot@. des recours à l’bôpàtal
Aude
Les statistiques du CH de Carcassonne mon-
trent la prépondérance des motifs digestifs
des bénéficiaires de la carte santé.
Au CH de Narbonne les hospitalisations des
bénéficiaires de la carte santé concernent
les maladies de l’appareil circulatoire
(12 %), les lésions traumatiques et empoi-
sonnements (11,2 %), les symptômes et
états morbides mal définis (11,3 %).
Ces motifs diffèrent de ceux de la popula-
tion générale sur trois aspects :
- plus d’hospitalisations pour maladies
infectieuses et parasitaires (2,3 %
contre 0,28 %) ;
- moins d’hospitalisations pour compli-
cation de grossesse, d’accouchement
(6 % contre 8,22 %);
- plus d’hospitalisations pour lésions
traumatiques (11,2 % contre 931 %).
>
Hérault
En 1997, le CH de Béziers relève que 14 %
des personnes reçues aux urgences par le
service social viennent pour des motifs
sociaux uniquement, 24 % pour des pro
blèmes de violence-angoisse-agitation et
48 % pour des problèmes médicaux ou chi-
rurgicaux. Après entretien avec l’assistante
sociale, il ressort que 15 % ont des pro-
blèmes d’alcool et 13 % des problèmes de
drogue.
2.2-2-3 - Les difficultés relevées
Elles sont essentiellement répertoriées par
l’Hérault, la Lozère et les Pyrénées-
Orientales :
- prise en charge ponctuelle médicale
ou chirurgicale sans préoccupation
de la situation sociale;
- prise en charge partielle liée à la spé-
cialisation du système hospitalier
(chaque service - médical, adminis-
tratif, social - prend en charge le
malade uniquement au regard de sa
fonction et ne transmet pas les infor-
mations), et à la non reconnaissance
de la nécessité d’une prise en charge
globale dans les impératifs de gestion ;
- frontières entre l’hôpital et les struc-
tures médico-sociales du secteur, en
dehors d’actions concernant des
pathologies spécifiques comme la
tuberculose, le sida ou l’alcoolisme.
Le travail en partenariat avec des
réseaux de soins n’existe pratique-
ment pas et les informations dispo-
nibles ne circulent que très peu entre
la médecine ambulatoire et les prati-
ciens hospitaliers; dans ces condi-
tions, s’assurer de la continuité des
soins est difficile;
- le temps “social” (contacts personna-
lisés, transmission d’informations,
réunions. . .) des professionnels de
santé n’est pas pris en compte;
- non prise en charge du forfait hospi-
talier et dans les secteurs couverts
uniquement par un hôpital local, l’ab-
sence de couverture sociale pose un
problème d’accès aux soins, pour la
chirurgie notamment ;
- concentration des services en un lieu
unique ce qui pose un problème d’ac-
cessibilité pour les personnes et
notamment les personnes âgées
.
m
DRASS Languedoc-Roussillon - PRAPS - Bilan de l’existant - septembre
1999