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NOUVELLES FORMES D'ONDE AGILES EN IMAGERIE, LOCALISATION ET COMMUNICATION
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Fréquence (GHz)
Figcrre 5 : Mesure du spectre électrique d'une signature Doppler
il fRF= 6,3 GHz (eii gi-i. clciii-.- I) ec-ti-e géiîéi^é à 7OMHz et ti-aiisl (ité
opticltieiîïeiit à 6,3GH7 ; eiz iioir.- pecti-e iîîesi (ré eii soi-tie
clti photociétecteiil-).
4.2. Génération opto-électronique de formes
d'ondes radar
Le schéma de la figure 6 décrit de façon détaillée le
dispositif expérimental ayant permis de synthétiser des
formes d'ondes radar. Le translateur de fréquence est
cette fois excité par des signaux impulsionnels.
La source laser est une diode laser DFB monomode
émettant à 1,55 pm, de fréquence fo et de puissance de
sortie 100 mW. La sortie fibrée de la diode laser est raccordée
à un contrôleur de polarisation (CP1), puis à un séparateur
de polarisation (SP) fibré. En contrôlant l'état de polari-
sation avec CP l, nous pouvons choisir le taux de couplage
de la lumière sur les sorties du séparateur de polarisation
SP. Le système se comporte comme un coupleur variable
à maintien de polarisation avec deux sorties. Une des
sorties du séparateur de polarisation SP est directement
raccordée au translateur de fréquence en optique intégrée,
piloté par un synthétiseur RF réglé sur la fréquence fp,
et délivrant une puissance de 27 dBm. Le synthétiseur
permet, en condition de laboratoire, de simuler le signal
du radar à la fréquence fp en remplacement d'une anten-
ne qui capterait le véritable signal radar. Le synthétiseur
est utilisé comme source impulsionnelle. Une source de
tension V biais réglée sur VIT permet d'annuler la composante
non translatée. La sortie du translateur à la fréquence
optique fo + fRF passe au travers du contrôleur de polari-
sation CP2, puis est étendue en espace libre en un fais-
ceau collimaté de 1 mm de diamètre par un collimateur.
Le contrôleur de polarisation CP2 permet de contrôler
l'état de polarisation du faisceau incident sur la cellule
AO 1 en polarisation parallèle, de manière que la diffraction
soit optimale. Les cellules AOI puis A02 diffractent le
faisceau de fréquence fo + fRF en N= 700 faisceaux de
fréquences fo + fRF + fn arbitrairement contrôlés en phase
et en amplitude par le signal de commande s,,,.b (t) de
A02. AO 1 est alimenté par le signal amplifié à + 27 dBm
d'un oscillateur à 70 MHz. A02 est alimenté par le signal
amplifié sarb (t) d'un générateur numérique basse fréquence
de fonctions arbitraires. Les N faisceaux traversent une
lame de phase demi-onde ,/2 et sont collectés dans une
fibre monomode par le focaliseur. Les N faisceaux de
fréquences optiques fo + fRF + fn sont guidés dans la fibre
jusqu'à un coupleur fibré 50/50.
La deuxième sortie du séparateur de polarisation SP
fibré est raccordée au coupleur fibré 50/50 au travers du
contrôleur de polarisation CP3, qui permet de contrôler
l'état de polarisation de la référence de fréquence optique
fo. Le signal de fréquence optique fo + fRF + fn et la référence
de fréquence optique fo sont mélangés dans le coupleur
fibré 50/50. Le bon recouvrement des polarisations est
assuré par les réglages de la lame k/2 et de CP3. Le signal
de battement est finalement photodétecté avec une photodiode
fibrée, et analysé avec un analyseur de spectre électrique.
Dans ce cas de régime impulsionnel, il faut tenir
compte de la durée T minimale des impulsions par rapport
au temps d'accès T du translateur de fréquence. Ce temps
d'accès T du translateur est égal au temps de propagation
de l'onde RF se propageant à la vitesse c/n au travers de
l'onde optique à l'intérieur de la structure guidante d'indi-
ce optique n = 2,2 (translateur sur LiNbO) et de longueur
L = 3 cm. Ainsi, T vaut nL/c = 2,2 x 0,03/3e8 = 0,2 ns. Le
translateur de fréquence est donc en mesure de réaliser
des impulsions de durée T conforme aux spécifications
radar, puisqu'une impulsion radar dure au minimum une
centaine de nanosecondes. La modulation de fréquence
par le translateur est également possible, car sa bande
passante (typiquement 2 GHz) est très supérieure à
l'excursion en fréquence des signaux modulés en fréquence
(typiquement d'une dizaine de mégahertz). De même, la
modulation intra-impulsion de fréquence est possible, car
le temps d'accès de 0,2 ns est très inférieur à la durée T
d'une impulsion (typiquement une microseconde). La
modulation de phase intra-impulsion directement par le
translateur est également réalisable, toujours grâce au
faible temps d'accès T très inférieur à la durée d'impulsion T.
Les figures 7 (a) et 7 (b) représentent les captures
d'écran de l'analyseur de spectre électrique pour un signal
impulsionnel généré par le synthétiseur et de caractéris-
tiques fRF = 13,5 GHz, T = 10 ps et f = 10 kHz.
Rappelons que le spectre d'un train d'impulsions radar est
constitué de raies modulées par un sinus cardinal centré
sur la fréquence centrale fRF'Les raies sont distantes de
la fréquence de répétition des impulsions f,.ep. La largeur
des lobes secondaires du sinus cardinal est de I/T (2/T
pour le lobe principal). Les résultats expérimentaux obtenus
montrent des raies dans une enveloppe en sinus cardinal
REE
WI
Janvier 2006