Un galvanomètre à cadre mobile est composé d’un aimant
fixe et d’une bobine mobile (le cadre) qui évolue dans le
champ magnétique de l’aimant. Cette bobine mobile est so-
lidaire d’une aiguille. Elle est montée sur un axe muni de res-
sorts spiraux. Lorsqu’un courant parcourt la bobine, il réagit
en présence du champ magnétique de l’aimant et crée un
couple de rotation de la bobine.
Ce couple s’oppose à celui
créé par les ressorts spiraux. A
l’équilibre, l’angle de déviation
de la bobine, donc de l’aiguille,
est proportionnel au courant
qui traverse le cadre mobile. Un
galvanomètre à cadre mobile
est essentiellement un appareil
de mesure de courant.
La caractéristique principale d’un galvanomètre est sa sensibilité,
exprimée par le courant entraînant sa déviation maximum
(de 100 µA à 1 mA). De par sa construction, le fil de cuivre
de la bobine possède une résistance faible (résistance in-
terne). Des montages spécifiques permettent de transformer
un galvanomètre soit en ampèremètre (mesure de courant
supérieur au courant maximum applicable à la bobine), soit
en voltmètre (mesure de tension plus grande que la tension
maximum applicable aux bornes du galvanomètre).
Les galvanomètres à
cadres mobiles sont des
appareils de mesure
d’intensité. Un galvano-
mètre est composé d’un
aimant fixe et d’un cadre
mobile pouvant effec-
tuer une rotation de 90°
au maximum. Le cadre
contient une bobine et il
est surmonté d’une aiguille. En position initiale (notée 0 sur le
cadran du schéma), le champ de l’aimant est perpendiculaire
à l’axe de la bobine car un ressort, souvent en forme de spirale,
ramène l’aimant vers cette position initiale. Le champ magné-
tique généré par le courant traversant la bobine force celle-ci
à se tourner dans l’axe de l’aimant. L’aiguille fixée sur le cadre
indique la déviation lue sur un cadran gradué.
Le galvanomètre a une résistance interne propre (Ri) et une
intensité de déviation maximum (Ig) à ne pas dépasser. Un
galvanomètre ne peut lire que de faibles intensités (intensité
de déviation maximale, de l’ordre du milliampère, voire moins)
ou de faibles tensions (Ri x Ig, soit quelques µV).
Des montages spécifiques permettent de lire des tensions
supérieures ou des intensités plus importantes. Le galvano-
mètre est alors monté en voltmètre ou en ampèremètre.
LE VOLTMETRE.
Pour réaliser un voltmètre on associe en série au galvanomètre
une résistance de forte valeur.
Le calcul de la valeur de la résistance additionnelle R se fait
en appliquant la loi d’Ohm
L’AMPEREMETRE.
Pour les mesures d’inten-
sités plus importantes,
on dérive la plus grande
partie du courant dans
une résistance de faible
valeur appelée ‘’shunt’’
connectée en dérivation
aux bornes du galvano-
mètre.
Au nœud M, le courant I
à mesurer se partage en
deux :
?]ZWdib[]WblWdecjh[1
?#?]ZWdib[i^kdj$
Appliquons la loi d’Ohm entre M et N :
En divisant le numérateur et le dénominateur par Ig, ce qui ne
change pas la fraction, on obtient :
Le galvanomètre, par construction, ne peut indiquer que des
valeurs moyennes et continues. Pour indiquer des valeurs al-
ternatives, une diode sera montée en série pour réaliser le
redressement, et une échelle de lecture adaptée sera utilisée
sur le cadran afin que l’aiguille indique des valeurs maximum
ou efficaces.
Exemple 1 : nous disposons d’un galvanomètre dont les ca-
ractéristiques sont les suivantes : intensité de déviation maxi-
mum = 20 µA et résistance interne = 10 Ω. Comment réaliser
un voltmètre dont le calibre est de 10 volts et un ampèremètre
dont le calibre est 1 ampère ?
:Wdikdlebjcjh["bWhi_ijWdY[[ij[dih_[1
Ug = Ig$H_3&"&&&&(n'&3&"&&&(L1
UR = UT – Ug3&Å&"&&&(3/"///.L1
R = UR / Ig = 9,9998 / 0,00002 = 499990 Ω ≈ 500 kΩ
Formation
radioamateur
Référence : TECH 7 – 1 & 2
Le galvanomètre à cadre mobile.
38 Radio-REFF0-.(/%(0'*()*
rubrique