Signalisation des lignes électriques et aménagement des pylônes électriques Chaque année, des centaines d’oiseaux meurent par électrocution ou suite à une collision avec une ligne électrique. De plus, les lignes électriques aériennes fragmentent les paysages et réduisent les grandes surfaces ouvertes, qui sont utiles pour les migrations des oiseaux. © Cornerstone / pixelio.de De tels accidents peuvent être évités, ou en tout cas limités grâce à une bonne coopération entre, d’une part, les associations de protection des oiseaux et de la nature et, d’autre part, les exploitants de lignes électriques. Pour analyser la situation au niveau régional, il est nécessaire de recenser, collecter et analyser les chiffres des oiseaux morts. À partir de là, des mesures spécifiques peuvent être adoptées : ■ Enterrer les lignes électriques dans les régions particulièrement risquées. ■ Éliminer les pylônes électriques particulièrement dangereux (par ex. modèles dont la partie supérieure est ouverte, qui peuvent constituer un piège pour les oiseaux nidifiant dans les cavités). ■ Enterrer les nouvelles lignes de 20 000 volts ou – si cela n’est pas possible – les équiper de dispositifs de sécurité ad hoc. ■ Prendre en compte les biotopes dans la planification et la réalisation des travaux de coupe et de déboisement des tracés des lignes électriques aériennes (périodes de nidification, etc.). ■ Aménagement de tracés raisonnables et respectueux de la nature. ■ Signalisation des lignes particulièrement dangereuses (par exemple à l’aide de boules de signalisation de couleur rouge) Informations complémentaires ■ Conseil de l'Europe (2006) : Lignes à haute tension - comment protéger les oiseaux/Protecting birds from powerlines. Sauvegarde de la nature/Nature and environment n°140. Strasbourg, 76 p. http://book.coe.int/FR/ficheouvrage.php? PAGEID=36&lang=FR&produit_aliasid=1827 (fr), http://book.coe.int/EN/ficheouvrage.php?PAGEID=36&lang=EN&produit_aliasid=1827 (en) Gérer les portlets