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Interrompre le traitement au premier signe de l'une des manifestations suivantes :
A. Troubles thromboemboliques ou cardiovasculaires, tels que : thrombophlébite,
embolie pulmonaire, trouble vasculaire cérébral, ischémie myocardique, ischémie
mésentérique, thrombose mésentérique et thrombose rétinienne.
B. États qui prédisposent à la stase veineuse et à la thrombose vasculaire (p. ex.,
immobilisation après un accident ou alitement imputable à une longue maladie).
D’autres méthodes de contraception non hormonales doivent être employées
jusqu’à ce que l’utilisatrice reprenne ses activités normales. En ce qui a trait à
l’emploi des contraceptifs oraux lorsqu’on envisage une intervention chirurgicale,
voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS : Considérations périopératoires.
C. Troubles visuels, partiels ou complets
D. Œdème papillaire ou lésions vasculaires ophtalmiques
E. Céphalée intense d’origine inconnue ou aggravation des migraines
F. Augmentation des crises épileptiques
Les renseignements qui suivent sont issus d’études sur les contraceptifs oraux combinés.
La prise de contraceptifs hormonaux combinés est associée à une augmentation du risque de
certaines affections graves, notamment : infarctus du myocarde, thromboembolie, accident
vasculaire cérébral, néoplasie hépatique et maladie de la vésicule biliaire. Le risque de morbidité
grave et de mortalité est toutefois faible chez les femmes en bonne santé ne présentant aucun
facteur de risque sous-jacent, mais augmente de façon significative en présence de facteurs de
risque tels que l’hypertension, l’hyperlipidémie, l’obésité ou le diabète.
Carcinogenèse et mutagenèse
Cancer du sein
Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a indiqué la présence d’une légère
augmentation du risque relatif (RR = 1,24) de cancer du sein diagnostiqué chez les femmes qui
prennent des COC comparativement à celles qui n’en ont jamais utilisé. Cette augmentation
s’atténue graduellement au cours des 10 années suivant l’arrêt de l’utilisation du COC. Ces
études ne fournissent pas de preuve de relation de cause à effet. Le modèle observé de
l’augmentation du risque de cancer du sein peut être attribuable à un dépistage plus précoce de ce
cancer chez les utilisatrices de COC, aux effets biologiques des COC, ou à ces deux facteurs
réunis. Puisque le cancer du sein est rare chez les femmes de moins de 40 ans, le nombre accru
de diagnostics parmi les utilisatrices récentes ou actuelles de COC est minime par rapport au
risque de cancer du sein au cours de la vie. Les cancers du sein diagnostiqués chez les femmes
ayant déjà pris des contraceptifs oraux ont tendance à être moins avancés sur le plan clinique que
ceux détectés chez les femmes n’ayant jamais pris de contraceptifs oraux.