DENDROLOGIE FORESTIÈRE
PLAN DE COURS
«SI L'ON IGNORE LE NOM DES CHOSES, ON EN PERD AUSSI LA CONNAISSANCE
CITATION DE LINNE EN 1755.
1.0- DEFINITIONS
1.1- AIRE DE DISTRIBUTION
1.2- ENDEMISME
1.3- CENTRE D'ORIGINE DES ESPECES
1.4- ESPECES ET FORMES VICARIANTES
1.5- DISTRIBUTION NATURELLE DES ESPECES
1.6- LE CARACTERE DES ESPECES
1.7- AMELIORATION DES ESPECES
1.8- INTRODUCTION D'ESSENCES EXOTIQUES
1.10- LES REGIONS FORESTIERES EN TUNISIE
2.0- CLASSIFICATION
2.1- ORIGINES
2.2- NOTION D'ESPECE
2.3- AUTRES ENTITES
3.0- NOMENCLATURE
3.1- NOMS COMMUNS
3.2- NOMS SCIENTIFIQUES
4.0- IDENTIFICATION (OUTILS)
4.1- LES FEUILLES
4.2- LES FLEURS
4.3- LES FRUITS
4.4- LES RAMEAUX
4.5- L'ECORCE
5.0 LES RESINEUX AUTOCHTONES
6.0 ESPECES FEUILLUES AUTOCHTONES
7.0 ESPECES EXOTIQUES
8.0 ESPECES LIGNEUSES DU SOUS-BOIS DE LA FORET TUNISIENNE
(ARBUSTES, ARBRISSEAUX, SOUS- ARBRISSEAUX)
DENDROLOGIE FORESTIÈRE
INTRODUCTION
La dendrologie - du grec dendron signifiant « arbre » et logos signifiant « discours, science »
- est la science de reconnaissance (et classification) des arbres et plus généralement la
science des végétaux ligneux.
Le terme « dendron » se retrouve dans le nom de différentes plantes :
Rhododendron (rhodon = rose + dendron) : Littéralement « arbre à roses ». Arbuste à feuilles
persistantes et de couleurs variées
Philodendron (philos = ami + dendron) : Plante grimpante, mais à l'origine, qui aime les
arbres puisqu'elle s'enroule autour en grandissant.
Leur nombre est difficile à déterminer, mais à la date de 2010, il existait entre 300 000 et 315
000 espèces de plantes connues, dont la grande majorité, entre 260 000 et 290 000, seraient
spermatophytes.
Les spermaphytes, ou spermatophytes (Spermatophyta), sont les plantes qui produisent des
graines
1.1- DEFINITIONS
AIRE DE REPARTITION
L’aire de répartition, appelée aussi aire de distribution ou simplement distribution, est la
zone délimitant la répartition géographique d'une espèce vivante ou de toute autre unité
taxonomique qui inclut la totalité de ses populations.
L'aire d'une espèce peut être continue ou au contraire disjointe (répartition
en métapopulations).
L'étude descriptive de la répartition géographique des espèces vivantes est la géonémie et
celle explicative de ses causes est la chorologie.
Les aires de répartition grandissent et se réduisent au fur et à mesure de l'évolution et de la
disparition de certaines populations.
Pour des espèces existant depuis longtemps, elles ont aussi évolué avec la dérive des
continents et selon les grands changements climatiques (cycles glaciaire et interglaciaire,
etc.)
Plus récemment, des changements chorologiques dus à l'homme sont observés, avec la
modification des ressources halieutiques (surpêche), le réchauffement climatique et peut
être des phénomènes plus locaux (microclimats) qui ne permettent plus la survie de
certaines espèces ou qui dégradent leurs couloirs biologiques.
Le terme "races géographiques" résulte d'une différenciation plus ou moins poussée
d'espèces ayant une vaste aire naturelle. Ces espèces sont dites "plastiques" ou
"tolérantes", car elles s'accommodent à des conditions climatiques très différentes.
Les essences dites "naturalisées" sont des essences introduites par l'homme dans des
régions différentes de leur pays d'origine, elles s'y comportent comme des essences
spontanées, car elles y trouvent des conditions climatiques analogues.
ENDEMISME
L'endémisme caractérise la présence naturelle d'un groupe biologique exclusivement dans
une région géographique délimitée. Ce concept, utilisé en biogéographie, peut s'appliquer
aux espèces comme aux autres taxons et peut concerner toutes sortes d'êtres
vivants : animaux, végétaux ou autres.
Une espèce endémique (ou un taxon endémique) l'est obligatoirement par rapport à un
territoire nommé : le koala est endémique de l'Australie, le cyprès de Lambert est un arbre
endémique de la Californie (même s'il a ensuite été planté dans le monde entier), l'arganier est
un arbre endémique du Maroc et d'une partie de l'Algérie.
Les espèces endémiques d'une aire géographique forment un sous-ensemble
des espèces présentes naturellement sans que l'homme en soit la cause,
appelées espèces indigènes. Mais de nombreuses espèces indigènes peuvent ne pas être
endémiques si elles existent naturellement dans d'autres régions de la planète.
Le taux d’endémisme est l'un des indicateurs et éléments d'appréciation de la biodiversité ;
par exemple, pour l'Europe, quatre espèces endémiques européennes sur cinq vivent dans la
seule zone méditerranéenne, aire biogéographique plus de 50 % des 25 000 espèces
de phanérogames et de cryptogames vasculaires vivent (chiffre à comparer aux 15 000
espèces de la flore supérieure d'Australie, qui vivent sur une aire trois fois plus vaste). C'est
pourquoi la Méditerranée et ses abords sont considérés comme l'un
des « hotspots » planétaires pour la biodiversité.
LA VICARIANCE
La vicariance est un phénomène écologique, biologique et géologique causant la séparation
d’une population ancestrale (ancienne) en plusieurs populations dérivées suite à la formation
d’une barrière, c'est-à-dire un facteur qui interrompt le flux génétique entre ces populations et
les isole en aires géographiques initialement plus réduites que celle d’origine. La spéciation
par vicariance a lieu lorsque cette barrière persiste suffisamment longtemps. Il s’agit alors
d’un cas particulier de spéciation allopatrique. Des taxons vicariants sont donc des
taxons phylogénétiquement proches mais vivant dans des aires géographiques différentes.
Le processus de vicariance s’oppose à celui de la dispersion. En effet, dans le cas de la
vicariance, les taxons sont isolés suite à la formation de la barrière tandis que dans le
processus de dispersion, les individus colonisent une nouvelle aire en franchissant (activement
ou non suivant leur capacité) cette barrière. Bien que ces deux processus ne soient pas
incompatibles, les biogéographes de la vicariance n’attribuent qu’une faible importance à la
dispersion, car elle est considérée comme un phénomène dépendant de chaque espèce et elle
ne peut expliquer les références générales.
DISTRIBUTION NATURELLE DES ESPECES
En biogéographie, une espèce est définie comme indigène à une région donnée ou à
un écosystème si sa présence dans cette région est le résultat de processus naturels, sans
intervention humaine.
Chaque organisme naturel (par opposition à un organisme domestiqué) a sa propre
distribution dans laquelle il est considéré comme indigène. À l'extérieur de cette zone de
distribution naturelle, une espèce peut être introduite par l'activité humaine; c'est alors
une espèce introduite.
Une espèce indigène n'est pas nécessairement endémique. En biologie et en écologie,
endémique signifie exclusivement natal au biotope d'un endroit spécifique.
Les termes endémiques et indigènes n'impliquent pas qu'un organisme est nécessairement issu
de l'endroit ou il a été trouvé.
AMELIORATION DES ESPECES
La variabilité entre races géographiques affecte également des caractères offrant une prise
importante à la sélection naturelle, tels que la croissance, la forme ou la résistance aux
insectes. Elle concerne aussi d’autres caractères à forte valeur adaptative tels que la résistance
1 / 42 100%
Study collections
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !