des bits, de calculer ou de comparer des valeurs à l'aide des registres internes du processeur.
Système d’exploitation
Le système d'exploitation qui se trouve juste au-dessus, offre aux programmeurs et aux utilisateurs un ensemble de fonctions du genre « lire le fichier » ou « afficher
à l’écran ». Il s'agit ici d'un niveau d'abstraction élevé qui évite ainsi au programmeur de devoir écrire, par exemple, du code pour déplacer les têtes de lecture d'un
disque rigide. Il s'agit du niveau d'exécution des pilotes de périphériques (contrôleurs d'interruptions, de disques, de carte graphique, ...).
En haut de la hiérarchie, il y a la couche où l'on retrouve les interpréteurs de commandes, les compilateurs et les logiciels d’application. Il est clair que ces
programmes ne font pas partie du système d'exploitation, même s'ils sont livrés avec celui-ci dans bien des cas.
Logiciels d’application
Finalement, au-dessus de toutes ces couches se trouvent les logiciels d’application qui permettent à un utilisateur d’effectuer des tâches particulières sans qu'il ait à
tenir compte des couches inférieures.
Fonctions d'un système d'exploitation
Aujourd'hui, l'informatique, aussi bien dans les entreprises que dans l'enseignement, utilise des machines plus petites fonctionnant avec des systèmes d'exploitation à
caractère universel. Parmi ces systèmes d'exploitation, deux se distinguent particulièrement, un système mono-utilisateur, Windows, et un autre multi-utilisateurs et
multi-tâches, Unix. D'une manière contestable, on peut affirmer que le premier système est destiné à des ordinateurs individuels, tandis que l'autre est réservé au
travail en groupe.
Parmi les nombreux systèmes d’exploitation, Unix/Linux est celui qui offre le plus de richesse, le plus d'homogénéité et le plus de souplesse. Pour cette raison, dans
ce livre, Linux a été choisi comme système d'exploitation pour illustrer les concepts théoriques. Par ailleurs, le système MS-DOS puis Windows, en évoluant, ont
incorporé beaucoup de caractéristiques de Unix/Linux.
On peut diviser les fonctions des systèmes d'exploitation classiques en quatre parties principales :
La gestion des processus (programmes).1. La gestion de la mémoire.2. Le système de fichiers.3. La gestion des entrées/sorties.4.
Les systèmes d'exploitation modernes intègrent par ailleurs d'autres caractéristiques. Ces dernières concernent notamment deux évolutions majeures des systèmes
informatiques. La première est l'interconnexion des différentes machines et des différents systèmes par des réseaux locaux ou étendus. La seconde est la disparition
des écrans de texte et leur remplacement par des dispositifs à fenêtres multiples disposant de propriétés graphiques.
Historique des systèmes d'exploitation
L’histoire de l’informatique est très brève – les ordinateurs sont nés avec la seconde guerre mondiale – et pourtant, elle a connu de grandes évolutions. L'historique
des systèmes d'exploitation est intimement liée à l'évolution de l’informatique. Cette évolution est séparée en 4 grandes étapes :
Première génération (1945-55) : les tubes à vide.1. Deuxième génération (1955-65) : les transistors et le traitement par lots.2. Troisième génération (1965-80) : les circuits intégrés et la multiprogrammation.3. Quatrième génération (1980-aujourd’hui) : les micro-ordinateurs4.
Première génération (1945-55) : les tubes à vide
En 1946, le premier ordinateur ne comportant plus de pièces mécaniques est créé grâce à J. Mauchly et J. Presper Eckert : l’ENIAC (Electronic Numerical
Integrator And Computer). Il est composé de 180 000 tubes à vide et occupe 1500 m². Son principal inconvénient est sa programmation : il était uniquement
programmable manuellement avec des commutateurs ou des câbles à enficher.
Note : La première erreur informatique est due à un insecte qui, attiré par la chaleur, était venu se loger dans les tubes à vide et avait créé un court-circuit. Le mot
« bug » (insecte en anglais), est resté pour nommer une erreur informatique.
Deuxième génération (1955-65) : les transistors et le traitement par lots
En 1948, le transistor est créé par la firme Bell Labs grâce aux ingénieurs John Bardeen, Walter Brattain et William Shockley. Le transistor permet de rendre les
ordinateurs moins encombrants et moins gourmands en énergie électrique : c’est la révolution dans l’histoire de l’informatique. Ce n’est qu’en 1960 qu’IBM
commercialise l’un des premiers ordinateurs à base de transistors, l’IBM 7000.
C’est aussi à cette époque que les premiers systèmes d’exploitation sont apparus tel FMS (the Fortran Monitor System) et IBSYS (IBM’s operating System),
utilisant le traitement par lots pour gérer l’exécution des programmes qui se fait maintenant de façon autonome.
Troisième génération (1965-80) : les circuits intégrés et la multiprogrammation
Le circuit intégré est mis au point en 1958 par Texas Instrument. Il permet de réduire encore la taille des ordinateurs en intégrant plusieurs transistors dans le même
composant électronique. Avec cette nouvelle génération d’ordinateurs, une nouvelle génération de systèmes d’exploitation mettant en application le concept de
multiprogrammation fait son apparition.
Les premiers travaux sur MULTICS, l'ancêtre d'Unix, sont dus à Ken Thompson pour le compte de Bell Laboratories, AT&T, General Electric et le Massachusetts
Institute for Technology.
En 1970, une première version d'Unix voit le jour. Elle fonctionne sur une machine PDP-7 de Digital Equipment. Les principales caractéristiques de ce système sont
les suivantes :
Gestion de fichiers sous forme d'une hiérarchie de répertoires.
Entrées/sorties gérées de la même façon pour les fichiers, les processus (ou programmes) et les périphériques.
Le système d'exploitation GNU-Linux/Version imprimable — Wikilivres https://fr.wikibooks.org/w/index.php?title=Le_système_d'exploitation...
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