L’énergie est défini par la puissance fois le temps E(joules)=P*T. Ce pulse de puissance
représente une certaine énergie, donnée pour 0.5 mJ (0.0005 joules) sur le modèle Cerion.
L’énergie fournit par ce pulse est donc représenté par la puissance fois le temps, donc par
l’aire sous la courbe (on somme toutes les puissances correspondantes chacune à un temps
précis Etotal=Pb*Tb+Pa*Ta+Pc*Tc….)
On approxime la courbe à un triangle, l’aire d’un triangle vaut B*H/2, la base vaut 2T1/2, et la
hauteur Pmax. L’énergie vaut donc
E=Pmax*T1/2
En fait, les 2W de la machines correspondent à la puissance moyenne du laser que l’on
calcule par le nombre d’impulsion par seconde multiplié par l’énergie de chaque impulsion, le
tout divisé par le temps où le laser à fournit toute cette énergie, soit 1 seconde. La fréquence
du laser étant de 2000 hertz, 2000 impulsions apparaissent en une seconde. Mais chaque
impulsion à un temps très très court (en nanoseconde), il y a donc entre 2 impulsions, rien, pas
de puissance, que l’on prend en compte en calculant la puissance moyenne, qui reste faible
(2W).
Mais la puissance maximale, au sommet de l’impulsion est bien plus supérieure à la valeur de
puissance moyenne (plusieurs kilowatts).
L’énergie délivré par le laser est toujours constante et vaut
E=Pmax*T1/2
Si le temps de l’impulsion est extrêmement court (de l’ordre de la nanoseconde, disons 10 ns
en comparant aux modèles du labo), pour que l’énergie du pulse soit égal à 0.0005 joules, il
faut que Pmax=0.0005/0.0000000001 =5x106 Watt !
Le fait de pulser un laser permet d’atteindre des puissances « crête » Pmax très élevés en des
temps très court, pour la même énergie par impulsion. Cette puissance de crête maximale va
être très utile pour passer le seuil de dommage du matériau (voir plus loin).
Ainsi, et je pense que c’est l’ordre de grandeur de la machine, la puissance de crête d’une
impulsion vaut quelque mégawatt, et cela sera suffisant pour opérer une transformation du
verre