
Dossier de presse – Acquisition de Protéus par PCAS – Biodiversité et Chimie Verte, 20 octobre 2010 
 
 
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LA BIODIVERSITE   
AU SERVICE DE LA CHIMIE VERTE  
 
 
La  10ème  Conférence  des  parties  de  la  Convention  sur  la 
biodiversité  (CBD1)  se  tient  cette  semaine  et  jusqu'au  29 
octobre à Nagoya au Japon.  Lorsqu’on parle de biodiversité, 
on  pense  généralement  aux  plantes,  animaux  terrestres, 
marins  ou  aériens  vivant  à  notre  échelle.  Mais  la  diversité 
des  microorganismes  surpasse  celle  des  organismes 
supérieurs.  Ces  habitants  invisibles  de  notre  planète 
représentent en réalité  un  pourcentage  très  important de la 
biomasse  globale2.  Cette  biodiversité  microbienne  est  aussi 
un enjeu industriel pour le secteur de la chimie. 
 
Si la conférence de Nagoya est le point fort de l’année de la 
biodiversité proclamée par les Nations Unies, pour PCAS, un des 
points forts de l’année aura été l’acquisition de Protéus, une société 
de biotechnologie qui a construit ce qui est probablement 
aujourd’hui la plus grande collection au monde de biodiversité 
microbienne en provenance d’environnements extrêmes. D’où vient 
cet intérêt d’un chimiste pour la biodiversité ? 
Pour le chimiste, ces microorganismes sont de véritables « usines 
cellulaires », capables de produire une extraordinaire variété de 
molécules complexes dans des conditions extrêmes. Ces usines 
cellulaires fonctionnent en effet dans des conditions très hostiles à 
la vie. Fortes températures, froids très intenses, milieux très acides 
ou très alcalins, ou encore en présence de très fortes concentrations 
de sels, rien ne semble les rebuter. Le monde des extrémophiles est 
un monde au superlatif ! 
« La collection de micro-organismes de Protéus contribue à la 
préservation de la biodiversité en l’inventoriant et en assurant sa 
conservation de manière pérenne » souligne Gilles Ravot, Président  
- directeur général de Protéus. « Dans le domaine microbien, la 
bioprospection est elle-même extrêmement respectueuse de 
l’environnement grâce d’une part, aux méthodes d’échantillonnage 
et d’autre part, à la possibilité de cultiver au laboratoire ces micro-
organismes. Il n’est donc jamais besoin de faire de nouveaux 
prélèvements environnementaux pour pouvoir en disposer 
industriellement. » 
   
                                                           
1 Pour en savoir plus sur la CBD, cf. : Camille Tichet, Hong Khanh Nguyen, 
Sefia El Yaakoubi et Jean-François Bloch. Commercial product exploitation 
from marine microbial biodiversity: some legal and IP issues. Microbial 
Biotechnology (2010) 3(5), 507–513. 
2  La masse de matière cellulaire bactérienne pourrait même être égale à 
celle des plantes. Cf. Whitman, W.B. et al Prokaryotes: The unseen majority. 
Proc. Natl. Acad. Sci. USA, (1998) 95,6578–6583. 
Les extrémophiles :  
un monde au superlatif 
A peine 1% de la biodiversité 
microbienne de notre planète a été 
jusqu'ici étudiée. Cette moderne 
terra incognita représente un 
immense réservoir de composés 
d'intérêt industriel. La collection de 
Protéus est d’une diversité 
spectaculaire. Un réseau 
international de collaborations 
scientifiques exclusives a permis à 
Protéus de constituer cette 
collection unique au monde. 
Certains micro-organismes 
proviennent de zones 
hydrothermales sous-marines 
abyssales, à proximité des fameux « 
fumeurs noirs » que le sous-marin 
Le Nautile de l’IFREMER a pu 
explorer, à plus de 4000 m sous la 
surface des eaux. D’autres 
proviennent d’environnements 
salés comme la Mer Morte, de 
zones volcaniques de la presqu’île 
du Kamtchatka, de régions 
antarctiques ou encore du Grand 
Bassin Artésien d’Australie.  
Contact : Gilles Ravot 
Protéus 
70, allée Graham Bell 
Parc Georges Besse 
30000 Nîmes 
www.proteus.fr 
 
PCAS 
23, rue Bossuet 
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