par les conduits techniques. Les fourmis vont chercher l’eau
au niveau des fuites et des points de condensation.
Elles peuvent survivre aux basses températures pendant de
longues périodes, les ouvrières continuant leur activité de
recherche de nourriture.
Le développement correct se fait aux alentours de 18°C mais à
30°C le développement est optimal.
Les infestations dans les bâtiments sont peu concernées par
les saisons, bien qu’accélérées en fonction du chauffage
l’hiver.
IMPORTANCE
Les ouvrières provoquent une nuisance en ce sens qu’elles se
déplacent partout à la recherche de nourriture, de préférence
sucrée.
Dans les jardins, leurs excavations autour des racines des
plantes assèchent excessivement le sol. Elles élèvent aussi des
pucerons, eux-mêmes des ravageurs, pour consommer les
sécrétions de miellats que ces derniers produisent.
D’un autre côté, elles peuvent être utilisées comme
prédateurs d’autres insectes et comme éboueurs.
Leur présence est très mal considérée et sont susceptibles de
dégrader les denrées alimentaires.
Les ouvrières provoquent une nuisance en ce sens qu’elles se
déplacent partout à la recherche de nourriture, en suivant des
chemins tracés avec des molécules odorantes. Bien
qu’omnivore, elles ont tendance à préférer les nourritures à
base de protéines. Elles se nourrissent de viande, de fromage,
de graisse, de sucre, de miel,…
Dans les hôpitaux, elles consomment également du sang, des
liquides nutritionnels de perfusion, des vomissures, etc…
Les vêtements et le linge peuvent aussi être infestés. Certains
matériaux peuvent être endommagés par les pièces buccales
des fourmis, et il arrive qu’elles s’attaquent aux enfants,
surtout à leurs paupières.
Les fourmis attaquent aussi les emballages et pénètrent à
l’intérieur des poches plastiques contenants pansements et
instruments.
Les fourmis pharaons constituent une menace pour la santé.
Des organismes pathogènes peuvent être transférés par voie
mécanique lorsque les fourmis se nourrissent dans des
endroits souillés tels que poubelles, drains, etc…
Leur capacité à infester des produits stériles en hôpitaux est
d’importance capitale.
CYCLE DE VIE
Le comportement grégaire des fourmis a provoqué la mise en
place d’un système de castes, dans lequel les individus sont
responsables de tâches spécialisées au sein de la
communauté.
Les ouvrières (stériles) construisent et agrandissent le nid,
s’occupent des formes larvaires, cherchent de la nourriture et
deviennent alors des ravageurs.
Les reines n’assurent aucune tâche et restent presque
exclusivement à l’intérieur du nid. Les accouplements entre
individus sexués se produisent lors des envols.
Ces essaims spectaculaires concernent de grand nombre de
fourmis. L’essaim ne persiste que 1 ou 2 heures.
Après l’accouplement, les mâles meurent, les femelles
perdent leurs ailes et creusent un terrier dans le sol où elles
passent l’hiver.
La ponte commence au début du printemps et l’éclosion 3 à 4
semaines plus tard et donne naissance à des larves apodes.
Les larves sont nourries par les sécrétions salivaires de la reine
jusqu’à complet développement. Elles deviennent alors
nymphes.
De ces pupes provient la première génération d’ouvrières. Il
faudra alors attendre plus longtemps avant qu’apparaissent
les formes sexuées.
Le cycle dure environ 2 mois. Dans des conditions favorables,
Les fourmis pharaons sont des insectes sociaux et vivent en
colonies. Ces dernières peuvent compter de quelques dizaines
d’individus à 300.00. Les colonies sont constituées d’ouvrières
(stériles), de mâles et de reines fertiles. Généralement,
plusieurs reines cohabitent dans une même colonie. Ces
reines peuvent être remplacées, si bine qu’une colonie peut
avoir une durée de vie infinie.
La création de nouvelles colonies se fait par bouturage,
phénomène amplifié par la dislocation des nids. Ce
mécanisme est réalisée par des fourmis adultes avec parfois la
participation des reines. Les ouvrières transportent les larves
dans un autre site où elles élèvent des reines et des mâles.
Des nids provisoires sont ainsi crées dans l’attente de la
découverte d’une zone d’implantation favorable. Si ces
installations sont réalisées dans des équipements mobiles, la
diffusion sera amplifiée.
Les ouvrières fournissent la nourriture à toute la colonie et
assurent l’entretien du nid. Seulement 5 à 10% des ouvrières
s’occupent de la nourriture. Les mâles fertiles et les reines
sont issus de larves nourries spécifiquement dans ce but. On
n’a jamais observé d’envol d’essaims. L’accouplement a lieu
dans le nid et dans les interstices de construction. Chaque
reine peut pondre jusqu’à 300 œufs. Ces derniers éclosent
pour donner naissance à des larves apodes qui sont nourries