Partenaire de votre santé, votre pharmacien vous conseille et vous délivre des produits adaptés à votre cas. Les éléments d’information supplémentaires apportés par cette fiche ne peuvent se substituer à l’avis d’un professionnel de santé connaissant votre situation particulière. ----- Votre pharmacien ------ Il existe environ 200 sortes de virus respiratoires à l'origine d'épidémies de rhumes toute l'année, mais plus souvent à l'automne et en hiver. Ces virus respiratoires extrêmement contagieux se transmettent d'une personne à l'autre par : Les éternuements et la toux qui projettent dans l'air des milliers de goutelettes nasales "bourrées" de particules virales Le contact direct (mains après mouchage, baisers …) Les virus pénètrent dans les fosses nasales où ils trouvent d'excellentes conditions de température et d'humidité pour se multiplier en grand nombre. Ils déclenchent une réaction inflammatoire de la muqueuse nasale, à l'origine des symptômes bien connus de rhinite : Eternuements réflexes pour expulser les agresseurs Ecoulement nasal (rhinorrhée) lié à l'hypersécrétion des glandes à mucus Congestion ("nez bouché") liée à l'œdème local qui fait "gonfler" la muqueuse Perte d'odorat Ces signes d'un début de rhume sont rapidement accompagnés d'autres symptômes désagréables. Chez un adolescent ou un adulte en bonne santé, les symptômes passagers du rhume peuvent être mieux supportés grâce aux traitements conseillés par les pharmaciens. Ce n'est qu'en cas de mauvaise évolution que le recours au médecin est nécessaire. En particulier, il est inutile de courir chez son médecin pour demander un traitement antibiotique dans l'espoir que le rhume passera plus vite ou sera moins pénible. Les antibiotiques : Sont actifs contre les bactéries, mais ne peuvent rien contre les virus du rhume Doivent uniquement être pris à juste titre, c'est à dire si le rhume se complique et si le médecin le juge nécessaire La surconsommation injustifiée d'antibiotiques entraîne des résistances bactériennes qui annulent leur efficacité future. Connaître les symptômes normaux d'un rhume Le mal de gorge, une voix un peu éraillée, des larmoiements, l'impression passagère " d'oreilles bouchées ", une petite toux sèche et un malaise général (quelques frissons, courbatures, maux de tête ...) font partie des signes rapidement associés à la rhinite. Même s'ils sont gênants, tous ces symptômes sont normaux, tant qu'ils sont légers ou modérés et transitoires. Le mal de gorge Il est dû à l'inflammation de la muqueuse du pharynx qui est en continuité avec celle du nez. La muqueuse est d'autant plus irritée que : L'on renifle au lieu de se moucher, ce qui fait couler les sécrétions dans la gorge L'on respire par la bouche (nez bouché), ce qui l'assèche Informations de publication Médecin rédacteur Dr Laurence MIR McCann Santé Multimédia Partenaire de votre santé, votre pharmacien vous conseille et vous délivre des produits adaptés à votre cas. Les éléments d’information supplémentaires apportés par cette fiche ne peuvent se substituer à l’avis d’un professionnel de santé connaissant votre situation particulière. ----- Votre pharmacien ------ (Suite) L'impression d'oreilles bouchées Elle est due à l'inflammation de la muqueuse des trompes d'Eustache qui relient les oreilles au fond de la gorge. Les trompes d'Eustache sont des conduits très étroits, donc facilement obstrués par l'œdème. La toux C'est un réflexe protecteur destiné à libérer les voies aériennes de tout ce qui les irrite et les encombre. La toux sèche, irritative, réflexe, est déclenchée par l'inflammation du pharynx et du larynx. Il existe en effet des "détecteurs d'intrus" dès ce niveau et pas seulement dans les bronches. Les autres symptômes L'infection virale peut entraîner une réaction générale avec des frissons, une fatigue et parfois un peu de fièvre, quelques courbatures, des maux de tête légers ... L'évolution normale du rhume Un rhume dure habituellement entre 5 et 10 jours. Les sécrétions nasales d'abord claires comme de l'eau et abondantes deviennent ensuite plus épaisses, jaune verdâtre, pour quelques jours avant de se tarir complètement. De même, la toux qui était sèche peut devenir temporairement grasse et permettre d'évacuer des sécrétions devenues plus épaisses et adhérentes. Cette évolution de fin de rhume est normale et ne signifie pas qu'il faille prendre des antibiotiques. Les complications possibles du rhume L'agression virale détruit des cellules, abîme la muqueuse respiratoire et la fragilise vis-à-vis d'autres agresseurs. Dans les suites immédiates d'un rhume, des bactéries respiratoires peuvent profiter de cet état de faiblesse passager pour attaquer à leur tour. Il s'agit alors d'une surinfection bactérienne qui nécessite une consultation médicale et un traitement éventuel par antibiotiques. Une telle complication peut être suspectée si : Le rhume "traîne" péniblement ou semble s'aggraver au lieu que les symptômes régressent dans la semaine Une fièvre apparaît en cours de rhume Les complications les plus fréquentes d'un rhume sont La sinusite Elle se signale par un mouchage franchement sale et épais qui persiste. Il est accompagné d'une obstruction nasale et de douleurs ou sensation de pesanteur des sinus de la face (sinus maxillaires au niveau des pommettes ou sinus frontaux au niveau des sourcils), de fièvre et maux de tête. La bronchite Elle se traduit par une toux grasse, productive, avec des crachats sales et épais. Il peut s'y associer une fièvre, des difficultés respiratoires, une gêne thoracique. L'otite Elle doit être suspectée en cas de douleurs des oreilles (ou d'une seule) et encore plus en cas d'écoulement. Informations de publication Médecin rédacteur Dr Laurence MIR McCann Santé Multimédia