Le résultat est glaçant, sauf qu’il faudrait trouver une analogie thermique
parfaitement inversée
Pour modéliser les températures futures, Alder s’est servi du
, un modèle de circulation générale produit par le et
cofinancé par la et le département américain de l’Énergie. Grâce au ,
des chercheurs peuvent concevoir des simulations informatiques du climat mondial –passé, présent
et futur– tout en prenant simultanément en compte l’atmosphère, la banquise et les surfaces
océaniques et terrestres de la planète.
En plus du , Alder s’est servi du scénario établi par le , selon lequel les émissions de
gaz à effet de serre continueront à suivre leur bonhomme de chemin et atteindront en 2100 une
concentration atmosphérique quatre fois supérieure à celle que nous observons actuellement.
Globalement, le est le scénario du pire –d’autres estiment que les émissions
diminueront de manière significative au cours du siècle prochain– mais la question n’est pas de
savoir si les températures (et le niveau de la mer) continueront à grimper d’ici la fin du siècle, mais
jusqu’où.
En bref, grâce à Hawkins et l’, nous pouvons visualiser d’une manière claire, ostensible et facile
à comprendre le réchauffement climatique. Une spirale de la mort que vous pouvez même coupler à
son homologue concernant la banquise!
Si les implications de la spirale sont alarmantes, les températures prévues ne sont pas encore
garanties. La première spirale de Hawkins prend en compte le seuil des 1,5 et 2°C d’augmentation
de la température ratifié lors de la COP21. Reste que consigner le réchauffement climatique en-deçà
des 1,5°C est sans doute d’ores et déjà impossible; selon un rapport de , qui se fonde
sur les données de la et de la , nous avons dépassé la limite en février. Et, comme le
résume Climate Central "".
Mais s’il nous est possible de réduire nos émissions pour nous placer dans l’un des scénarios
"", comme le , nous avons toutes les chances de limiter la hausse des températures
sous le seuil des 1,5°C.
Jessie Guy-Ryan
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