Des alliages à base d’argent, tels que par
exemple AgNi (argent-nickel), sont utilisés
comme matériau de contact pour la majorité
des types de relais disponibles.
Lorsqu’un relais est activé, l’application de
la tension sur la bobine d’excitation avec un
noyau de fer provoque un champ magnétique,
après quoi la partie mobile, ladite armature, et
les contacts qui y sont reliés sont amenés dans
leur position de travail. Pendant le processus
de commutation, au moment de l’approche
des lames de contact, une étincelle se pro-
duit. Celle-ci s’intensifie encore en raison du
rebond inévitable du contact. La chaleur ainsi
produite peut provoquer la liquéfaction du
matériau du contact. En fonction du niveau du
courant qui circule à cet instant, il peut résulter
une soudure des deux lames de contact.
Ultérieurement, lors du retrait de la tension de
commande, le résultat devient évident dans
la mesure où celles-ci ne se détachent plus.
Plus l’étincelle, plus exactement son énergie
et la probabilité de fusion des contacts, sont
grands, plus les courants sont élevés au mo-
ment du processus de commutation.
La cause des courants de commutation éle-
vés se trouve dans les condensateurs qui sont
utilisés dans les ballasts électroniques en
fonction de l’étage de redresseur aux fins du
lissage et en tant que réservoir d’énergie.
En partant du principe qu’un condensateur est
totalement déchargé lors de la commutation,
il peut se produire, pendant les premières
microsecondes du chargement du condensa-
teur, un courant qui ressemble à un courant
de court-circuit. Les courants d’appel se
produisent en principe aussi avec les sources
lumineuses traditionnelles. La résistance au
froid d’une lampe à incandescence ne s’élève
qu’à environ 7% de la valeur de résistance en
fonctionnement à chaud.
Il en résulte des courants de commutation à
hauteur de 15 fois le courant nominal. Cet
effet s’intensifie encore avec les lampes à
économie d’énergie en raison de l’utilisation
de condensateurs dans le ballast électronique.
Si maintenant de plus grandes unités
d’éclairage doivent être commutées ensemble,
cet effet de courants de commutation élevés se
cumule encore davantage.
Le Groupe ComatReleco relève depuis tou-
jours de tels défis techniques et propose une
gamme de produits intéressants qui peuvent
être utilisés dans les conditions décrites.
Le nouveau CIM14 a été spécialement déve-
loppé pour le secteur de l’éclairage. Il dispose
de dix fonctions de temporisation, notamment
une minuterie et dispositif automatique pour
cage d’escalier et est équipé d’un précontact
au tungstène (W / AgSnO2) qui présente un
plus haut point de fusion par rapport aux al-
liages traditionnels à base d‘argent. Celui-ci
permet de commuter des courants de jusqu’à
165 A pendant 20 mS et, voire même, de 800
A pendant 200 uS. Le relais enfichable C7-
W10 qui peut être utilisé de manière extrême-
ment flexible en combinaison avec différents
types de culots atteint des valeurs similaires.
Les contacteurs de la série RIC, disponibles
dans les variantes de 20 A, 25 A, 40 A et 63 A
s’avèrent être une alternative rentable, notam-
ment pour les grandes installations.
Explication avEc l’ExEmplE
du ballast élEctroniquE
la basE Et pourtant:
cEla pEut êtrE évité
Le déroulement de la phase de planification
d’une installation est généralement bien
connu: les relais sont dimensionnés en tenant
comptes des normes applicables et des don-
nées nominales pour la durée de fonctionne-
ment de l’unité d’éclairage à mettre en circuit.
Ils sont ultérieurement intégrés sur le site
d’utilisation, mis en service et après une courte
durée, il ne se passe plus rien – et ce après
seulement quelques cycles de commutation.
Les contacts du relais ne reviennent plus dans
la position de repos, la lumière continue de
brûler de plus belle. Il en résulte des contrari-
étés, des frais de réparation et des questions
de responsabilité.
comat aG | www.comat.ch | 3076 Worb | T 031 838 55 77 | Management de Produits Comat | 3.12.2012
Dans la technique d’éclairage moderne, les lampes à décharge de gaz fonctionnent via des ballasts électroniques
(BE). Il en résulte des degrés d’efficacité supérieurs à 90 % en fonction de la marque. La conception de ces ballasts
électroniques impose toutefois de hautes exigences pour les contacts des relais utilisés.
courants d’appEl trop élEvés lors
dudémarraGE dE l’éclairaGE
RIC20, CIM14, C7-W10