Courants d’appel trop élevés lors dudémarrage de l’éclairage Dans la technique d’éclairage moderne, les lampes à décharge de gaz fonctionnent via des ballasts électroniques (BE). Il en résulte des degrés d’efficacité supérieurs à 90 % en fonction de la marque. La conception de ces ballasts électroniques impose toutefois de hautes exigences pour les contacts des relais utilisés. Le déroulement de la phase de planification d’une installation est généralement bien connu: les relais sont dimensionnés en tenant comptes des normes applicables et des données nominales pour la durée de fonctionnement de l’unité d’éclairage à mettre en circuit. Ils sont ultérieurement intégrés sur le site d’utilisation, mis en service et après une courte durée, il ne se passe plus rien – et ce après seulement quelques cycles de commutation. Les contacts du relais ne reviennent plus dans la position de repos, la lumière continue de brûler de plus belle. Il en résulte des contrariétés, des frais de réparation et des questions de responsabilité. RIC20, CIM14, C7-W10 La base Explication avec l’exemple Et pourtant: cela peut être évité du ballast électronique Des alliages à base d’argent, tels que par exemple AgNi (argent-nickel), sont utilisés comme matériau de contact pour la majorité des types de relais disponibles. La cause des courants de commutation élevés se trouve dans les condensateurs qui sont utilisés dans les ballasts électroniques en fonction de l’étage de redresseur aux fins du lissage et en tant que réservoir d’énergie. Lorsqu’un relais est activé, l’application de la tension sur la bobine d’excitation avec un noyau de fer provoque un champ magnétique, après quoi la partie mobile, ladite armature, et les contacts qui y sont reliés sont amenés dans leur position de travail. Pendant le processus de commutation, au moment de l’approche des lames de contact, une étincelle se produit. Celle-ci s’intensifie encore en raison du rebond inévitable du contact. La chaleur ainsi produite peut provoquer la liquéfaction du matériau du contact. En fonction du niveau du courant qui circule à cet instant, il peut résulter une soudure des deux lames de contact. Ultérieurement, lors du retrait de la tension de commande, le résultat devient évident dans la mesure où celles-ci ne se détachent plus. Plus l’étincelle, plus exactement son énergie et la probabilité de fusion des contacts, sont grands, plus les courants sont élevés au moment du processus de commutation. En partant du principe qu’un condensateur est totalement déchargé lors de la commutation, il peut se produire, pendant les premières microsecondes du chargement du condensateur, un courant qui ressemble à un courant de court-circuit. Les courants d’appel se produisent en principe aussi avec les sources lumineuses traditionnelles. La résistance au froid d’une lampe à incandescence ne s’élève qu’à environ 7% de la valeur de résistance en fonctionnement à chaud. Il en résulte des courants de commutation à hauteur de 15 fois le courant nominal. Cet effet s’intensifie encore avec les lampes à économie d’énergie en raison de l’utilisation de condensateurs dans le ballast électronique. Si maintenant de plus grandes unités d’éclairage doivent être commutées ensemble, cet effet de courants de commutation élevés se cumule encore davantage. Le Groupe ComatReleco relève depuis toujours de tels défis techniques et propose une gamme de produits intéressants qui peuvent être utilisés dans les conditions décrites. Le nouveau CIM14 a été spécialement développé pour le secteur de l’éclairage. Il dispose de dix fonctions de temporisation, notamment une minuterie et dispositif automatique pour cage d’escalier et est équipé d’un précontact au tungstène (W / AgSnO2) qui présente un plus haut point de fusion par rapport aux alliages traditionnels à base d‘argent. Celui-ci permet de commuter des courants de jusqu’à 165 A pendant 20 mS et, voire même, de 800 A pendant 200 uS. Le relais enfichable C7W10 qui peut être utilisé de manière extrêmement flexible en combinaison avec différents types de culots atteint des valeurs similaires. Les contacteurs de la série RIC, disponibles dans les variantes de 20 A, 25 A, 40 A et 63 A s’avèrent être une alternative rentable, notamment pour les grandes installations. COMAT AG | www.comat.ch | 3076 Worb | T 031 838 55 77 | Management de Produits Comat | 3.12.2012