CHAPITRE 5
STRUCTURE DE L’ATOME ET PÉRIODICITÉ
QUESTIONS
15. La longueur des différents blocs d’éléments dans le tableau périodique est déterminée par le
nombre d’électrons qui peuvent occuper les orbitales spécifiques.
Dans le bloc s, on a 1 orbitale (ℓ = 0, mℓ = 0) qui peut contenir deux électrons ; la longueur
du bloc s est de deux éléments. Pour le bloc f, il y a 7 orbitales f dégénérées (ℓ = 3, mℓ = -3,
-2, -1, 0, 1, 2, 3), de sorte que le bloc f est constitué de 14 éléments. Le bloc g correspond à
ℓ = 4. Le nombre d’orbitales g dégénérées est de 9. Cela est dû aux 9 valeurs possibles de
mℓ quand ℓ = 4 (mℓ = -4, -3, -2, -1, 0, 1, 2, 3, 4). Avec 9 orbitales, chacune contenant deux
électrons, le bloc g comporterait 18 éléments. Pour le bloc h, ℓ = 5, mℓ = -5, -4, -3, -2, -1, 0,
1, 2, 3, 4, 5. Avec 11 orbitales h dégénérées, le bloc h comporterait 22 éléments.
16. Si on ajoute un électron à une sous-couche déjà à demi remplie, il y a augmentation de la
répulsion entre les électrons parce qu’une orbitale devient en « occupation double ».
17. Les électrons de valence sont fortement attirés par le noyau des éléments qui ont des
énergies d’ionisation élevées. On s’attend à ce que ces espèces acceptent facilement un
autre électron et possèdent ainsi des affinités électroniques très exothermiques. Les gaz
rares forment une exception ; ils ont des I élevées, mais des affinités électroniques
endothermiques. Les gaz rares présentent un arrangement stable de leurs électrons. L’ajout
d’un électron détruit cet arrangement stable, ce qui cause des affinités électroniques non
favorables.
18. Les répulsions interélectroniques deviennent de plus en plus importantes à mesure qu’on
essaie d’ajouter des électrons à un atome. Du point de vue des répulsions entre les
électrons, les atomes les plus gros auraient des affinités électroniques plus favorables (plus
exothermiques). En ne prenant en considération que les attractions du noyau pour les
électrons, on s’attendrait à ce que les atomes les plus petits possèdent des affinités
électroniques plus favorables (plus exothermiques). Ces tendances sont exactement
l’opposé l’une de l’autre. Par conséquent, la variation globale de l’affinité électronique
n’est pas aussi élevée que celle de l’énergie d’ionisation pour laquelle les attractions des
électrons par le noyau dominent.
19. Pour l’hydrogène, à n égal les orbitales ont la même énergie. Pour les atomes et ions poly-
électroniques, l’énergie des orbitales est en plus fonction de ℓ. Comme il y a davantage de
niveaux d’énergie, les transitions des électrons sont plus nombreuses et il en résulte des
spectres de ligne plus complexes.
20. Chaque élément a un spectre caractéristique. Ainsi, la présence de lignes spectrales
spécifiques à un élément confirme sa présence dans un échantillon.
21. Oui, le maximum d’électrons célibataires d’une configuration donnée correspond à un
minimum de répulsions électron-électron.
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