N E W S L E T T E R 1 - N O V E M B R E 2 0 0 6 Innovation Research Care Excellence Dans ce numéro • Nouveaux défis pour le Centre du Cancer • Nouvelles technologies: Cliniques universitaires Saint-Luc Av Hippocrate, 10 1200 Bruxelles Belgique Tel: 02/764.11.11 Fax: 02/764.37.03 www.saintluc.be • la Tomothérapie, une révolution en radiothérapie • un PET-CT de toute dernière génération P.P.: 126,08 Euros Remboursé en catégorie Af 1. DENOMINATION DU MEDICAMENT: ARIMIDEX, comprimés pelliculés à 1 mg • 2. COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE: Chaque comprimé contient 1 mg d’anastrozole. Pour les excipients, cfr section 5.1. • 3. FORME PHARMACEUTIQUE: Comprimés pelliculés. • 4. DONNÉES CLINIQUES: 4.1. Indications thérapeutiques: Traitement adjuvant du cancer mammaire précoce à récepteurs hormonaux positifs chez la femme ménopausée. Réduction du nombre de cas de cancer mammaire contralatéral chez les patientes ménopausées qui reçoivent ARIMIDEX comme traitement adjuvant d'un cancer mammaire précoce à récepteurs hormonaux positifs. Traitement adjuvant du cancer mammaire précoce à récepteurs hormonaux positifs chez la femme ménopausée ayant reçu un traitement adjuvant par tamoxifène pendant 2 à 3 ans. Traitement du cancer avancé du sein chez la femme ménopausée. 4.2. Posologie et mode d’administration: Femmes adultes (patientes âgées incluses): un comprimé à 1 mg une fois par jour. Enfants: l’usage d’ARIMIDEX n’est pas indiqué chez l’enfant. Insuffisance hépatique et rénale: aucune adaptation de la dose n’est recommandée (voir rubrique “Mises en garde spéciales et précautions particulières d’emploi”). 4.3. Contre-indications: Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. L’ARIMIDEX ne peut être administré pendant la grossesse ou la lactation. 4.4. Effets indésirables: Les effets indésirables sont habituellement légers à modérés. Dans quelques cas seulement, le traitement a dû être arrêté à cause des effets indésirables. Les effets indésirables suivants ont été observés [leur fréquence est évaluée comme suit: très fréquent (≥10%); fréquent (≥1% et <10%); rare (≥0,1% et <1%); très rare (<0,01%)] - Affections vasculaires: Très fréquent: bouffées de chaleur - Affections musculo-squelettiques et systémiques: Fréquent: articulations douloureuses, raides - Affections des organes de reproduction et du sein: Fréquent: sécheresse vaginale. Rare: saignements vaginaux*- Affections de la peau ou du tissu sous-cutané: Fréquent: perte diffuse des cheveux, rash - Très rare: érythème multiforme, syndrome de Stevens-Johnson, réactions allergiques y inclus l’angioedème, urticaire et anaphylaxie. - Affections gastro-intestinales: Fréquent: nausées, diarrhées. Rare: vomissements - Affections du système nerveux: Fréquent: céphalées. Rare: somnolence - Troubles du métabolisme et de la nutrition: Rare: anorexie, hypercholestérolémie - Troubles généraux: Fréquent: asthénie. *Dans de rares cas, des saignements vaginaux ont été observés, principalement chez les patientes atteintes d’un cancer mammaire avancé, pendant les premières semaines de traitement et après substitution par ARIMIDEX d’un traitement hormonal préexistant. Si la perte de sang persiste, une investigation plus poussée doit être envisagée. On a rarement rapporté une augmentation des gamma-GT et des phosphatases alcalines (≥0,1% et <1%). Aucune relation de cause à effet n'a été démontrée pour ces modifications. • 5. DONNEES PHARMACEUTIQUES: 5.1. Liste des excipients: Lactose - Povidon - Glycolate d'amidon de sodium - Stéarate de magnésium. Enrobage: Hypromellose - Macrogol 300 – Dioxyde de titane (E 171). 5.2. Incompatibilités: sans objet. 5.3. Nature et contenu de l’emballage: comprimés pelliculés à usage oral contenant 1 mg d’anastrozole. Emballage calendrier de 28 et 84 comprimés, emballage unit-dose de 28 et 84 comprimés. Il se peut que tous les conditionnements ne soient pas commercialisés. 5.4. Instruction pour l’utilisation et la manipulation: aucune exigence particulière • 6. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE: NV AstraZeneca SA - Rue Egide Van Ophem - B-1180 Bruxelles • 7. NUMERO D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHE: 624 S 299 F3 • 8. STATUT LEGAL DE DELIVRANCE: sur prescription médicale. • 9. DATE DE PREMIERE AUTORISATION/DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION: A. Date de première autorisation: 16/12/1996. - B. Date de renouvellement de l’autorisation: 11/08/2003. • 10. DATE DE DERNIERE MISE A JOUR/APPROBATION DE LA NOTICE: A. Date de dernière mise à jour du RCP: juillet 2006 - B. Date de l’approbation du RCP: 4 septembre 2006. ONCOLOGY Putting progress into practice …years that matter edito Prof Michel SYMANN Rédacteur en chef Oncologue médical Tout change et rien n’est immuable. Cette pensée d’Héraclite s’applique assez bien à la cancérologie en général et aux ambitions renouvelées du Centre du Cancer des Cliniques universitaires Saint-Luc en particulier. Savez-vous que la culture de la qualité, la quête de l’excellence et la promotion de l’innovation mises en exergue aujourd’hui sont d’anciennes traditions louvanistes en cancérologie? En effet, c’est en 1927 déjà, à l’époque pionnière de la radiothérapie, que sous l’impulsion de Joseph Maisin fut inauguré à Louvain l’Institut du Cancer, le premier en Belgique et un des premiers au monde. Plus tard, le déménagement à Louvain en Woluwe ne mit pas de frein à l’inéluctable adaptation à l’évolution. La création d’une unité d’oncologie clinique réunissant dans une même équipe radiothérapeutes et oncologues médicaux (1982), l’organisation d’une clinique du sein, précurseur des actuels groupes de concertation multidisciplinaire (1993), la création des services d’oncologie médicale et de radiothérapie oncologique (1995) et enfin l’inauguration d’un Centre du Cancer (2000) témoignent de cette vitalité infatigable. sommaire Aujourd’hui, le nouveau Centre du Cancer des Cliniques universitaires Saint-Luc, est le premier en Communauté Française (région wallonne et région bruxelloise) par le nombre de patients pris en charge. A cette importance quantitative, s’ajoutent des exigences qualitatives prioritaires, reflet de la dynamique nouvelle impulsée par un comité de direction renouvelé. Elles visent l’amélioration de la prise en charge des patients tant au niveau des traitements spécifiques que de la qualité de vie (cf. l’article de M. Hamoir). Les grandes révolutions modernes en cancérologie aussi bien technologiques que conceptuelles font plus que jamais l’actualité des Cliniques universitaires Saint-Luc. Des équipements biomédicaux d’avant-garde comme en radiothérapie la « Tomothérapie » ou encore en imagerie médicale, le PET-CT (cf. les articles de P. Scalliet et de M. Lonneux) sont la promesse de traitements plus performants et de diagnostiques plus rapides. Les progrès dans la compréhension du mécanisme du cancer, l’identification de freins et d’accélérateurs perturbés dans les cellules cancéreuses ouvrent l’ère des traitements médicamenteux ciblés (cf. l’article de M. Symann et J.P. Machiels). Le Centre du Cancer des Cliniques universitaires Saint-Luc. Nouveaux défis. Prof Marc Hamoir ................................................. 4 Tomothérapie, un réel avantage pour le patient. Prof Pierre Scalliet .............................................. 7 Nouveauté en imagerie métabolique du cancer : le PET-CT. Prof Max Lonneux ................................................. 9 Les critères de qualité des soins en cancérologie. Recommandations communes de l’ ASCO et de l’ESMO. Prof Marc Hamoir ................................................. 10 L’ère des molecules intelligentes. Prof Michel Symann Prof Jean-Pascal Machiels ............................ 12 News ............................................................................14 L’ambition de tous est certes d’importer sans délai les progrès des découvertes contemporaines, mais aussi de contribuer à l’innovation par une recherche clinique de haut niveau et une recherche translationnelle en étroite collaboration avec des unités de recherche fondamentale de notre Alma Mater. Le souci de promouvoir chaque jour une médecine plus efficace mais aussi plus humaine demande l’action concertée de tous et exige dès lors un effort de communication dont fait partie cette newsletter. Informer et contribuer à créer un sentiment d’appartenance à la même fraternité d’armes dont le seul ennemi est le cancer, sont les buts poursuivis. Le Centre du Cancer des Cliniques universitaires Saint-Luc. Nouveaux défis. PROF MARC HAMOIR PRÉSIDENT DU CENTRE DU CANCER - CHIRURGIEN CERVICO-FACIAL Le Centre du Cancer a été officiellement inauguré en 2000. A l’époque, l’idée prédominante consistait en la création d’une structure regroupant au sein d’un hôpital académique général les compétences et les infrastructures nécessaires à la prise en charge des patients atteints de cancer. Cette prise en charge s’avérant de plus en plus complexe et sollicitant la totalité de l’infrastructure hospitalière, le véritable défi consistait à coordonner l’action des différents spécialistes auprès de chaque patient. Après bientôt 6 ans, voici un premier bilan des actions entreprises et des résultats atteints par le Centre du Cancer. Excellence En 2005, plus de 2300 nouveaux patients ont été pris en charge pour un cancer aux Cliniques universitaires Saint-Luc, ce qui en fait le plus grand centre de la communauté française. L’intégration du Centre du Cancer au sein d’un hôpital universitaire général constitue un atout majeur car elle permet, au sein d’une même institution, une prise en charge de haut niveau du patient, non seulement pour son problème spécifique de tumeur, mais aussi pour les autres affections dont il pourrait souffrir. Ainsi, l’hôpital universitaire général offre d’emblée un éventail complet de compétences dans les multiples domaines de la médecine. Les soins médicaux ou chirurgicaux éventuels (intervention cardiaque complexe, suivi d’un patient greffé rénal ou hépatique…) qui pourront être proposés au patient, que ce soit avant, pendant ou encore après le traitement spécifique de son cancer, se feront toujours au sein de la même institution, sans éventuel transfert vers un autre hôpital plus spécialisé, situation souvent délicate parfois mal vécue et source de dysfonctionnements potentiels. Lorsque les compétences les plus pointues dans les différents domaines d’activités cliniques et de recherche se trouvent sur place, la prise en charge optimale du patient dans son ensemble est certainement facilitée. Une réunion multidisciplinaire Quatorze groupes de concertation multidisciplinaire existent et prennent en charge tous les cancers de l’adulte mais aussi de l’enfant. Ces groupes de concertation 4 regroupent différentes disciplines, toutes clés dans l’établissement du diagnostic, dans la stadification et dans la prise en charge thérapeutique: anatomopathologistes et généticiens, radiologues et spécialistes en médecine nucléaire, chirurgiens spécialisés dans la prise en charge des tumeurs, médecins spécialistes d’organes impliqués dans la prise en charge des cancers relevant de leur spécialité, hématologues, oncologues médicaux, radiothérapeutes oncologues. Lors de réunions régulières, le dossier de chaque patient est discuté individuellement afin de proposer, sur la base de standards thérapeutiques propres à chaque groupe, le traitement qui s’adapte le mieux à la situation de chaque patient en particulier. Care UNE PRISE EN CHARGE DE QUALITÉ Le poste de coordinateur de soins en oncologie (CSO), poste unique jusqu’à présent en Belgique, a été créé par le Centre du Cancer des Cliniques universitaires Saint-Luc pour offrir à chaque patient atteint d’une tumeur cancéreuse une prise en charge d’une rigueur égale à celle qui existe pour les patients inclus dans des protocoles de recherche clinique. Le CSO, qui a suivi une formation dans le domaine infirmier, paramédical ou encore un enseignement universitaire de type licence en sciences biomédicales, coordonne la prise en charge globale de certains patients : il peut s’agir de patients nécessitant une prise en charge complexe, de ceux qui nécessitent l’intervention de plusieurs médecins spécialistes issus de services différents, ou encore de certains patients pour lesquels il y a une demande particulière. Cependant, chaque patient se voit offrir l’opportunité de contacter le CSO. Le CSO coordonne les démarches diagnostiques, traitements et suivis oncologiques des patients atteints de cancer et pris en charge par un groupe de concertation pluridisciplinaire. Ses fonctions comprennent également la coordination du groupe, l’enregistrement de données spécifiques relatives au registre du cancer institutionnel, la rédaction des rapports de consultation multidisci- Le Centre du Cancer des Cliniques universitaires Saint-Luc. Nouveaux défis. plinaire en oncologie et la participation active dans l’élaboration, la rédaction et le suivi des guidelines du groupe de concertation. Son rôle de coordination ne se limite pas au sein de l’hôpital; il établit aussi des contacts avec les patients lorsqu’ils sont à leur domicile, le médecin traitant et le médecin spécialiste référent afin d’optimaliser la prise en charge par une bonne transmission d’informations. nique qui sont ouverts au sein des différents groupes de concertation multidisciplinaire et auxquels ont accès les patients qui nous sont confiés au Centre du Cancer des Cliniques universitaires Saint-Luc. En outre, nous favorisons les collaborations avec les équipes impliquées dans la recherche fondamentale. Le CSO est donc un des maillons forts de la prise en charge globale du patient au sein du Centre du Cancer. Sa fonction de fil conducteur permet un meilleur cheminement du patient entre les différentes étapes de sa mise au point, de son traitement et de son suivi. Par un meilleur service aux patients, le CSO joue un rôle déterminant pour une prise en charge de qualité. Actuellement, 11 groupes bénéficient du support d’un CSO. Notre objectif est de faire bénéficier tous les groupes de concertation des services d’un CSO d’ici fin 2007. Soucieux d’être à la pointe des nouveautés, le Centre du Cancer des Cliniques universitaires Saint-Luc investit non seulement dans les hommes mais aussi dans les nouvelles technologies. Parce que faire face au diagnostic d’un cancer, affronter les traitements et leurs conséquences est une épreuve parfois difficile à assumer pour les patients et leurs proches, une unité de Psycho-oncologie a été créée et a été intégrée au Centre du Cancer. L’équipe de Psycho-oncologie se met à la disposition des patients ainsi que de leur entourage afin d’aider à mieux gérer les situations délicates. Research L’activité de recherche est présente comme cela se doit dans tout centre du cancer universitaire. Il s’agit d’une de nos spécificités que nous encourageons et développons. Afin que les patients qui nous sont confiés puissent directement bénéficier des derniers «vrais» progrès en matière de diagnostic et de traitement par la participation à des essais cliniques, la recherche clinique de haut niveau est développée au sein de tous les groupes de concertation, tout comme la recherche de transfert. Les Coordonnateurs de Recherche Clinique Médicale (CRCM) prennent en charge l’accompagnement administratif des patients inclus dans les essais cliniques ainsi que le data management s’y rapportant. Ils sont le garant d’une recherche clinique de qualité. Actuellement, c’est près de 60 protocoles de recherche cli- Innovation Une partie du groupe des coordinateurs de soins et des coordonnateurs de recherche Au fil des années, nous avons créé un réseau regroupant de nombreux hôpitaux et centres de cancérologie de renommée internationale. De nombreux médecins sont régulièrement envoyés à l’étranger pour parfaire leurs connaissances médicales, apprendre de nouvelles techniques chirurgicales ou encore se familiariser avec de nouvelles technologies de pointe. Grâce à ce réseau, les contacts entre médecins restent constants permettant le développement de projets de recherche et développement communs. Ainsi des relations existent entre autres avec le Memorial Sloan-Kettering Cancer Center à New-York, le M.D. Anderson Cancer Center à Houston, le Kimmel Cancer Center du Johns Hopkins hospital à Baltimore, le Massachusset’s General hospital à Boston, l’Institut Gustave Roussy à Villejuif, l’Institut Curie à Paris, le National Cancer Institute à Amsterdam. Afin que nos patients puissent bénéficier des meilleurs soins mais aussi pour développer la recherche, nous avons le devoir d’investir constamment dans des moyens technologiques plus performants. Parmi nos acquisitions récentes, le Hi-Art de Tomotherapy, combinant un accélérateur linéaire classique à un scanner, fut un des tout premiers appareils installés en Europe et le premier à être opérationnel en Belgique francophone. L’article du Prof Pierre Scalliet dans ce numéro permet de mieux comprendre pourquoi cet appareil constitue une véritable révolution technologique mais surtout un réel progrès pour le traitement de certaines tumeurs. 5 Le Centre du Cancer des Cliniques universitaires Saint-Luc. Nouveaux défis. Collège de Direction Président: M. Hamoir Membres: V. Grégoire, J.P. Machiels, A. Poncelet, C. Sempoux Gestion: C. De Valkeneer Conseil Stratégique Secrétariat Administratif: M. Goosse • Animateurs groupes de concertation • Chef de service de Radiothérapie, Oncologie, Hématologie, Soins continus Groupes de concertation Pluridisciplinaires Services et Unités Spécifiques Tumeurs du sein et pelviennes Tumeurs de l’appareil urinaire Tumeurs tête et cou Tumeurs Colorectales Mélanome Tumeurs hépatobiliopancréatiques Tumeurs neurologiques Tumeurs osseuses- Sarcomes Tumeurs œsogastriques Hématologie Adulte Tumeurs et Hémato pédiatriques Tumeurs oculaires Tumeurs endocrines Tumeurs pulmonaires Un nouveau PET-CT, de dernière génération, permettant l’intégration immédiate des images générées par le tomographe à émission de positrons et le CT scan, sera installé dans les prochaines semaines. Ceci nous permettra de proposer un bilan optimal dans la mise au point de certains types de cancers et nous permettra de conserver une caméra PET entièrement dédiée à la recherche clinique. Le Prof Max Lonneux fait le point dans ce numéro. Nouveaux défis La direction des Cliniques universitaires Saint-Luc a souhaité renforcer l’activité et la notoriété du Centre du Cancer afin de mieux atteindre les objectifs initiaux. Fin 2005, un nouveau Collège de direction a reçu le témoin de l’équipe pionnière : le Collège de direction actuel se compose des Professeurs Christine Sempoux, Vincent Grégoire, Jean-Pascal Machiels et du Docteur Alain Poncelet. Madame Charlotte De Valkeneer est responsable de la gestion du Centre et j’ai le privilège d’en assurer la direction. De gauche à droite: M. Goosse, A. Poncelet, V. Grégoire, C. Sempoux, J.P. Machiels, C. De Valkeneer, M. Hamoir. L’objectif prioritaire est de conforter la position du Centre du Cancer comme centre de référence et de leadership au niveau national. De plus, nous souhaitons renforcer notre présence au niveau international non seulement dans les domaines de la recherche, mais aussi au niveau de l’enseignement et de la prise en charge des patients. 6 Radiothérapie Oncologique Oncologie Médicale Psycho-oncologie Soins Continus Dépistage De grands projets sont déjà en chantier et nous vous tiendrons informés de leur développement dans les prochaines newsletters. Soucieux de garder un lien de partenariat privilégié, nous nous sommes fixés l’objectif de vous tenir informés régulièrement des activités du Centre du Cancer des Cliniques universitaires Saint-Luc. Dans ce sens, notre première initiative consiste en la création de cette newsletter. Elle vous sera envoyée trois fois par an, vous communiquant de nombreuses informations utiles comme les agendas des réunions scientifiques, les principales nouveautés du Centre du Cancer ainsi que les principaux chantiers que nous entreprenons. Des réunions scientifiques du Centre du Cancer sont organisées dès cette année académique. Ces réunions scientifiques, dont le programme est détaillé dans cette newsletter, regrouperont sur un même thème un sujet clinique et un sujet fondamental de manière à intéresser l’ensemble des cliniciens et chercheurs impliqués dans le cancer et de les retrouver ensemble autour d’une même thématique. Ces réunions sont bien entendu ouvertes et vous y êtes les bienvenus. Le partenariat que certains ont déjà développé soit de manière individuelle avec d’autres spécialistes, soit de manière plus collective avec la création de groupe «UCL» ou encore avec d’autres institutions est fortement encouragé pour permettre d’une part une aide et un partage des compétences dans des situations qui peuvent parfois être délicates, pour permettre aux médecins avec qui nous collaborons et qui en ont les moyens et la volonté de participer à certains parmi les 60 protocoles de recherche clinique que nous supportons, ou encore pour donner accès, à ceux qui souhaitent nous confier leurs patients, à des protocoles spécifiques à notre institution. Vous pourrez vous procurer la liste des protocoles ouverts au Centre du Cancer de Saint-Luc sur simple demande à Mme Myriam Goosse, secrétaire administrative du Centre du Cancer ([email protected]). Tomothérapie, un réel avantage pour le patient PROF PIERRE SCALLIET ONCOLOGUE RADIOTHÉRAPEUTE Voici donc cet appareil proprement révolutionnaire. Notre premier patient a été traité sans problème le 2 décembre 2005 à 14h00. Le planning s’est rempli progressivement pour couvrir la période 9h00 20h00. Nous «tournons» à 100% depuis début janvier, soit l'irradiation d'une vingtaine de patients chaque jour. L'appareil des Cliniques universitaires SaintLuc est le troisième installé en Europe et le premier en Belgique francophone. L'originalité de la tomothérapie est dans sa conception initiale. Lorsque l'on suspecte la présence d'un cancer chez un patient, un des examens fondamentaux dans la recherche du diagnostic et dans le dépistage de ses extensions de voisinage est le scanographe (tomodensitométrie en français). Cet appareil examine la disposition des organes et de la tumeur en projetant un faisceau de rayons X qui tourne autour du patient, et dont l'absorption par le corps du patient est mesurée par des détecteurs. À partir de ces mesures, une image très fidèle est reconstruite, permettant de déterminer forme, position et tous les paramètres de la tumeur dont l'équipe d'oncologie aura besoin pour établir un plan de traitement approprié à la situation du patient. En radiothérapie (la radiothérapie traite environ la moitié des patients atteint d'un cancer), le scanographe est l'examen de base pour voir la tumeur et les organes qui l'entourent. Cela permet de rechercher la direction et la forme des faisceaux les plus appropriés pour traiter sans provoquer d'effets secondaires irréversibles. L'inconvénient est, entre autres, le temps de calculs nécessaires pour arriver au meilleur compromis. Un autre inconvénient est que ce scanographe est fait avant le traitement. Il ne peut pas prendre en compte les variations, jours après jours, de la position de la lésion, ni la réduction progressive de sa taille sous l'influence des rayons. L'idée de génie d'une équipe de physiciens de l'Université de Madison (Wisconsin, USA) a été de remplacer dans un scanographe la source de rayons X de diagnostic par un petit accélérateur linéaire produisant des rayons X de très haute énergie (6 mégavolts), tout en conservant l'architecture de base de l'appareil. Ainsi, avec cet accélérateur qui tourne autour du patient, on peut à la fois produire une image du corps de bonne qualité et traiter la tumeur. La procédure se fait en deux temps: "imager" la zone à traiter, puis l'irradier avec un contrôle absolu, en temps réel, de l'administration du traitement. Appareil Hi-art de Tomotherapy installé au Centre du Cancer des Cliniques universitaires Saint-Luc Par rapport à un appareil conventionnel, c'est cette capacité à "regarder" à l'intérieur du patient qui est totalement originale. Littéralement, il s'agit de deux appareils en un: un scanner et un accélérateur linéaire. Chaque jour, quand le patient vient pour sa séance de traitement, une image complète de la tumeur est d'abord obtenue pour contrôler la position, la forme, éventuellement la régression de la tumeur. On vérifie en même temps que le patient est parfaitement aligné pour que le traitement soit donné exactement là où il est prescrit. Cette technique s'appelle IGRT chez les anglo-saxons, ce qui signifie Image-Guided-Radiotherapy. Cela signifie que l'on fait chaque jour une imagerie complète de centrage du traitement et que l'on peut adapter la forme de la zone à irradier en cours de traitement, selon la manière dont la tumeur réagit aux rayons. Vue du “pilote” de l’appareil Hi-art Qu'est-ce qui pousse un hôpital comme SaintLuc à faire une acquisition aussi coûteuse (plus de 3 millions d'euros)? Tout d'abord, bien sûr, l'apport d'une technique plus performante dans le traitement du cancer par les 7 Tomothérapie, un réel avantage pour le patient radiations ionisantes, et donc un meilleur service aux patients et à la société. Vue latérale de l’appareil Hi-art Mais le volet recherche scientifique est aussi important. Depuis une dizaine d'années, les programmes de recherche de la radiothérapie à l'UCL se sont orientés vers l'utilisation originale d'images produites par le scanographe, la résonance magnétique et le PET scan. L'objectif est d'obtenir une "cartographie" aussi complète que possible de la tumeur et de sa position dans le corps du patient. La tomothérapie, par son approche tout à fait originale de l'imagerie, va autoriser une intégration encore meilleure, avec un bon contrôle des modifications que connaît la tumeur en cours de traitement. C'est donc aussi un outil de création de nouvelles connaissances puisque, aujourd'hui, le comportement de la tumeur en cours d'irradiation est mal connu. Par ailleurs, par son imagerie intégrée, la tomothérapie apporte aux techniciens qui la pilotent (infirmiers et infirmières) un meilleur contrôle de leur activité, et donc une réduc- 377_1006_advA5_horizon 09-10-2006 11:49 tion de stress, et donc, encore, une meilleure fiabilité dans la mesure où celui-ci peut être une source d'erreurs de manipulation. Enfin, la préparation de chaque traitement proprement dit, la phase de calculs pour déterminer la meilleure façon d'irradier tel ou tel cancer, est mieux automatisée. Là aussi le gain de temps est appréciable, encore qu'un degré d'expertise très élevé soit nécessaire pour vérifier l'exactitude des calculs et la "faisabilité" réelle du traitement. C'est le rôle des physiciens (5 physiciens travaillent dans le service de radiothérapie oncologique à Saint-Luc). En guise de conclusion, une remarque que nous faisait récemment un de nos collègues médecins généralistes: «Mais qu’est-ce que vous leur faites ? Ils n’ont plus d’effets secondaires…». C’est vrai, grâce au meilleur contrôle de la dose de rayonnement délivrée au patient, les effets secondaires sont réduits, voire, dans certains cas, complètement supprimés. Page 1 Ambulatoire : 286,83 € Hôpital : 285,05 € HELP DEFEND YOUR PATIENTS’ INDEPENDENCE WHEN BONE METASTASES STRIKE Dénomination : Zometa 4 mg poudre et solvant pour solution pour perfusion. Composition et forme : Un flacon contient 4 mg d’acide zolédronique (anhydre), correspondant à 4,264 mg d’acide zolédronique monohydraté. Indications: - Prévention des complications osseuses (fractures pathologiques, compression médullaire, irradiation ou chirurgie osseuse, hypercalcémie induite par des tumeurs) chez des patients atteints de pathologie maligne à un stade avancé avec atteinte osseuse. - Traitement de l’hypercalcémie induite par des tumeurs (TIH). Posologie : Zometa doit être utilisé par des médecins qui ont l’expérience de l’administration des bisphosphonates par voie IV. Prévention des complications osseuses chez des patients atteints de pathologie maligne à un stade avancé avec atteinte osseuse : Adulte et sujet âgé : La dose recommandée dans la prévention des complications osseuses chez des patients atteints de pathologie maligne à un stade avancé avec atteinte osseuse est de 4 mg de Zometa solution pour perfusion reconstituée puis diluée (dans 100 ml de solution de chlorure de sodium à 0,9 % m/v ou de solution de glucose à 5 % m/v) administrée par perfusion intraveineuse d’une durée d’au moins 15 minutes toutes les 3 à 4 semaines. Les patients devront aussi recevoir, par voie orale, un apport de 500 mg de calcium et de 400 UI de vitamine D par jour. Traitement de l’hypercalcémie induite par des tumeurs : Adulte et sujet âgé : La dose recommandée dans l’hypercalcémie (calcémie corrigée en fonction de l’albumine ≥ 12,0 mg/dl ou 3,0 mmol/l) est de 4 mg de Zometa solution pour perfusion reconstituée puis diluée (dans 100 ml de solution stérile de chlorure de sodium à 0,9 % m/v ou de glucose à 5 % m/v), administrée par perfusion intraveineuse unique de 15 minutes. Les patients doivent être correctement hydratés avant et après l’administration de Zometa. Répétition du traitement de l’hypercalémie induite par des tumeurs : Des données limitées sont disponibles sur les répétitions de traitement des patients ayant une TIH. Insuffisance rénale : TIH : Le traitement par Zometa des patients ayant une hypercalcémie induite par des tumeurs et présentant également une atteinte rénale sévère devra être envisagé uniquement après l’évaluation des risques et des bénéfices de ce traitement. Dans les études cliniques, les patients ayant une créatininémie > 400 µmol/l ou > 4,5 mg/dl ont été exclus. Aucune adaptation de la dose n’est nécessaire chez les patients présentant une hypercalcémie induite par des tumeurs avec une créatininémie < 400 µmol/l ou < 4,5 mg/dl. Prévention des complications osseuses chez des patients atteints de pathologie maligne à un stade avancé avec atteinte osseuse : A l’initiation du traitement par Zometa des patients avec un myelome multiple ou avec atteintes osseuses métastatiques secondaires à des tumeurs solides, la créatininémie et la clairance à la créatinine (ClCr) devront être évaluées. ClCr est calculée selon la formule de Cockcroft-Gault à partir de la créatininémie. Zometa n’est pas recommandé chez des patients présentant une atteinte rénale sévère avant l’initiation du traitement, atteinte rénale qui est définie par une ClCr < 30 ml/min pour cette population. Dans les études cliniques menées avec Zometa, les patients ayant une créatininémie > 265 µmol/l ou 3,0 mg/dl étaient exclus. Chez les patients avec des métastases osseuses présentant une atteinte rénale légère à modérée avant l’initiation du traitement, atteinte rénale qui est définie par une ClCr de 30 à 60 ml/min, la dose recommandée de Zometa est la suivante : Clairance à la créatinine initiale (ml/min) :°> 60, °°50–60, °°°40–49, °°°°30–39. Dose recommandée de Zometa* : °4,0 mg, °°3,5 mg*, °°°3,3 mg*, °°°°3,0 mg*. *Les doses ont été calculées en vue d’atteindre une valeur de l’ASC de 0,66 (mg•h/l) (pour une ClCr = 75 ml/min). L’objectif étant que chez les patients avec atteinte rénale, les doses réduites de Zometa permettent d’obtenir la même ASC que celle observée chez des patients avec une clairance à la créatinine de 75 ml/min. Après l’initiation du traitement, la créatininémie devra être mesurée avant chaque administration de Zometa et le traitement devra être suspendu si la fonction rénale s’est détériorée. Dans les études cliniques l’altération de la fonction rénale était définie comme suit : - Une augmentation de 0,5 mg/dl ou 44 µmol/l chez les patients qui avaient une valeur de la créatinine de base normale (< 1,4 mg/dl ou < 124 µmol/l). - Une augmentation de 1,0 mg/dl ou 88 µmol/l chez les patients qui avaient une valeur de la créatinine de base anormale (> 1,4 mg/dl ou > 124 µmol/l). Dans les études cliniques, le traitement par Zometa était repris uniquement lorsque la valeur de la créatininémie était revenue la valeur de base ± 10%. Le traitement par Zometa devra être repris à la même dose que celle administrée avant l’interruption du traitement. Instructions pour préparer les doses réduites de Zometa : Prélever un volume approprié de la solution reconstituée (4 mg/5 ml) comme suit : 4,4 ml pour une dose de 3,5 mg ; 4,1 ml pour une dose de 3,3 mg ; 3,8 ml pour une dose de 3,0 mg. Pour toute information concernant la reconstitution et la dilution de Zometa, se reporter au RCP complet. L’utilisation de Zometa chez l’enfant n’a pas été étudiée. Zometa ne devra pas être utilisé chez cette population de patients jusqu’à ce que des données supplémentaires soient disponibles. Contre-indications : Zometa poudre pour solution pour perfusion est contre-indiqué chez la femme enceinte, la femme allaitante et les patients présentant une hypersensibilité cliniquement significative à l’acide zolédronique, à d’autres bisphosphonates ou à l’un des excipients présents dans la formulation de Zometa. Effets indésirables : La fréquence des effets indésirables de Zometa 4 mg repose principalement sur le recueil des données lors du traitement chronique. Les effets indésirables de Zometa sont similaires à ceux rapportés avec les autres bisphosphonates, on peut s’attendre à ce qu’ils surviennent chez approximativement un tiers des patients traités. L’administration intraveineuse a été le plus souvent associée à un syndrome pseudo-grippal chez environ 9 % des patients, incluant des douleurs osseuses (9,1 %), de la fièvre (7,2 %), de la fatigue (4,1 %) et des frissons (2,9 %). Occasionnellement, des cas d’arthralgies et de myalgies, ont été rapportés chez environ 3 % des patients. Il n’y a pas d’information disponible sur la réversibilité de ces effets indésirables. Fréquemment, la réduction de l’excrétion rénale du calcium est accompagnée d’une baisse asymptomatique de la phosphatémie (chez environ 20 % des patients), ne nécessitant pas de traitement. La calcémie peut être abaissée à des valeurs d’hypocalcémie asymptomatique chez environ 3 % des patients. Des effets indésirables gastro-intestinaux, tels que des nausées (5,8 %) et des vomissements (2,6 %) ont été rapportés après une perfusion intraveineuse de Zometa. Occasionnellement, des réactions locales au point d’injection telles que rougeur ou œdème et/ou douleurs ont aussi été observées chez moins de 1 % des patients. Une anorexie a été rapportée chez 1,5 % des patients traités par Zometa 4 mg. Peu de cas d’éruption cutanée ou de prurit ont été observés (moins de 1 %). Comme avec d’autres bisphosphonates, des cas de conjonctivite, chez approximativement 1 % des patients ont été rapportés. Il a été rapporté des cas d’altération de la fonction rénale (2,3 %) ; bien que l’étiologie semble être multifactorielle dans de nombreux cas. Sur la base d’une analyse groupée des études contrôlées versus placebo, une anémie sévère (Hb < 8,0 g/dl) a été rapportée chez 5,2% des patients ayant reçu Zometa versus 4,2% des patients ayant reçu le placebo. Les réactions indésirables suivantes, énumérées ci-après, ont été collectées dans des études cliniques et principalement après l’administration chronique du traitement par l’acide zolédronique : Les réactions indésirables sont classées par ordre de fréquence décroissante et utilisant la convention suivante : très fréquente (≥ 1/10), fréquente (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquente (≥ 1/1000, < 1/100), rare (≥ 1/10000, < 1/1000), très rare (< 1/10000) incluant les cas isolés. Affections hématologiques et du système lymphatique : Fréquent : anémie. Peu fréquent : thrombocytopénie, leucopénie. Rare : pancytopénie. Affections du système nerveux : Fréquent : céphalée. Peu fréquent : étourdissements, paresthésie, trouble du goût, hypoesthésie, hyperesthésie, tremblements. Affections psychiatriques : Peu fréquent : anxiété, troubles du sommeil. Rare : confusion. Affections occulaires: Fréquent : conjonctivite. Peu fréquent : vision trouble. Très rare : uvéite, épisclérite. Affections gastro-intestinales: Fréquent : nausées, vomissements, anorexie. Peu fréquent : diarrhée, constipation, douleurs abdominales, dyspepsie, stomatite, bouche sèche. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : Peu fréquent : dyspnée, toux. Affections de la peau et du tissu sous–cutané : Peu fréquent : prurit, éruptions cutanées (y compris éruptions érythémateuses et maculaires), transpiration accrue. Affections musculosquelettiques, osseuses et systémiques : Fréquent : douleurs osseuses, myalgie, arthralgie. Peu fréquent : crampes musculaires. Affections cardiovasculaires : Peu fréquent : hypertension. Rare : bradycardie. Affections du rein et des voies urinaires : Fréquent : atteintes rénales. Peu fréquent : insuffisance rénale aiguë, hématurie, protéinurie. Affections du système immunitaire : Peu fréquent : réactions d’hypersensibilité. Rare : oedème de Quincke (angioneurotique). Troubles généraux et anomalies au site d’administration : Fréquent : fièvre, syndrome pseudo-grippal (y compris fatigue, frissons, malaise et bouffée vasomotrice). Peu fréquent : asthénie, Oedème périphérique, réactions au site d’injection (y compris douleurs, irritation, tuméfaction, induration), douleur thoracique, prise de poids. Anomalies des tests de laboratoire : Très fréquent : hypophosphatémie. Fréquent : augmentation de la créatinémie et de l’uricémie, hypocalcémie Peu fréquent : hypomagnésémie, hypokaliémie. Rare : hyperkaliémie, hypernatrémie. Depuis la commercialisation, de rares cas d’ostéonécroses (principalement de la mâchoire) ont été rapportés chez des patients traités par bisphosphonates. La majorité des cas concerne des patients atteints d’un cancer et ayant subi une extraction dentaire ou d’autres chirurgies dentaires. L’ostéonécrose de la mâchoire présente de multiples facteurs de risque bien documentés incluant le diagnostic d’un cancer, les traitements associés (p.ex : chimiothérapie, radiothérapie, corticothérapie) et des affections associées (p.ex.: anémie, troubles de la coagulation, infection, maladie buccale préexistante). Bien que la causalité ne puisse être établie, il est prudent d’éviter une chirurgie dentaire dont la guérison pourrait être retardée. Titulaire et numéro d’enregistrement : Novartis Europharm Limited - Wimblehurst Road – Horsham - West Sussex, RH12 5AB Royaume Uni – EU/1/01/176/001-003. Délivrance : sur prescription. Date de mise à jour de la notice : 24.04.06 ZOM-06-09/06-3623 Nouveauté en imagerie métabolique du cancer : le PET-CT. PROF MAX LONNEUX SPÉCIALISTE EN MÉDECINE NUCLÉAIRE Le PET-scan ou TEP (tomographie par émission de positons) est une technique d’imagerie isotopique dont l’apparition en routine clinique oncologique est récente. La technique est basée sur l’injection d’une molécule radioactive -appelée traceurqui selon sa nature se fixera sur différents composantes membranaires ou cellulaires. Une fois fixés, ces traceurs vont émettre deux rayons gamma (encore appelés photons) à 180° l’un de l’autre. Ces rayons seront détectés par un anneau de détecteurs placés autour du patient. Différentes reconstructions mathématiques permettent de reconstituer l’origine des photons, donc la position du traceur. En une séance d’imagerie qui dure environ 40 minutes, il est possible de visualiser la captation du traceur dans le corps entier. Certains traceurs comme l’oxygène (utilisé pour fabriquer de l’eau marquée pour la détection du flux sanguin) ont une très courte demi-vie de 2 minutes. Ils doivent donc être générés sur site. Le traceur le plus utilisé, le fluor, couplé à une molécule de sucre (pour former le fluoro-deoxy-glucose ou FDG) a une demi-vie de 118 minutes. Le PET-scan corps entier en oncologie est disponible aux Cliniques universitaires SaintLuc depuis mars 2000. Auparavant, les examens se réalisaient au laboratoire de tomographie par émission de positrons de Louvain-la-Neuve. Depuis mars 2000, plus de 11000 examens ont été réalisés chez des patients porteurs de tumeurs diverses, principalement pulmonaires, digestives et lymphomateuses. En novembre 2006, nous installons une nouvelle caméra combinant PETscan et CT-scanner dans une seule machine. Grâce au PET-CT, nous bénéficions à la fois de la grande sensibilité de détection du PETscan et de la capacité de localiser précisément les foyers captant le traceur, afin par exemple de guider une biopsie ou un traitement (Figure 1). La caméra PET-CT qui sera installée aux Cliniques universitaires SaintLuc bénéficie également des derniers développements technologiques du PET-scan: la détection des photons est basée sur le principe du « temps de vol » (time-of-flight ou TOF), ce qui permet un gain significatif en terme de qualité d’image grâce à un meilleur rapport signal sur bruit. Cette caméra sera la première installée dans notre pays, et la deuxième en Europe. Couplée à un CT-scanner 16 barrettes de dernière génération, elle constituera un ensemble diagnostique de haute performance (Figure 2). A côté de cette installation, les Cliniques universitaires Saint-Luc peuvent s’appuyer sur un secteur de recherche poussée en radiochimie des émetteurs de positons, disposant d’un cyclotron et d’un laboratoire de synthèse, ce qui nous permet de disposer de traceurs multiples pour l’imagerie des cancers. Le 18FDG, analogue du glucose, est le traceur classiquement utilisé pour la détection, le bilan d’extension et l’évaluation de la réponse au traitement des cancers. Nous disposons également de la 11C-méthionine pour l’imagerie des tumeurs cérébrales: détermination du grade tumoral, ciblage d’une biopsie et détection de la récidive sont des indications classiques du PET-scan à la méthionine. Le Na-18F (fluorure de sodium) est un excellent traceur du métabolisme osseux, utile pour détecter les métastases osseuses. D’autres traceurs font actuellement l’objet d’études et devraient démontrer leur intérêt clinique, tels le 11C-acétate pour l’imagerie des tumeurs hépatiques (hépatocarcinomes) et la 18Fcholine pour la prise en charge des cancers de la prostate. Figure 1 - Image PET-scan au FDG réalisé chez un patient après intervention chirurgicale pour cancer bronchique. Le patient présentait des douleurs thoraciques et le PET-scan montre deux foyers hyperfixant le traceur dont la localisation précise n’est possible qu’à l’aide du CT-scanner. Il s’agissait d’une récidive dans la paroi thoracique et un geste chirurgical ainsi qu’une radiothérapie ont été guidés par l’imagerie combinée PET-CT. Figure 2 - Appareil PET-CT bientôt installé au Centre du Cancer des Cliniques universitaires Saint-Luc L’installation d’une caméra PET-CT de dernière génération et la disponibilité de traceurs multiples dotent ainsi le Centre du Cancer des Cliniques universitaires Saint-Luc d’une plate-forme diagnostique de pointe pour l’imagerie des cancers. 9 Les critères de qualité des soins en cancérologie Recommandations communes de l’ ASCO et de l’ESMO PROF MARC HAMOIR PRÉSIDENT DU CENTRE DU CANCER - CHIRURGIEN CERVICO-FACIAL La Société Américaine d’Oncologie Clinique (ASCO) et la Société Européenne d’Oncologie Médicale (ESMO) ont récemment publié simultanément en juillet 2006 dans Journal of Clinical Oncology 1 et dans Annals of Clinical Oncology 2 des recommandations sur des critères de qualité vers lesquels les programmes de soins de santé devraient tendre afin d’assurer l’accès et la continuité des soins en matière de cancer, tout en reconnaissant que les situations, en particulier en matière de ressources financières et autres, varient largement d’un pays à l’autre et que les systèmes de soins de santé peuvent aussi être extrêmement différents. 3. Dans le contexte belge, il nous a semblé utile de citer et détailler ces 10 recommandations. 5. 1. 2. 2. ASCO-ESMO Consensus Statement on Quality Cancer Care. Ann Oncol, 2006, 17: 1063-4. 10 4. Prévention : Toute personne sera informée des moyens de prévention concernant certains types de cancer et pourra avoir accès à toute intervention préventive qui est «evidence based» et disponible. Non discrimination : L’accès aux soins sera accordé en dehors de toute discrimination de tout ordre. Les patients ne devraient pas subir de discrimination basée sur leur maladie, quant à leurs perspectives d’emploi ainsi qu’à l’accessibilité aux systèmes d’assurance en soins de santé. 6. Consentement au traitement et choix du traitement : Le patient doit avoir la possibilité de participer au processus de décision thérapeutique et de préciser le degré de soins qu’il souhaite. L’équipe soignante doit respecter ses choix. L’accès pour un second avis doit être rendu possible ainsi que la possibilité de choisir parmi différentes institutions. Respect du patient, confidentialité et dignité : Tout patient doit bénéficier du respect du secret professionnel sur le diagnostic et le traitement de sa maladie. Le dossier médical est strictement confidentiel. Si, dans le contexte de la recherche, comme les essais cliniques, la recherche épidémiologique, la recherche translationnelle ou toute autre investigation clinique, certaines informations spécifiques à un patient sont nécessaires, le patient doit pouvoir autoriser l’usage de ses données personnelles en comprenant que celles-ci peuvent profiter à tous les patients atteints de cancer, en général. 1. ASCO-ESMO Consensus Statement on Quality Cancer Care. J Clin Oncol, 2006, 24: 3498-9. Le patient devrait avoir la possibilité de prendre connaissance de son dossier médical et d’en obtenir une copie. Le personnel médical ou paramédical spécifique doit être disponible pour expliquer au patient le contenu de son dossier médical. Accès à l’information : Tout patient doit recevoir une information correcte sur sa maladie, les traitements possibles ainsi que les avantages et inconvénients potentiels des diverses options thérapeutiques. Cet entretien devrait avoir lieu avec du personnel soignant spécifiquement qualifié, apte à répondre adéquatement aux questions du patient. Accès au dossier médical : 7. Prise en charge multidisciplinaire : Le traitement optimal sera fourni par une équipe qui inclut, chaque fois que cela est approprié, une expertise médicale multidisciplinaire composée de médecins et de chirurgiens spécialisés en oncologie, de radiothérapeutes oncologues, et d’experts en soins palliatifs, ainsi que d’infirmières et d’infirmiers spécialisés en oncologie et d’assistant(e)s sociaux. Les critères de qualité des soins en cancérologie Recommandations Communes de l’ ASCO et de l’ESMO suivi à court et à long terme. Les effets tardifs des traitements doivent être enregistrés. Le besoin de services de réadaptation doit être envisagé dans le plan de follow up à long terme. Les patients doivent avoir la possibilité d’avoir le soutien d’une équipe de psychologues et d’avoir les conseils de nutritionnistes. 8. Innovations dans le traitement du cancer : 10. Les patients doivent avoir l’opportunité de participer aux essais cliniques importants et devraient avoir accès aux traitements innovants qui peuvent améliorer l’évolution de leur maladie. 9. Surveillance des patients : Une fois le traitement terminé, les patients doivent pouvoir disposer d’un rapport complet de leur traitement et doivent bénéficier d’un système de 7871 Pub A5 Horiz Bristol 9/10/06 12:41 Page 1 Prise en charge de la douleur, soins de supports et soins palliatifs : Un des critères majeurs de qualité dans le domaine du cancer réside dans le contrôle de la douleur, qui inclut le recours aux opiacés et autres soins de support, pour soulager des symptômes induits par le traitement ou la maladie elle-même. Lorsque la situation n’est plus curative, les patients doivent avoir accès aux soins palliatifs optimaux et à l’écoute en respect avec les questions de fin de vie. Our commitment in Oncology L’ère des molécules intelligentes PROF MICHEL SYMANN ONCOLOGUE MÉDICAL PROF JEAN-PASCAL MACHIELS ONCOLOGUE MÉDICAL Le demi-siècle écoulé a vu naître la chimiothérapie anticancéreuse conventionnelle qui a apporté des victoires incontestables dans plusieurs pathologies malignes, notamment le choriocarcinome placentaire, les cancers des cellules germinales, les leucémies de l’enfant ou encore la maladie de Hodgkin … Les traitements adjuvants ont également fait la preuve de leur efficacité dans certains cancers pédiatriques et dans les cancers du sein, du poumon et du colon. Ces progrès sont le résultat d’une recherche aveugle d’activité cytotoxique par le criblage systématique de composés chimiques. Depuis quelques années, le rythme d’acquisition de nouvelles molécules de chimiothérapie conventionnelle s’est ralenti, même si de nouveaux médicaments ont été mis au point ou sont en développement. Mais ces médicaments ont un indice thérapeutique très étroit (toxicités hématologiques, des muqueuses, cardiaque…) et leurs modes d’action sur les cellules proliférantes, cancéreuses ou non, restent mal connus. Il est à espérer que les progrès dans la compréhension de ces mécanismes d’activité anticancéreuse si peu spécifique permettent néanmoins de trouver des agents plus sélectifs. Trois familles de gènes du cancer, une dizaine de circuits de signaux régulateurs En revanche les trente dernières années ont été marquées par la révolution de la génétique et de la biologie moléculaire du cancer avec la mise en évidence de trois grandes familles de gènes impliqués dans le développement des cancers : les oncogènes (ras, myc, mos…), les gènes suppresseurs de tumeur (p53, rb….) et les gènes de stabilité. L’identification de ces trois familles a permis de décrire une dizaine de circuits moléculaires qui expliquent comment, à partir d’un gène altéré, se développe un signal anormal qui déclenche la prolifération de cellules cancéreuses et/ou qui freine la mort cellulaire. On a ainsi identifié des cibles moléculaires, c’est-à-dire des produits de gènes altérés qui jouent un rôle clef dans le développement du cancer. Dès lors sont nés les «traitements ciblés» qui visent ces protéi- 12 nes impliquées dans le processus cancéreux. Leur mise au point a marqué la première étape d’une nouvelle approche révolutionnaire et l’apparition de nouvelles classes de médicaments potentiellement plus actifs et moins toxiques : • les inhibiteurs moléculaires, comme l’imatinib, dont la dénomination commune internationale (DCI) se termine par “ib” ; • et les anticorps monoclonaux, comme le trastuzumab, qui interagissent avec les récepteurs de surface ou leurs ligands souvent impliqués dans la transmission en aval de signaux activateurs et dont la DCI se termine par “ab”. Les traitements ciblant une altération moléculaire initiatrice de la cancérisation C’est en 1999 que la communauté scientifique a pris connaissance des premiers résultats obtenus avec un inhibiteur de la tyrosine kinase dans la leucémie myéloïde chronique. En effet, dans cette leucémie, le transcrit d’un gène de fusion BCR/ABL, est une tyrosine kinase constitutionnellement activée, point de départ moléculaire de la transformation maligne des cellules souches hématopoïétiques. L’imatinib (Glivec) a fait la preuve de sa capacité à contrecarrer l’anomalie moléculaire caractéristique de cette forme de leucémie. C’est une patiente des Cliniques universitaires Saint-Luc qui a bénéficié la première de cette nouvelle molécule en Belgique. Sous surveillance pour un cancer du sein et une leucémie myéloïde chronique, elle développait une métamorphose mégakaryocytaire. Elle est aujourd’hui en grande forme. Sans cette molécule, la maladie aurait progressé sans possibilité thérapeutique efficace à long terme. Pour ce qui est des tumeurs solides, l’imatinib est active aussi dans les tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST) où la transformation maligne résulte d’une mutation du récepteur KIT à activité tyrosine kinase. Les GIST jusqu’ici réfractaires à tout traitement systémique servent maintenant de paradigme dans le traitement ciblé des tumeurs solides. L’ère des molecules intelligentes L’efficacité du Glivec illustre la forte activité antitumorale quand la cible thérapeutique est l’altération moléculaire transformante. Les traitements ciblant un événement moléculaire tardif Ces altérations moléculaires tardives surviennent seulement dans des sous-populations de cellules tumorales et assombrissent souvent le pronostic. Leur traitement ciblé classiquement entraîne des résultats modestes en monothérapie mais combiné à la chimiothérapie conventionnelle ou à la radiothérapie il en améliore significativement les résultats. Le premier succès clinique de cette approche a été enregistré dans les cancers du sein métastatiques qui surexpriment le gène des récepteurs HER2 (Human Epidermal Growth Factor Receptor 2) avec le trastuzumab (Herceptine). Il s’agit d’un anticorps humanisé qui reconnaît la portion extracellulaire de ce récepteur. Le bénéfice apporté par l’Herceptine ajouté à la chimiothérapie adjuvante du cancer du sein a fait grand bruit. Cette année, le gain en survie totale a été confirmé à l’ASCO 2006. Plus récemment des résultats similaires ont été obtenus avec un anticorps ciblant le récepteur à l’EGF (EGFR), le cetuximab dans les cancers du colon et de la tête et du cou. Pour ces derniers, par exemple, la combinaison radiothérapie/cetuximab est supérieure à la radiothérapie seule. Une synergie entre chimiothérapie et cetuximab a également été mise en évidence pour le traitement du cancer colorectal à un stade avancé. Les traitements antiangiogèniques capables de normaliser et d’inhiber la croissance anormale des vaisseaux sanguins irriguant les tumeurs sont un autre exemple de cette classe de traitements ciblés. Quand la tumeur dépasse 2mm3, l’hypoxie et d’autres altérations moléculaires font produire par les cellules tumorales des facteurs angiogéniques. Il en résulte une néoangiogenèse à la fois essentielle pour la croissance tumorale et impliquée dans l’essaimage métastatique. Les premiers résultats thérapeutiques encourageants avec un anticorps neutralisant le VEGF (Vascular Endothelial Growth Factor), le bevacizumab, ont été rapportés dans les cancers du rein et du colon métastatiques en 2003 et 2004. Aujourd’hui, des nouvelles molécules orales (sorafenib, sunitinib) inhibant ces différentes voies moléculaires révolutionnent la prise en charge des patients atteints de carcinome rénal au stade métastatique. Le gefitinib (Iressa) et l’erlotinib (Tarceva), petites molécules inhibant l’activation de la tyrosine kinase de l’EGFR souvent surexprimé dans les cancers bronchiques non à petites cellules. La réponse à ces inhibiteurs est liée à certaines mutations de l’EGFR dans les cancers bronchiques, ce qui souligne l’intérêt de l’évaluation prospective des caractéristiques moléculaires des tumeurs dans le développement des thérapies ciblées. Et demain ? Les thérapeutiques ciblées sur les gènes du cancer s’établiront en force pour la plupart des affections néoplasiques et prendront place comme standard dans de nombreuses indications. La liste des essais en cours ne cesse de s’allonger et l’industrie pharmaceutique investit de gros moyens dans ces recherches dont le coût est très élevé. Le développement des “microarrays”, ces outils qui permettent d’analyser, sur un seul support, l’expression de très nombreux gènes, devrait faciliter le processus de sélection des malades pour chaque étude et nous faire entrer dans l’ère de la pharmacogénomique. De nouvelles molécules multicibles comme le sunitinib, le sorafenib, ou le lapatinib parallèlement aux essais de combinaison de ces thérapeutiques ciblées suscitent de légitimes espoirs. Le Centre du Cancer des Cliniques universitaires Saint-Luc est impliqué au premier plan dans le développement de ces nouveaux traitements. En effet, plusieurs médecins du Centre du Cancer coordonnent des études multicentriques internationales visant à évaluer l’efficacité de ces nouveaux médicaments et à étendre leurs indications. Cet effort permet de faire bénéficier nos malades le plus tôt possible de ces nouveaux progrès avant tout enregistrement. 13 news news “Le Docteur Jan NEVEN a rejoint le L’unité d’Oncologie Médicale a le plaisir de vous inviter aux réunions scientifiques suivantes : Centre du Cancer le 1er octobre 2006. Chirurgien maxillo-facial, il a été formé à la KUL mais a séjourné un an à l'UCL dans notre service, un an au Middelheim/ Anvers et un an à l'hopital universitaire de Nijmegen. Il fera bénéficier nos patients de ses compétences en chirurgie oncologique mais surtout dans la réhabilitation fonctionnelle des patients opérés et/ou irradiés.” 04/11/2006 Séance académique en l’honneur de l’éméritat du Prof. Symann Auditoire J. MAISIN, 51 Av. E. Mounier, 1200 Bruxelles (9 à 12h) • Pr. .B. Coiffier: L’apport des anticorps monoclonaux dans le traitement des lymphomes. • Pr. M. Marty: Contribution à la formation des cancérologues francophones. • Pr. H. Roché: Traitement adjuvant du cancer du sein : standard thérapeutique et perspectives. news 02/12/2006 Soins supportifs et Ethique Agenda des réunions scientifiques du service de Radiothérapie Oncologique Cliniques universitaires St-Luc, Salle LA VERRIERE niveau 0 (9h à 12h) • Dr. L. Duck: Est-il éthique de prescrire des biphosphonates en 2006? • Dr. J.Fr. Baurain: Y-a-t’il une place pour les HBPM en oncologie? • Dr. M. Desmedt: Nouveautés dans le traitement de la douleur. 27/11/2006 Surgical management of cholangiocarcinomas. Prof. J-F. Gigot, Unité de Chirurgie Hépatobiliopancréatique, Cliniques universitaires Saint-Luc. 18/12/2006 10/02/2007 Cours post-gradué interuniversitaire Approches thérapeutiques actuelles du mélanome intraoculaire. EORTC, Salle TAGNON niveau 5, 83 Av. E. Mounier, 1200 Bruxelles (9h à 12h) Prof. P. De Potter, Service d’Ophtalmologie, Cliniques Cliniques universitaires Saint-Luc. • Pr. Y. Humblet: Colorectal cancer: state of the art. • Pr. K. Dahan: Hereditary colorectal polyposis and cancer: screening, diagnosis, and management. • Pr. V. Gregoire: Basic principles of radiotherapy. 22/01/2007 Calcul Monte Carlo : simulation de la tomothérapie et applications aux tumeurs pulmonaires et tête et cou. news Mr E. Sterpin, Service de Radiothérapie oncologique, Cliniques Cliniques universitaires Saint-Luc. 26/02/2007 “Le Dr Max Mano nous a rejoint le 1er octobre 2006. Il a suivi ses études de médecine et sa spécialisation en Oncologie médicale au Brésil, formation qu’il a complétée d’un DES en cancérologie à l'Institut Jules Bordet. Il a commencé sa carrière au 'Beatson Oncology Centre' (Royaume Uni, 2ans), suivi d’une brève expérience d’un an à l'Institut Jules Bordet. Il s'intéresse particulièrement à l'oncologie digestive et gynéco-mammaire, à la recherche clinique et translationnelle.” Recherche clinique et biostatistiques : du jugement méthodologique à la pertinence clinique. Dr E. Luporsi, Unité de recherche clinique et biostatistiques oncogénétiques, Centre Alexis Vautrin, Vandoeuvre-Les-Nancy, France. agenda Lieu : Cliniques universitaires Saint-Luc, salle de réunion du 3ème étage, de 18.00 à 19.00h. Agenda des staffs multidisciplinaires* Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi 08h45-11h15 12h00-14h00 08h00-09h00 08h00-09h00 Staff neuro-onco Staff mélanome Staff uro-onco Staff hémato et tumeurs pédiatriques 17h00-18h00 16h30-17h00 17h00-18h30 13h00-14h30 14h00-15h30 Staff thyroïde Staff oeso-gastro Clinique du sein et staff tumeurs pelviennes Staff hémato adulte Staff pneumo 17h00-18h00 Staff hépatobiliaire 17h00-20h00 17h00-19h30 Staff sarcome Staff cervicomaxillo-facial 18h00-19h00 Staff colorectal Lieu: salle de réunion d’Anatomopathologie, niveau –1, Tour Rosalind Franklin, entrée F av. Mounier - 1200 Bruxelles. Lieu Pédiatrie: salle de réunion de radiologie pédiatrique, niveau -2 Q1, 10 avenue Hippocrate - 1200 Bruxelles. 14 *Renseignements sur la fréquence de ces réunions auprès de Madame Goosse - [email protected], 02/764.54.31 Université catholique de Louvain • Cliniques universitaires Saint-Luc AGENDA OF THE SCIENTIFIC PROGRAM OF THE CANCER CENTER Academic year 2006-2007 Monday December 4, 2006 18.00-19.30 “Angiogenesis and cancer treatment” Targeting tumor angiogenesis: rationale and limitations. Prof. O. Feron, Unit of Pharmacology and Therapeutics, University of Louvain Medical School, Brussels. Anti-angiogenic treatment for cancer: hopes and toxicities. Prof. J-P. Machiels, Department of Medical Oncology, Cliniques universitaires St-Luc, Brussels. Monday March 12, 2007 18.00-19.30 “Immunotherapy in cancer” Immunotherapy with MAGE antigens. Expected and unexpected results. Prof. P. Coulie, Christian de Duve Institute of Cellular Pathology, University of Louvain Medical School, Brussels. Cancer immunotherapy in the clinics: dream or reality. Dr J-F. Baurain, Department of Medical Oncology, Cliniques universitaires St-Luc, Brussels. Monday June 18, 2007 18.00-19.30 “Tissue reconstruction” Stem cells for regenerative medicine. Prof. C. Verfaillie, Director, Stem Cell Institute, University of Minnesota and Stamcel Instituut Leuven, University of Leuven. Restoring Form and Function: actual means and challenges in oncoplastic surgery. Prof. B. Lengelé, Experimental Morphology Unit and Plastic Surgery Department, University of Louvain Medical School, Brussels. Auditoire Joseph Maisin Auditoires Centraux 51 Avenue Emmanuel Mounier 1200 Bruxelles RENSEIGNEMENTS Prof. M. Hamoir, 02-764.54.31 Editeur responsable: Marc Hamoir, Président du Centre du Cancer. Cliniques universitaires Saint-Luc, 10, av. Hippocrate 1200 Bruxelles Rédacteur en chef: Michel Symann Secrétariat: Myriam Goosse, [email protected], 02/764.54.31 Photos: © CAV des Cliniques/ Hugues Depasse, D.R., V. Grégoire