Activité 2 : Evolution du climat Livre Odyssée 2nde p.42
Point histoire :
L’hypothèse d’un lien entre la température moyenne du globe et le taux de dioxyde de carbone dans l’atmosphère a été formulée
pour la première fois en 1895 par le Prix Nobel de Chimie Svante Arrhenius. Svante Arrhenius a démontré que l’augmentation de
la concentration de CO2 dans l’atmosphère risquait d’accroître très significativement la température de la planète. Il avait calculé
qu’un doublement de la teneur en CO2 pourrait provoquer un réchauffement de 4 à 6 °C, des valeurs en cohérence avec les
modélisations du XXIe siècle. Cet élément montre l'ancienneté d'une théorie scientifique du réchauffement climatique59.
En 1938, l’ingénieur anglais Guy Callendar, puis en 1956 le physicien américain Gilbert Plass ont établi puis théorisé la relation
entre l’accroissement des rejets industriels de CO2 et les premières observations de réchauffement climatique
planétaire[réf. nécessaire]. Dans ce contexte, en 1957, les Américains ont mis en place des mesures de la concentration en CO2 de
l’atmosphère à Hawaï. Cela a permis au climatologue américain Charles Keeling de produire en 1961 une première courbe
confirmant une progression régulière de la concentration de CO2[réf. nécessaire]. Dès 1965, les conseillers scientifiques de la
Maison Blanche ont averti le président Lyndon B. Johnson que le réchauffement risquait d’avoir des conséquences graves pour les
USA[réf. nécessaire]. En 1970, le Massachusetts Institute of Technology (MIT) plaçait le réchauffement climatique parmi les
problèmes environnementaux d'avenir les plus sérieux[réf. nécessaire]. Mais c’est seulement en 1979, lors de la première
conférence mondiale sur le climat, à Genève, qu’a été avancée publiquement pour la première fois sur la scène internationale
l’éventualité d’un impact de l’activité humaine sur le climat60.
La question qui se pose alors c’est de savoir quelle est l’influence d’une diminution
de l’émission de CO2 dans l’atmosphère sur la température.
C’est ce qu’on va faire
Des études de scientifiques ont données des scénarios possibles.
Par exemple si on envisage le scénario, plutôt positif, de l’évolution des émissions
en C02 donné par le graphique 1
Des calculs et observations des scientifiques permettent d’obtenir l’évolution de la
variation de la température moyenne mondiale donnée par le graphique 2
/Question 1 : Quel est en gigatonne de carbone (noté GtC), la quantité de
CO2 émise en 200 ?
Problème dans la question : qu’est-ce que les gigatonnes ?
giga (symbole G) est le préfixe du système international d'unités (SI) qui
représente 109, soit un milliard.
Confirmé en 1960, il provient du grec γίγας, géant.
1 tonne = 1000 kg 1 Gt = 10^9 tonnes = 10^12 kg
Réponse : 9GtC
Question 2 : Selon le scénario proposer quelle serait la quantité de C02 émise en 2100 ?
Réponse : Sur un graphique on mesure, réponse approchée :
Question 3 : Quel serait en degré Celsius la variation de température moyenne mondiale entre 2050 et 2100 ? Puis
entre 2100 et 2150 ?
Réponse : En 2050 on a une augmentation de la température de 1,5°C (sous-entendu par rapport à une année de réf).
En 2100 l’augmentation a été de 2,7°C. Donc entre 2050 et 2100 on aurait une augmentation de 2,7-1,5= 1,2°C
En 2150 on a eu une augmentation de 3,1°C. Donc entre 2100 et 2150 on a eu une augmentation de 3,1-2,7= 0,4°C
Question 4 : Quel serait la quantité maximale de C02 émise ? A partir de quand les émissions de CO2 devraient
décroître ?
Réponse : 11GtC 1,2cm pour 50 ans donc 0,6cm pour 25 ans, donc c’est en 2025. A partir de 2025.
Question 5 : Est-il vrai qu’une diminution des émissions de CO2 entraîne une stabilisation immédiate de la variation
de la température moyenne mondiale ? Pourquoi ?
stabilisation : la variation de température serait la même d’une année sur l’autre.
immédiate : on a vu que l’émission de C02 diminue à partir de 2025, a-t-on une droite horizontale dès 2025 ?
A plus long terme, est ce que la variation de température semble se stabiliser ?
On voit une amélioration sur la stabilisation, mais ce n’est pas satisfaisant.