No 73/2015 Le 7 décembre 2015 Le Comité économique et social européen se félicite de l'adoption par la Commission européenne d'une nouvelle stratégie européenne en faveur de l’aviation, et souhaite qu'elle soit mise en œuvre rapidement L’aviation a une incidence très forte sur la croissance économique. Le système de transport aérien génère des avantages au-delà de l'industrie de l’aviation proprement dite. Il permet non seulement aux personnes et aux entreprises d'avoir accès à la connectivité et à la mobilité, mais contribue également au bien-être de la société sous la forme, notamment, de la sécurisation des investissements, de l'offre d'emplois, ainsi que de l'amélioration de la productivité et de l'innovation. Le secteur de l’aviation emploie près de deux millions de personnes et contribue à l’économie européenne à hauteur de 110 milliards d’euros1. Dans sa stratégie en faveur de l'aviation, la Commission européenne a défini quatre priorités: faire de l’UE un acteur de premier plan dans le domaine de l’aviation internationale tout en assurant des conditions de concurrence équitables, supprimer les limites à la croissance au sol et pour le segment aérien, maintenir des normes européennes élevées en ce qui concerne la sûreté, la sécurité, l'environnement, les questions sociales et les droits des passagers et progresser sur les plans de l’innovation, des technologies numériques et des investissements. Déjà dans son avis adopté lors de la session plénière du 16 septembre dernier, le CESE présentait une série de mesures concrètes nécessaires pour parvenir à une Politique européenne intégrée de l'aviation. Pour rester compétitive, l’UE a besoin d’une stratégie cohérente et globale dans le domaine de l’aviation, qui élimine les charges inutiles sapant le réseau de valeur de l’aviation, indique la voie à suivre vers un consensus mondial sur la durabilité et reflète les valeurs des entreprises et des citoyens européens. «Dans son avis, le CESE a identifié six domaines dans lesquels il convient d'adopter des mesures afin de développer la compétitivité: la sécurité, la connectivité, l'innovation, la durabilité, la dimension sociale et la concurrence au niveau mondial. Le succès dépendra de la mise en œuvre. Pour réussir, nous avons besoin de la coopération et de la participation de tous les représentants de la chaîne de valeur dans le secteur de l’aviation», a déclaré Jacek Krawczyk, rapporteur de l’avis du CESE sur Une politique européenne intégrée de l'aviation. Anne Demelenne, rapporteure de l’avis du CESE sur le Dumping social dans le secteur de l'aviation civile européenne, également adopté en septembre, a accueilli favorablement la proposition de la Commission européenne visant à renforcer l’agenda social et à créer des emplois de qualité dans le domaine de l’aviation. Toutefois, elle a souligné qu’il fallait redoubler d’efforts dans la lutte contre le dumping social. L’avis du CESE présente à la Commission des recommandations claires en vue de lutter contre le dumping social: l'application en bonne et due forme de la législation sociale et des conventions collectives nationales, l'examen des pratiques anticoncurrentielles des transporteurs aériens non européens, notamment subventions et aides d’État, et la promotion de l’emploi direct en tant que modèle de référence du secteur au moyen d'une limitation du recours aux travailleurs indépendants et aux agences de travail temporaire. Pour de plus amples informations, veuillez contacter: Siana Glouharova Unité de presse du CESE 1 http://europa.eu/rapid/press-release_IP-15-6144_fr.htm Rue Belliard 99 – 1040 Bruxelles – BELGIQUE Tél. +32 25468893 – Fax +32 25469764 Courrier électronique: [email protected] – Internet: www.eesc.europa.eu Suivez le CESE sur FR Courrier électronique: [email protected] Tél.: +32 25469276/ Mobile: + 32 (0)473534002 Le Comité économique et social européen assure la représentation des différentes composantes à caractère économique et social de la société civile organisée. Il constitue un organe institutionnel consultatif, établi en 1957 par le traité de Rome. Grâce à sa mission de consultation, ses membres, et donc les organisations qu’ils représentent, peuvent participer au processus décisionnel de l’Union européenne. Il compte 350 membres venus de l’Europe entière, qui sont nommés par le Conseil.