Document 1 : Comment a évolué le modèle de l’atome ? Dès l’Antiquité, les premiers « scientifiques » grecs se sont interrogés sur la constitution de la matière. Pour Démocrite, l’atome est le plus petit grain de matière que l’on ne peut casser. Le mot « atome » vient du grec « atomos » qui signifie insécable. Il énonça au Ve siècle avant notre ère la théorie atomique, expliquant que la matière était constituée de de minuscules particules de formes diverses. Cette théorie fut rejetée du fait de l’impopularité de Démocrite au profit de la théorie des quatre éléments soutenue par Aristote. Il pensait que tous les corps étaient formés à partir de quatre éléments : l’eau, la terre, l’air et le feu, qui se combinaient en différentes proportions. Cette théorie resta en vigueur jusqu’au XVIIIe siècle. Au début du XIXe siècle, après les travaux de John Dalton, l’existence des atomes ne fait plus de doute. Pour les physiciens de l’époque, il s’agit alors d’en préciser la structure, apparemment ce serait une sphère pleine. En 1897, Thomson découvre un constituant de l’atome : l’électron, particule de charge électrique négative. En 1904, il propose un modèle d’atome, surnommé « le pudding ». Il représente l’atome par une sphère remplie d’une substance électriquement positive et fourrée d’électrons négatifs « comme des raisins dans un pudding ». En 1912, Rutherford, physicien néo-zélandais, découvre le noyau de l’atome. Il considère que les électrons se déplacent autour du noyau telle des planètes autour du Soleil. Bohr affine le modèle et pour lui, les électrons ne peuvent occuper que des orbites bien précises. Aujourd’hui on ne parle plus de trajectoires des électrons car il est impossible de les localiser avec précision, on dit que les électrons forment un nuage électronique.