Cours d'histoire et théorie de l'exposition Daum avant Daum. Jean Daum rachète une verrerie et y fait travailler tout sa famille. Les premières productions seront des bobèches, des verres de montre, … L'entreprise perd de l'argent jusqu'à l'arrivée d'Antonin Daum en 1981. Antonin Daum avait vu Émile Gallé (artiste décorateur qui repense l'objet utilitaire en terme décoratif), qui avait fait un kiosque pour l'exposition de 1989 où il avait exposé ses verreries. Daum décide d'imiter Gallé pour vendre sa production et crée un département artistique. La verrerie Daum sors rapidement un catalogue énorme et très décoré où sont présentés des "services de table" (verres, cruches, …) ordinaires mais avec des formes spéciales et des petits décors. Daum 1894 – 1900 Redéfinition totale de la production : les objets ne sont pas des œuvres d'arts.. 1893 : arrive le premier Artiste décorateur, Jacques Gruber, 20 ans, qui sors des Beaux Arts de paris. Daum se permet alors de faire des exposition Jacques Gruber dessine tous les nouveaux modèles d'art nouveau et d'art décoratif (utilisation de la nature). Daum fait une exposition à Nancy avant l'expo Universelle pour v!vendre et faire connaître ses objets. 1894 : L'exposition Galerie Poirel de 1894 fera rentrer Daum dans l'artisanat d'art. Ce sera l'exposition phare de l'école de Nancy et l'acte de naissance de l'art décoratif. 1897 :, arrive Henri Bergé, qui remplace Jacques Grubert (qui veut que ses travaux soient signés Grubert et non Daum). Il va créer tous les modèles de l'art nouveau de 1897 à 1939. Il fait de la nature, les décors de plants, mais réalise aussi les pièces exceptionnelles, et les poncifs pour les objets banals. C'est aussi le professeur des jeunes décorateurs de l'entreprise. 1900 : Daum exposera a plusieurs endroits durant l'exposition universelle de 1900 à Paris ou ils exposent un grand nombre d'œuvre avec une finalité commerciale. Ils obtiennent un grand prix qui montre la grandeur de l'industrie. => 1900 va être un tournant majeur pour Daum : reconnu en tant qu'industrie d'art par le public, l'état, les autres artistes.. 1900 – 1914, une ère de prospérité Daum se met à la disposition du client, fait ce qu'il veut : déclinaison d'un décors sur tous les supports. Il existe plus de 6 000 modèles différents; Mais ils ont aussi une très grande qualité technique, ce qui leur vaut nombre de grands prix. Pour continuer d'exister, Daum doit innover : diversifier la production et la technique. Walter développe la technique de la pâte de verre (inventée par Henri Cros), elle permet d'avoir de la couleur dans la sculpture. Daum s'essaye à la pâte de verre, et réalise des objets magnifiques qui seront montrés et leur apporterons beaucoup de succès. Mais il n'en feront jamais une production industrielle. Daum 1919 1939 Arrivée de Paul Daum qui comprend qu'il faut changer la production pour concurrencer les autres verreries. Il engage Émile Wirtz comme nouvel artiste décorateur Daum va se scinder en 2 : ils créent "Belle étoile" pour continuer à vendre du verre bas de gamme sans le signer Daum. C'est Pierre d'Avesne qui fait les décors. La production schizophrénique : En 1927, ils font toujours de l'art nouveau, ce qui est dépassé depuis 1904, mais qui se vent toujours aussi bien : les grand magasins n'achète que ça. Mais parallèlement, ils créent des objets d'art décoratif pour être reconnus comme une industrie dans le goût de l'époque. Les expositions sont très importantes pour cela. Daum fait des pièces "entre les deux" : Le vase au raisin rose, et font des vitrines basiques pour exposer les objets. Ils travaillent aussi pour les autres : Edgard Brandt qui fait de la ferronnerie d'art demande à Daum de fabriquer les appliques pour sa production. Ils font aussi es objets pour les grands magasins mais qui ne seront pas signés Daum. Ils font des objets sans ornement : c'est la question de l'esthétique industrielle et non plus décorative. Ce sont les contraintes industrielles qui apportent l'esthétique, comme Corbusier qui pense l'esthétique par rapport à la machine. En 1936, révolution du cristal : ajout de plomb dans le verre pour le rendre plus malléable. En 1937, c'est la crise, toutes les industries du verre ferment. Daum après 1945 Après 1945, Daum fait du cristal (le cadeau de mariage par excellence) Il va y avoir de nouveaux lieux d'exposition: le selon de l'art ménager, …. en plus de la biennale de Venise. Car leur but est de vendre. Ils essayent aussi d'inviter des artistes (Salvator Dali et César) pour éditer des œuvre. Puis ils demandent à des designers de travailler chez eux. Les différents types de lieux d'exposition On trouve différent lieux pour exposer : Musée Salon Expositions Universelle Foire Magasin. En 1864, on se pose la question d'une structure particulière pour les arts décoraturs. En 1905, inauguration du musée de Marsan. Les beaux arts de Nancy exposent les vases de Daum. Les salons Dès que l'académie est en place, on parle d'exposition : elle stipule que "les artistes doivent apporter quelque morceau de leur choix pour servir à décorer le lieu de l'Académie pour quelques jours, et après les remporter si bon leur semble". En dehors de l'académie, il y a les salons : on expose aussi les tableaux sur les murs des maisons, pendus en ville à la grande foire de St Germain des Près. Chardin est tapissier du roi, c'est lui qui accroche les toile. L'explosion des salons se fait en 1900, on commence même à accepter des objets. Daum exposera : au salon de la SAD (société des artistes décorateurs) qui est mis en place en 1902 à la Libre Esthétique à Bruxelles. C'est un salon fermé (sur invitation), reservé à l'avant-garde. Octave Moos (l'initiateur sur salon) aime mélanger tous les arts et invite Gaugin, Malarmé, …. et mélange les genre avec un programme de concerts et de conférences. Au salon des ars ménagers, qui était au départ plus pour les inventeurs (pour la technique et la technologie), mais suite à la guerre on montre de pièces pour que le consommateur achète dans les salons locaux (le salon des artistes lorrains, … ) Les expositions universelles La première expositions universlle à eu lieu en 1851, au cristal Palace à Londres. Puis il y en a un peu partout. Daum expose partout, dans les différents lieux (meubles, ménager, verre), et dans toutes les expositions universelles. Les foires La foire de Lyon par exemple. On peut les voire comme les expositions universelles : l'industrie d'art expose dans des lieux très diversifiés avec des publics différents. Les magasins Les magasins étaient autant des lieux d'exposition que d'achat. Ils exosent chez Majorelle puisque ils utilisent leurs meubles Conclusion. Multiplicité des lieux d'exposition, des lieux très différents dans la fonction et l'usage. Quoi exposer ? Pièces exeptionelles Objet exceptionnel : définition "un long temps de préparation, des techniques souvent complexe, pièce unique ou en très petite série." Sert à montrer les capacités de Daum, c'est une œuvre d'art et aussi pour tester ce que le public aime. Ils font "le rêve d'Elsa" pour concurrencer Emile Gallé durant une expo universelle (un vase bleu) avec une très haute technique, des références un peu partout et une symbolique forte. Ils font aussi la décoration intercalaire à grand feu" en 1900. Producion courante Tout le reste : abas jours en verre, lampes toute entière en verre, services de tables vase (fantaisie courante) avec différents degrés de réalisation. Et ils exposent le tout ensemble. Ils montrent que l'intégralité de la production est une industrie d'art. Comment exposer Ils font des cartons d'invitation, des catalogues. Dans les catalogues, on montre la verrerie au travail. Ils présentent les œuvres avant des les exposer. Daum réfléchit l'intérieur de son stand longtemps avant l'exposition. Deux ouvriers sont payés pour ça, et ils ne font que ça : réfléchire et monter le stand d'exposition. On voit bien l'intérêt dans l'exposition de la façon de montrer les objets. Il y a même un mobilier spécifiquement construit pour l'exposition. Le mobilier à été commandé chez Majorelle pour l'exposition. IL y a une mise en scène sophistiquée : estrade, draperies, plantes vertes, colonnes, … L'exposition de 1900 L'exposition est prévue déjà 4 ou 5 ans avant. Daum fait sa demande pour 1900 le 29 avril 1898. Daum expose dans des lieux différents (pavillon des arts décoratifs, verrerie et céramique, musée centennal). Au musée centennal on montre tout ce qui a été fait en art pendant les 100 dernières années. Ils exposent toutes les verreries de tables au rayon verrerie, les céramique et les pièces exceptionnelles dans les deux autres. Leur catalogue comporte 300 pièces totalement nouvelle et jamais exposées ailleurs. Faire un brevet prouve qu'ils sont les inventeurs de trucs. Mais c'était impossible de passer dans la production courant pour le verre intercalaire à grand feu. Mais ils auront tout de même le grand prix, qu'ils pourront montrer sur leurs objets et catalogue pour se faire leur pub La hiérarchie Avant la révolution française, l'art n'était pas accessible, ou alors que ponctuellement dans des salons. Les œuvres présentées étaient extrêmement sélectionnées. Sous l'ancien régime, la France était dotées d'un système pyramidal piloté par la monarchie. Le peu d'artistes qui existaient se regroupaient sous forme d'institutions. Tout se passe à Paris, au palais royale, où la principale institution artistique était l'académie royale, qui avait un prestige immense dans toute la France. Le salon est l'institution centrale dans l'ancien régime, supprimé et rétabli plusieurs fois. C'était une exposition très fréquentées, et qui avait un gros impact sur la production française. Mais les œuvres exposées sont très contrôlées, pour faire en sorte que ce qui est montré ne serve que les valeurs de la monarchie. Tout le système de l'art et les carrières des artistes sont vérrouillé. Mais les artistes à l'académie royale ont beaucoup de privilèges que les autres n'ont pas. La Communauté St Luc est une autre institution qui abrite les artistes refusés à l'académie, qui ne sont pas indépendants mais qui commencent à acquérir une reconnaissance. Ils vivent mieux que les provinciaux, font des portraits privés ou des scènes de genre. Les amateurs divers et copies trouvent eux aussi de la clientèle à Paris. La hiérarchie est ébranlée par les artistes qui ne sont pas dans l'académie royale et qui se mobilisent pour faire bouger les choses. La révolution Au moment où la révolution se prépare, les artistes non-officiels se rattachent aux révolutionnaires pour bouleverser les choses sur la politique culturelle. Car ils ne bénéficient pas des privilèges des officiels, et n'ont pas de commandes intéressantes. Ils demandent tout : liberté d'expression, de choix politique dans les thème, équité sociale (ils ne veulent plus que tout passe par Paris). Ils se regroupent dans deux associations: La communauté des Arts, et la Société Populaire et Républicaine des Arts. Ils fédèrent les artistes et s'adressent à l'état. La demande est très claire, ils réclament : Une protection par l'état, pour avoir une liberté de création. Ils ne veulent plus que la monarchie régisse leur manière de peindre et le choix de leurs thématiques. La reconnaissance d'une vraie créativité, la liberté de choix, la reconnaissance des autres genre (le paysage ou le nu ne sont pas reconnus). Un statut d'artiste et non d'artisan. Il y a des enjeux énormes en terme de modification de statu social, qui encourage un idéal de liberté et d'insubordination. Mais tous les artistes ne s'impliquent pas autant. => Un nouveau statut apparaît : l'artiste citoyen. C'est celui qui, grâce à son art, participe au combat révolutionnaire. Ils veulent participer à l'histoire que leur œuvres puissent servir leurs ambitions et leurs idées. Ils n'ont plus envie d'être seulement des illustrateurs. Ils vont casser les catégorie de genre, en y a joutant les scènes de genre et de paysage. La réforme du salon En 1848, les révolutionnaires appellent les artistes à participer activement à la révolution. "Sachez peindre ou sachez mourir !" Pour éviter les vols, pillages et vandalismes, certains artistes proposent de prendre la direction des Beaux arts. Pour eux, le premier moyen d'y arriver est de réformer le salon. Le jury du salon était jusqu'à lors très tyrannique. Courbet est le premier à avoir fait une exposition personelle. La suppression du jury à été obtenue, il est alors décidé de ne rien refuser dans le salon et reçoivent 5 000 œuvres. L'exposition est un vrai succès. Cela permet à certains de ce faire connaître. Mais certaines œuvres sont trop médiocre se qui déçoit le public. Charles Blanc, le directeur, rétablit un jury exclusivement composé d'artistes. Cela fonctionne bien, mais pas longtemps : dès 1852 il y a de nouveaux des membres du jury nommés par l'administration. Les trois moment marquant sont 1789 pour la révolution, 1830 et 1848 pour la réforme des salons. Le musée du Louvre La question se pose de la conservation des symboles de la monarchie (tableaux et sculptures). C'est la première fois qu'apparaît une notion de patrimoine. Les artistes proposent une approche pédagogique : on ne détruit pas, on accompagne le public. C'est dans ce contexte que va naître le musée du Louvre. Il était déjà connu et avait son importance. L'idée du musée germe autours de la discussion de la destruction des œuvres de la monarchie : on se pose la question de la place de l'art dans la nation. Deux attitudes s'opposent : ceux qui pensent qu'il y a forcément un lien entre art et politique, qui sont pour tout raser et détruire les œuvres du passé assimilées à l'ancien régime. Ils pensent que cela permettra de laisse la p lace à une nouvelle création. Ceux pour qui l'ensemble des œuvres constituent un patrimoine et qu'il faut les garder pour éduquer les gens, pour ne pas revenir en arrière. En 1790, ils préparent une fête révolutionnaire. Il y a toujours des guerres, et on se demande quoi faire à propos des "trophées de guerre", les œuvres pillées qui font parti du patrimoine. Napoléon gagne en Égypte et ramène l'obélisque. L'église qui perd son pouvoir va être dépouillée. Les révolutionnaires insistent pour récupérer les œuvres majeurs, pour les conserver dans d'autres lieux. Ils créent alors la commission des arts, qui est chargée de trouver les lieux. On veut créer un grand musée, pour pouvoir protéger les œuvres majeures et participer à l'éducation d'un peuple citoyen. Tous les biens confisqués vont êtres centralisés dans les musées de province, et dans le palais royal. Il s'agrandit au fil des pillages et devient un musée sous le pouvoir de Louis Philippe en 1830 puis sous Napoléon III en 1848. En 1792, la commission du muséum est chargée de rassembler les œuvres de la collection royal dans le Louvre. Pour eux, c'est une victoire sur l'ancien régime et ça montre la puissance française. Le Louvre va devenir la valeur sûre de la patrie citoyenne. Le musée ouvre ses portes en 1793, présente 537 tableaux, 124 scultpures et des objets de mobilier. C'est ouvert au public : 5 jours de visites de la collection, 2 jours de ménage et 3 jours d'accrochage. Ils ont tellement d'œuvres qu'ils tournent : un fond avec des collections. On émet l'idée d'un musée universel pour justifier les pillages : toutes les œuvres qui entrent dans le musée universel appartiennent à l'humanité, il faut les protéger. Ils prennent donc les œuvres gagnées dans les conquêtes pour les "protéger" à l'abri dans le musée, pour "sauver le patrimoine mondial". Le Louvre, monument de vandale. C'est le louvre tel qu'on le connaît. A la révolution, on a une fascination pour la Grèce antique. On pense que c'est le système idéal. En vertu du "patrimoine de la liberté", le Loubre devient le Panthéon des arts. Il doit abriter les œuvres "rappatriées" au moment des victoires de guerres, justifiant que les chef d'œuvres vont être ramenés dans le musée universel. La responsabilité de la république française est de protéger les œuvres au niveau international. En 1796, Chrisostome de Quatremère de Quicy remarque le problème. Il discute avec un révolutionnaire Vénézuélien (Miranda), et comprend en 1793 que c'est du pillage, donc antidémocratique. Il dénonce alors la politique de pillage à Napoléon et aux révolutionnaires. Il parle d'abus de pouvoir, de négation d'esprit de liberté. Il prend appui sur les textes de la déclaration de 1789 pour faire valoir son point de vue. "Si l'art est universel, alors l'œuvre d'art ne doit pas appartenir à une Nation" Il redéfinit le point de vue du patrimoine. Chaque objet arraché à son contexte n'a plus de sens. Il explique que de déplacer une œuvre la dénature, il dit que le musée est une aberration. Pour lui, le musée est égocentrique. (rappel du nom : Antoine Chrysostome Quatremère de Quincy) Suite à sa revendication (correspondance publiée sous "Les lettres à Mirantda sur les déplacement des œuvres en Italie), les institutions vont prendre en considération cet appel à la libération des œuvres. Muséographie / muséologie Le conservateur est celui qui dirige le musée est qui est en contact avec la municipalité. Soit c'est une petite structure et il assume plusieurs fonctions, soit il dirige différents corps de métier : La muséographie est un terme qui apparaît au XVII, c'est la partie technique de celui qui s'occupe du musée : "c'est l'étude de l'histoire des musées et de leur collections, et l'ensemble des techniques qu'on utilise pour présenter et mettre en valeur les collections du musée". C'est celui qui s'occupe de travailler les éclairages, l'accrochage, le parcours du spectateur La muséologie est un terme qui apparaît au XXeme. C'est la partie théorique : "science qui a pour objet l'organisation des musées et la manière de conserver les collections." Attrait à l'archivage, il possède un fonds de collection, archivé dans des locaux spéciaux. Chaque œuvre à une fiche d'identification. Gestion de la conservation. Il va falloir écrire des fiches pour le public, des cartels, catalogues. Souvent le conservateur qui le fait. Au départ il y a trois fonctions dans un musée : Fonction patrimoniale : la conservation, le stockage, la constitution d'un catalogue du fond des œuvres. C'est le boulot de la muséologie. Fonction didactique : la médiation (pédagogique). Relation avec le public : l'éducation des publics, vulgarisation, documentation. Communication, … Fonction esthétique : l'exposition. Le scénographe d'exposition fait la partie muséographie. La différence entre commissaire et curateur. Le commissaire d'exposition est celui qui organise l'expo, il choisit le thème les artistes et les œuvres. C'est l'intellectuel qui pense le projet global. Dans les années 60, certains intellectuel (critiques d'art et autres) on fait du commissariat d'exposition. Le plus connu est Harald Szeemann, en 1969, "quand les attitudes deviennent formes" Il s'intéresse à tout ce qui n'est pas art, il rassemble tout ceci et en fait la nouvelle forme d'art. Le commissariat d'exposition a dès lors été confié à des personnalités comme ça. Cela n'a pas plus aux conservateurs, Arrive le curateur : le best du commissaire d'expo. Le commissaire c'est celui qui à une charge, une fonction temporaire. Le curateur a un sens plus juridique, veut dire "prendre soin de". Au départ, c'est un tuteur moral qui va être capable de prendre en charge une personne irresponsable (mineur ou malade). Il gère à la place de quelqu'un d'autre. C'est un administrateur. Le commissaire d'expo est celui qui organise des expos pour un musée qui l'emploie, alors que le curateur est un "commissaire indépendant", qui a une notoriété, que l'on va chercher pour assurer un certain commissariat d'exposition. Un auteur d'exposition Signifié en 2002 par Nathalie Heimlich et Bernard Edelman ? Fait un livre "l'art en conflit". Les organisateurs d'expo sont ils des auteurs ? Le métier de commissaire d'expo à évolué et les expos aussi. Au fur et à mesure que l'accès à l'art évolue, la manière d'exposer change. Trois critères : le choix de la thématique attractive, mise en évidence d'un style, et la prise en compte du public, des critiques et de la réception en général. Tout le monde ne peut pas faire ça, puisque ces trois critères impliquent une grande subjectivité du commissaire d'exposition, une identité, c'est dans ce sens qu'on parle d'"auteur d'exposition" Livre : Le musée à l'œuvre. La muséologie à été confié à des artistes. Jusque là c'était que des théoriciens, mais l'artiste à un regard particulier. Ils cherchent à accrocher les œuvres autrement. Une solution serait de demander à des artistes de le faire. Ils se sont rendu compte que quand les artistes s'occupaient du commissariat ils pouvaient mettre en relation des œuvres pour que l'expo raconte quelque chose Différence entre lieu / site / scène Lieu ou site = œuvres in situ : créée pour un lieu en particulier, et ne supporte aucun déplacement. Le site qui est rattaché à l'œuvre fait complètement partie de l'œuvre. Certaines modalités pour la ré-exposition, dictées par B. Guelton. Six critères à prendre en compte : accord de l'artiste pour réinstaller l'œuvre et les indications précises. Production de documents qui vont permettre de re-matérialiser l'œuvre dans le détail. Les droits d'auteur et de propriété Le choix et la délimitation d'un nouveau site. La fidélité au sens de l'œuvre (bonne connaissance du sens de l'œuvre) la faisabilité du projet accessibilité du spectateur au site autorisations légales déplacement de l'artiste si il est vivant pour accord et caution. Le site est le lieu qui prééxiste à l'œuvre et qui va la faire exister; La scéne d'exposition est devenu dès les années 50 et sous l'influence des minimalistes le white cube qu'on connaît aujourd'hui, Un lieu neutre qui peut accueillir toutes les œuvres A partrir des années 90 les artistes en on marre et la scène d'exposition engendre la scénographie d'exposition. Volonté de présenter des œuvres mais aussi de magnifier un lieu. La scénographie va permettre d'amenager le lieu pour une œuvre en particulier. Elle permet de créer un lieu vivant au moment d'une expo. En 90 les artistes vont essayer de trouver une manière de sortir du white cube.