Contexte historique
Les pluies acides sont devenues une
préoccupation environnementale pour
le Canada au cours des années 70.
Agent responsable 1
Les transports (autos, camions, trains,
etc.) sont responsables de plus de
50 % des émissions de NOx au
Canada, la production d’énergie, de
10 % et, ensemble, les processus de
combustion industriels, commerciaux et
résidentiels, de 30 %.
Agent responsable 2
Au Canada, les plus importantes
sources de SO2 sont les fonderies ou
les raffineries de minerais métalliques
sulfurifères et l’utilisation de
combustibles fossiles dans la
production d’énergie.
Aspect scientifique
Les pluies acides sont causées par des
polluants comme le dioxyde de soufre
(SO2) et les oxydes d’azote (NOx). qui,
dans l’atmosphère, sont convertis
chimiquement en acide sulfurique et en
acide nitrique.
Les pluies acides
Nous tenons à remercier Environnement Canada pour nous avoir permis
d’utiliser ce texte pour des fins pédagogiques:
Texte pris sur le site d’Environnement Canada
http://www.ec.gc.ca/soer-ree/Francais/Indicators/Issues/acidrain/Bulletin/ar_iss_f.cfm
Contexte
Pourquoi les pluies acides sont-elles préoccupantes?
Les pluies acides sont devenues une préoccupation environnementale pour le
Canada au cours des années 70. En effet, des scientifiques ont observé des pertes de
populations de poissons dans certains lacs très acidifiés du nord de l’Ontario. Les pluies
acides sont causées par des polluants comme le dioxyde de soufre (SO2) et les
oxydes d’azote (NOx) qui, dans l’atmosphère, sont convertis chimiquement en
acide sulfurique et en acide nitrique, respectivement. Dilués, ces acides retombent au
sol sous forme de pluie, de grêle, de bruine, de pluie verglaçante ou de neige (dépôt
humide), ou se déposent sous forme de gaz ou de poussière acide (dépôt sec). La pluie
est normalement légèrement acide, mais les pluies acides peuvent l’être jusqu’à cent fois
plus.
Plus de 90 % des émissions de SO2 et de NOx en Amérique du Nord sont attribuables aux
activités humaines. Au Canada, les plus importantes sources de SO2 sont les
fonderies ou les raffineries de minerais métalliques sulfurifères et l’utilisation
Conséquence environnementale
…la baisse du taux de croissance et de
l’augmentation du taux de mortalité des
arbres.
Conséquence sociale
…aggravation des troubles
respiratoires.
Conséquence économique
Le SO2 et ses sous-produits causent
également la détérioration des
matériaux de construction, comme le
ciment, le calcaire et le grès.
Conséquence politique
…la réduction des émissions doit
s'obtenir des deux côtés de la frontière
car plus de la moitié du dépôt acide
dans l'est du Canada provient
d'émissions aux Etats-Unis.
Solution 1
Création du Programme canadien de
lutte contre les pluies acides
Solution 2
Signature de l’Accord Canada-États-
Unis sur la qualité de l’air dans le but
de réduire les émissions de SO2 et de
Nox
de combustibles fossiles dans la production d’énergie. Les NOx sont formés durant
l’utilisation des combustibles. Les transports (autos, camions, trains, etc.) sont
responsables de plus de 50 % des émissions de NOx au Canada, la production
d’énergie, de 10 % et, ensemble, les processus de combustion industriels,
commerciaux et résidentiels, de 30 %. Une fois rejetés dans l’atmosphère, les
polluants acides peuvent être transportés sur de grandes distances par les vents
dominants et les systèmes météorologiques avant de retomber au sol. Plus de 50 % des
pluies acides qui tombent dans l’est du Canada proviennent de sources situées aux États-
Unis.
Le dépôt acide peut être responsable de la baisse du taux de croissance et de
l’augmentation du taux de mortalité des arbres. Par exemple, certains cas de
dépérissement et de détérioration causés par les brouillards acides et l’eau acide des
nuages ont été observés dans les peuplements de bouleaux à papier du sud-est du
Nouveau-Brunswick et dans les peuplements d’épinettes rouges des zones de plus haute
altitude de l’est des États-Unis, respectivement.
Des taux élevés de dépôt de sulfate provoquent l’acidification des lacs, des rivières et des
fleuves sensibles, et le lessivage des métaux des sols avoisinants, d’où une contamination
du réseau hydrologique. L’acidité élevée et les fortes concentrations de métaux
(notamment l’aluminium) peuvent gravement altérer la capacité des plans d’eau à
maintenir la vie aquatique, entraînant une baisse de la diversité des espèces.
Le SO2 et ses sous-produits causent également la détérioration des matériaux
de construction, comme le ciment, le calcaire et le grès. Certains bâtiments
d’intérêt historique du Canada, comme les édifices du Parlement, sont lentement rongés
par les polluants acides. L’exposition des humains aux particules, notamment aux sulfates
et aux aérosols acides, entraîne une aggravation des troubles respiratoires.
…Le Canada ne parviendra pas seul à vaincre le problème des précipitations acides. En
effet, la réduction des émissions doit s'obtenir des deux côtés de la frontière car
plus de la moitié du dépôt acide dans l'est du Canada provient d'émissions aux
Solution 3
Établissement d’une zone de gestion
des oxydes de soufre
Solution 4
Le rapport recommande des réductions
supplémentaires de 75 % des
émissions de SO2 par rapport aux
engagements actuels dans les régions
ciblées.
Solution 5
fournit un cadre en vue d’engagements
pour une réduction supplémentaire des
émissions de SO2 dans l’est du
Canada au-delà de 1999.
Limite et faisabilité 1
Canada s’engage à respecter une
limite nationale permanente de 3,2
millions de tonnes de SO2
Limite et faisabilité 2
…réduction de 10 % des émissions
prévues de NOx à partir de sources
fixes d’ici l’an 2000.
Limite et faisabilité 3
…limite des émissions de SO2 pour la
région est fixée à 1,75 million de tonnes
par année à partir de l’an 2000.
États-Unis. Environ les trois-quarts du dépôt que reçoivent des régions telles que la ville
de Québec et Muskoka-Haliburton proviennent de ce pays. En 1995, on a estimé entre 3,5
et 4,2 millions de tonnes par an le passage transfrontières du dioxyde de soufre…
Que fait-on?
1985-1987 : Création du Programme canadien de lutte contre les pluies acides;
signature d’ententes fédérales-provinciales avec les sept provinces de l’Est afin de réduire
leurs émissions combinées de SO2 à 2,3 millions de tonnes par année dès la fin de 1994
(soit une réduction de 40 % par rapport aux niveaux de 1980).
1991 : Signature de l’Accord Canada-États-Unis sur la qualité de l’air dans le but
de réduire les émissions de SO2 et de NOx. Le Canada s’engage à respecter une
limite nationale permanente de 3,2 millions de tonnes de SO2 et une réduction
de 10 % des émissions prévues de NOx à partir de sources fixes d’ici l’an 2000.
La limite de 2,3 millions de tonnes des émissions de SO2 pour l’est du Canada est
maintenue jusqu’à l’an 2000.
1994 : Établissement d’une zone de gestion des oxydes de soufre (ZGOS) dans la
principale région source de l’est du Canada : la limite des émissions de SO2 pour la
région est fixée à 1,75 million de tonnes par année à partir de l’an 2000.
1997 : Présentation au Comité de coordination national sur les problèmes atmosphériques
du rapport sur la protection des écosystèmes sensibles aux acides, de la santé humaine et
de la visibilité de l’air au Canada : Vers une stratégie nationale des pluies acides. Le
rapport recommande des réductions supplémentaires de 75 % des émissions de
SO2 par rapport aux engagements actuels dans les régions ciblées de l’est du
Canada et des États-Unis, afin de ne pas dépasser les charges critiques du dépôt acide
dans tout l’est du pays.
Juger de leur valeur
L’auteur ne porte pas de jugement de
valeur dans ce texte.
1998 : Signature, en octobre, par les ministres fédéraux, provinciaux et territoriaux de
l’Énergie et de l’Environnement de la Stratégie pancanadienne de lutte contre les pluies
acides pour l’après 2000, qui fournit un cadre en vue d’engagements pour une
réduction supplémentaire des émissions de SO2 dans l’est du Canada au-delà
de 1999.
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