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INTRODUCTION À L’ANTHROPOLOGIE CULTURELLE
POUR MINISTÈRES CHRÉTIENS
Cours Timothée
Ngaparu, 11-12 Mars 2010
1. Définition
Anthropologie : (grec : anthropos + logia) : la science de l’humanité.
Les ouvriers chrétiens maintiennent un trilogue entre la théologie, l’Écriture et de la
science.
Nous devons comprendre la révélation de Dieu, nos propres interprétations et les
perceptions des autres.
Nous devons rester en mesure d’affirmer la vérité tout en rejetant les hypothèses athées
et naturalistes.
Puisque la science a ses origines dans la Sainte Bible (par exemple Hébreux 11 : 6), les
biblistes peuvent employer des méthodes scientifiques.
Origine : Discussions entre missionnaires chrétiens sur ce qu’il faut faire à propos des cultures non
européennes. (Suivant la sécularisation des universités, les anthropologues séculaires ont
adopté des hypothèses non-théistes.)
Approches : Évolutionnaire (naturaliste), structurelle-fonctionnelle (moderniste), marxiste
(conformiste), Christian (théiste).
diachronique – comment le changement se produit au fil du temps.
Synchronique – comparaison entre cultures à un point ou dans une période du temps.
Secteurs principaux :
1. Physique – primatologie (comparant singes et êtres humains); la paléontologie (la
philosophie évolutionniste des origines de l’homme); paléoanthropologie (recherche
des « chaînons manquants »).
But – comprendre et expliquer la variation chez les humains : l’adaptation (dans
des limites de l’ADN); acclimatation (due à l’environnement); acculturation
(adoption de croyances et de comportements).
Des variations généralement reconnues incluent la constitution corporelle, les
traits du visage, la couleur de la peau, et la résistance à la maladie.
Les champs d’études actuels comprennent la paléopathologie (maladies
génératives et transmissibles); traumatisme (guerre, homicide, blessures),
dentaire (usure des dents); mographie (sexe, âge et stratification sociale);
médecine légale (détermination de l’identité ainsi que l’heure et la cause de la
mort).
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2. Historique l’archéologie (chronologie et stratigraphie); bio-archéologie (alimentation et
santé antiques); paléopathologie (maladies dégénératives et transmissibles), et
d’autres.
3. Social – la sociologie (organisations et structures), anthropologie culturelle (croyances et
comportements)
4. Linguistique – la phonologie (phonétique et phonémique), la grammaire (morphologie,
syntaxe); la sémantique (formes et significations).
La langue reste étonnamment plus complexe que les systèmes d’appel chez les
animaux.
Les traits communs : dualiste (formes et significations abstraites déplacées de
leur référent); symbolique (rien à voir avec les référents); amendable (possibilité
d’ajouter et de modifier), créatif (peut générer de nouvelles phrases).
5. Théologique – la création, le mandat primitif, la chute, le rachat, la restauration et ainsi de
suite.
Importance – Alors que tous les êtres humains ont des besoins communs, tels les émotions, les
questions et les aspirations, les diverses sociétés les expriment dans de différentes formes
de croyances et de significations.
Comprendre les autres, survivre le « choc » culturel et réduire son « ethnocentrisme ».
Traduction de la Bible – le sens linguistique dérive de l’usage dans son contexte
historico-culturel.
Lacquisition de la langue et de la culture – résider et travailler avec succès dans une
autre société.
Le changement religieux et culturel – éviter le « syncrétisme » de nouvelles formes avec
des significations anciennes.
Contextualisation – l’introduction de nouvelles significations dans des formes anciennes
et nouvelles.
Méthode – Écrire et lire des descriptions ethnographiques, puis effectuez une analyse ethnologique :
(1) Apprendre comment les autochtones comprennent leurs propres formes et
comportements (perspective émique),
(2) discerner des types de comportement à travers de nombreuses sociétés, et
(3) ajuster les formes et les ministères chrétiens pour rendre la révélation de Dieu très claire
pour autrui, sans pour autant compromettre la vérité.
Objectif : Il n’est pas question de découvrir des lois universelles, mais de développer des modèles,
c’est-à-dire, des manières de voir comment les cultures fonctionnent.
Erreurs : Ce serait erroné que d’imaginer que les êtres humains soient la somme de nos modèles, ou
d’expliquer l’homme par l’une seule de ses plusieurs facteurs moteurs (réductionnisme).
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2. Concept de la socié
Société – individus, familles, et des groupes qui se communiquent et coopèrent dans des structures
et des institutions, qui occupent des statuts (les niveaux de pouvoir) avec leurs rôles
(fonctions et privilèges).
Structure – ensembles de statuts et de rôles qui exercent l’autorité au sein des groupes.
Parenté – les relations familiales biologique et fictive.
Institutiondes tâches complexes (politique et pouvoir; économie et environnement; éducation et
connaissance, religion et idéologie, guerre et défense).
Statut – relations binaires d’inégalité entre les personnes, par exemple, mari et femme.
Statut mérité – gagné par l’effort, l’accomplissement, l’achat ou l’élection.
Statut attribué – reçu par droit de naissance, par la parenté, par son sexe, son âge, la
caste, la richesse ou la classe sociale.
Rang – position dans une hiérarchie de pouvoir, d’autorité, de richesse, ou de prestige.
Rôle – comportement attendu et les devoirs de chaque personne dans son statut. Les
comportements comprennent l’ial, l’acceptable, le marginal et le déviant.
Le conflit de rôle : lorsque les statuts d’une personne cessite un comportement
contradictoire.
Paires de rôle : relations dyade.
Attente de rôle et confusion des rôles : surprises interculturelles.
Rôles simplex et multiplex : combien de rôles que joue un individu dans une même
situation.
Rôles personnels et impersonnels : combien il importe qui est-ce qui joue un rôle
particulier.
Rôles verticaux (rang) et rôles horizontaux (égalité).
3. Concept de la culture
Culture – « Les comportements, croyances, attitudes, valeurs, idéaux et symboles qu’apprennent et
partagent les membres d’une même société. » (Currah, 2012)
Une génération apprend sa culture d’une autre, principalement à travers les symboles
par moyens d’instruction et d’observation, et consciemment et inconsciemment.
Tant que les membres d’une société prennent consciences des différences dans d’autres
sociétés, une réponse naturelle est l’ethnocentrisme, une forte préférence pour ses
propres comportements sociaux et traits culturels.
Les ministres chrétiens doivent apprendre à reconnaître trois genres de culture : (1) les
cultures antiques dans lesquelles Dieu a révélé sa Parole, (2) leurs propres cultures dans
lesquelles ils appliquent la Parole de Dieu, et (3) les cultures dans lesquelles ils cherchent
à introduire la Parole de Dieu.
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Comportement – types de comportement appris, les activités et les compétences jugées nécessaires
au-dedans d’une société.
Croyances – types de connaissance détenus en commun avec d’autres membres d’une société.
Attitudes – les émotions et les sentiments que les membres d’une société ressentent à l’égard des
actions, objets et idées.
Valeurs – normes selon lesquelles les membres d’une société jugent les actions et les ies des uns
et des autres.
Idéaux les façons dont les membres d’une société croient que tous doivent penser et agir.
Symboles – un mot, un objet ou une action qui représente un autre mot, objet ou action.
Perspectives : Les membres d’une société, et les observateurs de cette population, ont, tous les
deux, leurs préjugés et valeurs.
Perspective « émique », comment les membres d’une société expliquent leurs actions.
Perspective « étique », comment des observateurs venue d’ailleurs décrivent les mêmes
actions.
4. Culture matérielle
Artefacts : Objets, outils, armes qui peuvent être contrastés et classés dans des taxinomies.
Limites à la classification : (a) généralisation des détails, (b) les objets en dehors de leur contexte
perdent leur sens, (c) des concepts étiques appliqués à des objets émiques.
Erreurs : les hypothèses évolutionnaires (qui supposent une transition du simple au plus complexe);
fonctionnalisme strict (en ignorant l’histoire, le changement et les valeurs); significations
absolues (la propriété, par exemple).
Les valeurs déterminent la fonction : Par exemple, vêtements – protection, modestie, parure,
habitude, signe de statut, de rôle, de richesse, d’origine ethnique, et de suite.
5. Écologie
Adaptation : la biologie s’adapte à des constantes (par ex., altitude, climat, menaces); la culture
s’adapte à des variables (par ex., saisons).
Subsistance : la collecte alimentaire, la production, la synthèse. La croissance démographique ne
à l’épuisement des ressources. Les membres d’une société apprennent à faire face à la
sécheresse, la guerre, la maladie.
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6. Communication
Communication : échange de symboles par le biais d’encodage, d’expression, la perception et de
codage, en cherchant à partager sens ou à créer une compréhension.
Signe : tout ce qui a un rapport direct à l’autre. Neige froid, flamme feu, miracle pouvoir.
Symbole : tout ce qui se rapporte à un « concept mental » ou autre chose. Islam, Israël,
mort.
Attributs : arbitraire, conventionnel, ambiguë, et culturelle.
Signification : idées (cognition), sentiments (émotion) et valeurs (évaluation).
Importance : La culture et le sens sont transmis à travers la communication au moyen de douze
systèmes de signaux.
1. Discours
2. Écriture
3. Mathématiques
4. Gestes
5. Musique
6. Artefacts
7. Couleur
8. Éclairage
9. Texture
10. Temps
11. Espace
12. Odorat et gout
Les signaux vers le haut de cette liste sont les plus perceptibles, tandis que ceux vers le
bas sont les plus convaincants.
Les autochtones se servent correctement de plusieurs signaux en même temps, tandis
que les ressortissants tendent à se contredire en les utilisant mal.
7. Cycle de vie
Rites de passage : rituels qui marquent la transition des individus d’une phase de la vie dans une
autre.
Passages universels : la naissance, mariage, décès.
Passages facultatifs : le sevrage, la dénomination, la progression de l’âge, l’initiation, l’ancienneté, et
d’autres?
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