Qu’est-ce que la biodiversité ? La biodiversité est le terme usuel qui désigne la « diversité des organismes vivants », de la faune, de la flore, des champignons, des bactéries, etc., y compris l’homme. Elle s’exprime partout où le milieu (l’habitat) le lui permet, et ce quelques soient les contraintes de ce milieu (conditions climatiques, nature des sols, pollutions…). Les activités humaines ont depuis très longtemps façonné ces milieux naturels et les paysages, et donc la biodiversité qui s’y installe spontanément ou lors des aménagements réalisés par l’homme. On distingue souvent une biodiversité dite remarquable (là où les espèces présentes sont les plus variées, ou les plus rares), d’une biodiversité plus commune. Pour autant, c’est l’ensemble de la biodiversité qu’il faut prendre en compte dans une opération d’aménagement. Chaque plante, chaque insecte, chaque oiseau, etc… joue un rôle dans son écosystème, lequel est toujours dans une dynamique d’évolution. La biodiversité n’est jamais figée. De plus en plus, la CREA prend en compte dans l’ensemble de ses missions et compétences les besoins de la biodiversité, en matière de protection, de gestion, de restauration, de valorisation et de sensibilisation auprès de tous les publics. La gestion La gestion est un facteur essentiel d’évolution de la végétation. La vue ci-dessous illustre l’effet (immédiat) d’un rajeunissement de la lande en boucle de Moisson © Biodiversita 2008 À partir d’un même substrat (terrasses alluviales sableuses), la gestion conditionne la morphologie de la végétation. L’exemple ci-dessous compare un ourlet-à-Fétuquefaux-roseau et Koélérie-en-boucle-de-Moisson et les restes de pelouses sableuses sur un site très dirigé de la boucle de Montesson (Le Vésinet, 78). © Biodiversita 2008 et 2011 www.la-crea.fr Jardin des géants à Lille (Lillemétropole) Conception très maitrisée © Lillemétroppole / conception Mutabilis Parc urbain plus classique qui associe des fonctions de biodiversité (ici de la prairie) © Faubourg234 conception et image Parc « naturel » où la friche a été le matériau de base. Coulée verte de l'Interconnexion des TGV - AEV / CG94 - Parc aménagé sur d'anciennes friches sans qu'un seul végétal n'ait été planté (gain écologique et économique) © Potez-Delpuech Conseil Général du Val-deMarne Autre exemple de l’utilisation de la friche à Grigny (91). Les anciennes friches au sud de la Grande Borne ont été aménagées par les étudiants de l’école nationale de paysage de Versailles. © Biodiversita 2012 La CREA - Direction de la communication Composer avec l’existant L’utilisation de l’existant comme matériau de la conception paysagère permet d’abaisser considérablement les couts de conception et, par la suite de gestion.