Photos repères Etude de terrain élèves

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Etude géologique de terrain : Plage de la Mine (Jard sur Mer)
Documents réalisés à partir des travaux d’ Henrick Vrecken.
Sentier littoral : Observation de la végétation anémomorphe.
Arrêt n°1 : Observation des micaschistes et de la discordance.
Etude des micaschistes : (datation : Orogénèse hercynienne, - 300Ma)
Grenat et Biotite
Disthène (en baguette, fibreux)
Staurotide ; gris
blanc macle en croix
Arrêt n°2 (où la discordance est au raz du haut de la plage) . Série sédimentaire du Lias (Hettangien ; 200 Ma)
Cailloux de quartz anguleux (dépôt sans transport)
Contact Lias avec micaschiste : conglomérat de base
Argile verte (glauconie origine marine, faible
profondeur, sur plateau continental sans courants.)
Arrêt n°3 : Entrée plage.
Dans lias silicifié (sur estran entrée de la plage) Toarcien inférieur -180 Ma
Gastéropodes (Turitelles…) Formes fixées et enfouies dans vase.
Arrêt n°4 : Milieu de plage sur falaise
Belemnite ; Gryphea ; pseudo pecten : Formes libres
Arrêt n°5
Milieu de plage sur l’estran et…. Falaise Sud (Ammonite ; Belemnite) Toarcien moyen et supérieur – 175Ma
Arrêt n°6 :
Sud de la plage : Observation d’éponges (squelette silicifié). Famille des Hexactinellides
Bajocien- Bathonien -170 Ma
Arrêt n°7 :
Faille Sud de Plage
Documents annexes.
Doc1 : Echelle des temps géologiques
Documents 2 : Biologie de quelques animaux actuels proches des formes fossiles découvertes :
Pecten (coquille Saint –Jacques) :
La coquille Saint-Jacques est un Mollusque Bivalve appartenant à la classe des Lamellibranches.
L’espèce est présente dans les eaux tempérées européennes depuis les côtes de Norvège jusqu’au nord de l’Espagne.
Elle vit sur des fonds sablo-vaseux, depuis le niveau des basses mers jusqu’à la profondeur de 120 mètres environ. Les
gisements se tiennent généralement entre 20 et 50 mètres.
L’animal repose enfoui sur sa valve droite très convexe. Il se déplace peu, à reculons « en jouant des castagnettes ».
Une forme actuelle proche des Ammonites : Le nautile :
Biotope
Les Nautiles vivent entre 200 et 600 m de profondeur à l’extérieur du récif. Cependant ils peuvent effectuer des
migrations nocturnes, généralement les nuits sans lune et froides. Plus rarement ils remontent le jour, quasiment
jusqu’à la surface, pour se nourrir.
Description
Le corps mou des Nautiles est protégé par une coquille spiralée d’une quinzaine de centimètres, enroulée dans un plan
vertical. Elle est de couleur blanche veinée de marron orangé : l’arrière et le dessous sont majoritairement blancs, le
dessus est plutôt marron. Cette adaptation est un camouflage.
Deux yeux archaïques sont disposés de part et d’autre de la tête. Ils mesurent entre 2 et 3 cm de diamètre, et sont
en contact direct avec l’eau de mer (pas de cristallin, ni cornée).
L’intérieur de la coquille est divisé en loges. L’animal vit dans la dernière.
Un capuchon solide en tissu vivant recouvre et protège la tête, qui porte environ 90 tentacules rétractiles. Les
tentacules ne portent pas de ventouses, mais adhèrent efficacement, grâce à un système de stries produisant une
substance gluante. La plupart des tentacules ont un rôle précis, certains sont différenciés pour la chémoréception, la
reproduction, la capture des proies, etc…
Il se déplace lentement « à reculons » au moyen de sa tuyère ou hyponome, sorte de gouvernail en forme d’entonnoir,
situé sous ses tentacules, qui lui permet de rejeter l’eau dans toutes les directions et d’évoluer ainsi comme il le veut.
Alimentation
Le Nautile se nourrit de crustacés : crevettes, Bernard-l’ermite, crabes, langoustes, mais aussi de poissons vivants ou
morts. Il les dévore grâce à un bec de type « bec de perroquet ». Il consomme parfois les carapaces de ses victimes,
semble-t-il pour disposer de nutriments pour fabriquer sa propre coquille. Les migrations verticales observées en
direction des pentes externes des récifs leur serviraient à se nourrir.
Les éponges actuelles.:
Description
Les Éponges ressemblent à des végétaux mais ce sont des animaux, très simples et primitifs dans leur organisation.
Les Éponges n'ont pas d'organes définis. Elles sont dépourvues de tube digestif, de système nerveux, d'appareil
circulatoire... Le modèle de base est une urne comportant une cavité centrale entourée par une paroi constituée de
deux couches de cellules et percée de pores.
Alimentation
Elles se nourrissent par filtration. L'Éponge entretient un courant d'eau à travers un système de canaux qui la
traverse à l'aide de cellules ciliées spécialisées (cellules à collerettes munies d'un flagelle). Ce courant d'eau apporte à
l'Éponge les nutriments nécessaires. Les déchets sont évacués par l'orifice principal ou oscule.
Toutes les cellules de la paroi reposent sur une matrice gélatineuse supportée par une charpente ou squelette
comportant des spicules calcaires ou siliceux de différentes tailles et de différentes formes.
Biotope
Les Démosponges à spicules siliceux et les Calcisponges à spicules calcaires sont en majorité littorales et sont liées à
tous les biotopes algaires : on les trouve par conséquent sur le plateau continental entre 0 et 300 m.
A l'inverse, les Hexactinellides à spicules siliceux de type triaxone sont localisées, avant tout, dans les grandes
profondeurs ( abysses).
Paléontologie et évolution
Au Jurassique , les trois catégories d'Éponges actuelles ( Démosponges, Calcisponges, Hexactinellides ) existaient
déjà. Elles étaient si abondantes dans les mers d'Europe et représentées par tant de formes, qu'il semble bien que ce
soit là leur patrie d'origine ; elles auraient ensuite essaimé, tant vers la Téthys à l'Est que vers l'Atlantique central à
l'Ouest. Celles qui sont présentent sur la plage de Jard sont plutôt des Hexactinellides.
Documents sur les phénomènes géologiques liés à la tectonique des plaques.
Document 3 -De -480 Ma à -350Ma.
Document 4 : - Le rift de Biscaye (ouverture du Golfe de Gascogne) à l’Hettangien (-200Ma)
Document 5 : Schéma théorique du rifting (ouverture d’un océan):
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