BTIME – L'imagerie par rayons X
•La fluorescence : interaction électron-électron.
L'électron incident percute un électron d'une couche électronique profonde de l'atome de
tungstène, cet électron est éjecté, puis il y a un ré-arrangement électronique en cascade et
une ré-émission à chaque saut de niveau d'énergie, c'est ce qui fait qu'on obtient un spectre
de raies.
Ce spectre vient se superposer au spectre du rayonnement de freinage.
Spectre de raie dépend de la nature du métal utilisé (tungstène ++ mais on utilise du
molybdène en mammographie).
Maintenant les tubes radiogènes récents ont une anode tournante pour la refroidir (ce n'est jamais la
même partie de l'anode qui reçoit les rayonnements, sinon elle fondrait). Il y a une émission
horizontale de RX préférentielle et majoritaire même si ils sont émis dans tout les sens. Ces tubes
sont cachés dans des enveloppes de plomb avec des gaines de refroidissement.
Tube radiogène : c'est le premier intervenant
Un système de diaphragme et de lames de plomb viennent moduler la géométrie du faisceau
incident. Il produit ainsi un faisceau homogène, c'est-à-dire que son intensité est identique sur un
plan dans toutes les directions.
Il n'y a pas de relief dans le faisceau, il y a la même quantité de photons à tout les endroits du
faisceau.