et les inégalités?!

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COMMENT ANALYSER LA STRUCTURE SOCIALE !
ET LES INÉGALITÉS?!
!
EC1 !
en bleu les définitions mots clés; !
en vert, la réponse à la question, !
en marron, la conclusion). !
Il ne faut pas oublier de donner des exemples précis!!!
!
-
1.Montrez que les inégalités économiques et sociales peuvent se
cumuler!
Les inégalités sont des différences d’accès à une ressource socialement
valorisée. Or souvent une inégalité est source d’une autre inégalité.!
par exemple, quand les parents ont de faibles revenus (inégalité
économique) ils habitent des quartiers défavorisés (inégalité sociale). l’enfant
fera ses études dans une ZEP et aura des difficultés à obtenir un bon
diplôme (inégalité sociale), il a plus de risque de se retrouver au chômage…
ou ses revenus seront faibles (inégalité économique) et il
risque de
reproduire le même enchainement d’inégalités.!
Nous venons de voir que les inégalités se cumulent ; C’est ainsi qu’elle
s’auto-entretiennent.!
!
- 2.Montrez le caractère multiforme des inégalités!
Les inégalités sont des différences d’accès à une ressource socialement
valorisée. !
Elles peuvent avoir un caractère « multiforme », c’est à dire qu’elles peuvent
s’observer dans des domaines variés: revenus, patrimoine, loisirs, santé,
études….!
Les inégalités peuvent s’observer au niveau du revenus et sont alors source
d’inégalités encore plus fortes de patrimoine, d’une part parce que celui-ci
s’hérite (donc ceux dont les parents avaient un fort revenus héritent d’un
important patrimoine) en plus le patrimoine génère des revenus qui viennent
s’ajouter au revenu du travail. Donc les inégalités de revenus alimentent et
amplifient les inégalités de revenus.!
Les inégalités économiques sont sources d’inégalités sociales: la stratégie
d’orientation des enfants n’est pas la même dans les classes populaires à
faibles revenus que dans les classes privilégiées. Le futur statut social ne
sera pas le même pour ces deux types d’enfants.!
La faiblesse des diplômes (inégalité sociale) génère un risque plus élevé de
chômage, ou de travail précaire. !
Les inégalités sont multiformes et même cumulatives ce qui explique en
partie la reproduction sociale.!
!
- 3.Quelles sont les caractéristiques des groupes de statuts chez Max
Weber?!
Le sociologue, Max Weber, dans « économie et société » distingue 3 types
de différenciations sociales: l’ordre économique (classes sociales), l’ordre
politique (les partis) et les groupes de statuts qui se définissent par rapport au
prestige ou à l’honneur social.!
Dans les « groupes de statuts », lI s’agit de montrer que la société est
structurée par d’autres éléments que le marché. Le «privilège positif ou
négatif de considération sociale» est lié au style de vie, à la naissance, à
l’instruction, donc à une distinction symbolique. Il est à la fois lié à des
éléments objectifs (revenu) et à une réalité intersubjective, puisqu’il est
revendiqué auprès des autres strates. !
Les groupes statutaires forment des communautés conscientes de leurs
intérêts, marquées par des liens sociaux forts et largement endogames.!
Max Weber, veut ainsi démontrer que la stratification sociale ne repose pas
seulement sur la classe sociale comme le pensait Marx.!
!
-4- Distinguez classes sociales et groupes de statuts dans l’approche
wéberienne.!
!
Le sociologue, Max Weber, dans « économie et société » distingue 3 types
de différenciations sociales: l’ordre économique (classes sociales), l’ordre
politique (les partis) et l’ordre social (les groupes de statuts).!
• L’ordre économique dans lequel s’inscrit la notion de classe ne constitue
que l’une des trois dimensions de la stratification sociale. Dans cet ordre, la !
différenciation s’opère en fonction des « chances d’accéder aux biens ». !
Les individus sont rassemblés selon le type de possessions dont ils
disposent, avec une distinction entre ceux qui tirent des revenus d’un
patrimoine (rentiers, entrepreneurs) et ceux qui mettent en œuvre les moyens
de production (en haut les marchands, puis la classe moyenne et en bas les
ouvriers). A l’inverse de l’analyse marxiste, les classes n’ont pas
nécessairement une conscience d’elles-mêmes et ne sont pas antagonistes.
La position sur cette échelle n’est qu’un élément de la position sociale des
individus. !
Quant aux statuts……(voir ci-dessous)!
Pour Weber, l’analyse de la stratification sociale est tridimensionnelle, donc
beaucoup plus complexe que celle de Marx.!
EC3: !
Sujet : A l’aide de vos connaissances et du dossier documentaire,
vous montrerez que les inégalités peuvent avoir un caractère
cumulatif!
!
Les inégalités se définissent par un accès inégal entre des individus ou des
groupes à certaines ressources socialement valorisées. Il existe donc de multiples
formes d’inégalités (économiques, sociales, culturelles, etc.) qu’il est difficile de
dissocier. De plus, Il existe un processus cumulatif entre toutes les formes
d’inégalités :
Nous montrerons d’abord que les inégalités économiques s’entretiennent entre
elles puis qu’elles alimentent les inégalités sociales (comprises ici au sens large,
c’est-à-dire culturelles, politiques, etc.), qui les renforcent en retour.
!
I. Les inégalités économiques s’auto-alimentent
Plusieurs mécanismes expliquent cette situation.
Les inégalités en termes de revenu sont à l’origine des inégalités d’épargne. Plus
les revenus augmentent, plus les ménages ont une plus grande propension
moyenne à épargner (rapport entre le montant de l’épargne et le montant du
revenu).
Ce phénomène est renforcé par le fait que la rémunération de l’épargne a, ces
dernières années, augmenté plus vite que les revenus du travail (ou salaires),
grâce à la mise en œuvre de politiques économiques plus favorables aux revenus
du capital qu’aux revenus du travail.
Donc l’épargne augmente le revenu….etc
Les inégalités de revenus et de patrimoine génèrent des inégalités de niveau de vie
et donc de mode de vie.
II. Les inégalités économiques entraînent des inégalités sociales
!
Mais les inégalités économiques ont également un effet sur les autres formes
d’inégalités sociales.
Elles introduisent des différences importantes dans la réussite scolaire
(document 3). Plus les revenus des parents sont élevés et plus les risques de
redoublement, voire d’échec scolaire, sont faibles.
Le revenu des parents peut en effet agir par de nombreux mécanismes sur
les résultats des enfants (taille du logement, cours de soutien individuel,
possibilités d’achat de documentation, l’équipement du ménage en
informatique) représentent des atouts non négligeables dans la scolarité d’un
élève.
En outre, Les ménages les plus pauvres sont souvent relégués dans des
zones marginalisées (banlieues), alors que le centre-ville ou les quartiers
résidentiels restent le privilège des groupes économiquement favorisés.
Les ressources financières définissent donc des modes de vie plus ou moins
favorables et placent l’enfant dans des conditions propices ou non à la
réussite scolaire.
III. Les inégalités économiques et sociales se cumulent et s’auto-entretiennent
Dans le même temps, les inégalités d’accès à l’école renforcent les inégalités
économiques et sociales, comme celles liées à l’insertion professionnelle. La
rémunération s’accroît avec le niveau de diplôme. Le salaire médian (niveau
de salaire tel que la moitié de la population gagne plus et la moitié gagne
moins) des hommes sortis du système éducatif en 2004 et titulaires d’un
diplôme d’une école de commerce ou d’ingénieurs est plus de 1,8 fois plus
élevé que celui d’un homme non diplômé (document 1).
Par ailleurs, il apparaît que le taux de chômage (pourcentage de chômeurs
parmi l’ensemble des actifs) décroît lorsque le niveau de diplôme augmente.
Par exemple, chez les hommes, 29 % des non-diplômés sont au chômage,
contre seulement 7 % pour les titulaires d’un bac + 2.
Conclusion
Les inégalités économiques et sociales sont bien cumulatives. La mise en œuvre
de politiques volontaristes globales de la part des pouvoirs publics pourrait
permettre l'atténuation des caractères multidimensionnels et auto-entrenus de ces
inégalités. !
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