11 SEPTEMBRE 2013
NOTE SUR
L’ÉCONOMIE
ET LE COMMERCE
LA RUSSIE
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NOTE SUR
L’ÉCONOMIE ET
LE COMMERCE
LA RUSSIE
LA RUSSIE
L’ÉCONOMIE RUSSE
Population (en millions) 141,9
PIB (en G$ US courants) 2 022,0
PIB par habitant (en $ US courants) 14 246,8
Taux de croissance du PIB réel (%) 3,4
Taux d'inflation (%) 5,1
Taux de chômage (%) 6,0
Taux de change (1 $ CA exprimé en roubles) 31,0
Exportations de biens et services (en G$ US courants) 587,6
Importations de biens et services (en G$ US courants) 439,6
Direction de l'analy se économique, Ministère des Finances et de lÉconomie (MFEQ), sept. 2013.
Sources : Fonds monétaire international (FMI), Organisation de coopération et de dév eloppement
éc onomiques (OCDE), Banque du C anada et Organisation mondiale du commerce (OMC ).
Russie
Principaux indicateurs, 2012
LE CONTEXTE ÉCONOMIQUE
En 2012, la Russie occupait le 8e rang mondial1 sur le plan économique, selon les données du FMI, avec 2,8 % du produit
intérieur brut (PIB). Elle comptait 2,0 % de la population du globe. En 2010, la part relative des secteurs en pourcentage du
PIB sétablissait comme suit :
les services (59,3 %);
les mines, la fabrication, la construction et les services publics (36,7 %);
l’agriculture (4,0 %).
L’activité économique de la Russie a ralenti en 2012, particulièrement au cours des deux derniers trimestres, pour
atteindre 3,4 %. Depuis le début de 2013, la même tendance se poursuit avec le ralentissement de l a production
industrielle, de l’investissement et des exportations ainsi que des ventes au détail décevantes.
Les exportations russes, principalement celles relatives aux produits pétroliers, étaient à la baisse, d’une part à
cause de la demande réduite et, d’autre part, en raison de la baisse de la production de pétrole liée à des gisements moins
accessibles et plus coûteux à exploiter.
L’inflation s’est accélérée en 2012 (5,1 %) et devrait atteindre un sommet en 2013 (6,9 %), en raison notamment de
mauvaises récoltes et de la hausse des prix administrés. Elle devrait toutefois faiblir au cours de 2014 et se situer à 6,2 %,
soit plus près de la fourchette cible (5-6 %).
La croissance économique devrait demeurer au même niveau quen 2013 (3,4 %) et s’accélérer en 2014 (3,8 %),
selon le FMI. Les perspectives économiques russes demeurent liées aux fortes fluctuations du cours du pétrole, puisque
l’économie et le budget de la Russie sont dépendants des exportations de pétrole. L’ampleur de la croissance économique
pourrait également être compromise par la baisse des investissements causée par un regain dincertitude sur les marchés
financiers internationaux, entraînant par le fait même des sorties de capitaux.
1. Rang établi selon le PIB aux prix courants (dollars américains).
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NOTE SUR
L’ÉCONOMIE ET
LE COMMERCE
LA RUSSIE
2010 2011 2012
2013
p
2014
p
PIB aux prix du marché (en volume) 4,5 4,3 3,4 3,4 3,8
Exportations de biens et services (en volume) -1,0 3,8 3,1 2,5 3,4
Importations de biens et services (en volume) 25,3 17,2 5,4 6,7 6,5
Taux de chômage 7,5 6,6 6,0 5,5 5,5
Indice des prix à la consommation 6,9 8,4 5,1 6,9 6,2
p : prévision.
Source : FMI, World Economic Outlook (WEO), avril 2013.
Direction de l'analyse économique, MFEQ, septembre 2013.
Russie
Indicateurs économiques, 2010-2014
(en pourcentage de variation)
LES FINANCES PUBLIQUES
La situation budgétaire de la Russie s’est détériorée, mais la balance des opérations courantes est demeurée excédentaire
(3,7 % du PIB) en 2012 (contre 5,1 % du PIB en 2011). L’excédent devrait encore reculer en 2013 (1,3 % du PIB).
Une nouvelle règle budgétaire a été adoptée, limitant lutilisation des recettes pétrolières à celles évaluées au prix de
référence de 91 $/baril, lexcédent étant ainsi épargné. Toutefois, selon lOCDE, ces économies, provenant des ressources
pétrolières non renouvelables, demeurent nettement insuffisantes par rapport au déficit budgétaire hors pétrole.
Les autorités devront faire des choix difficiles quant aux priorités de dépenses annoncées à moyen terme, car la règle limite
ces dépenses. Pour assurer la viabilité à plus long terme des finances publiques, des réformes visant à relever lâge de la
retraite et à supprimer graduellement les possibilités de retraite auticipée devront être envisagées.
LE COMMERCE EXTÉRIEUR DE LA RUSSIE2
Le commerce extérieur de la Russie (c’est-à-dire les exportations et les importations de biens et services) se chiffrait à
1 027,2 G$ US en 2012, ce qui représente une hausse de 4,0 % par rapport à 2011. Cette hausse résulte de
l’augmentation des importations (+6,9 %) et, dans une moindre mesure, des exportations (+1,9 %).
En 2011, la Russie se classait au 9e rang mondial pour les exportations de marchandises (2,9 %) et au 19e rang en ce qui a
trait à leur importation (1,8 %). Quant aux services commerciaux, la Russie se classait au 22e rang mondial (1,2 %) en ce
qui a trait à leur exportation, alors qu’elle occupait le 16e rang pour ce qui est de leur importation (2,2 %).
Toujours en 2011, les principaux produits exportés par la Russie se ventilaient comme suit : le pétrole et les produits
miniers (71,8 %), les produits manufacturés (19,3 %) ainsi que les produits agricoles (5,7 %).
Les principaux produits importés par la Russie étaient composés de produits manufacturés (80,7 %), de produits agricoles
(14,3 %) ainsi que de pétrole et de produits miniers (4,3 %).
En 2011, les principaux clients de la Russie étaient lUE-27, la Chine, la Biélorussie, l’Ukraine et les États-Unis.
Les principaux fournisseurs de la Russie étaient lUE-27, la Chine, l’Ukraine, le Japon et la Biélorussie.
2. Les données proviennent de lOMC, sauf indication contraire. Voir les tableaux I et II en annexe.
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NOTE SUR
L’ÉCONOMIE ET
LE COMMERCE
LA RUSSIE
LES INVESTISSEMENTS DIRECTS ÉTRANGERS3
Selon la CNUCED, la Russie occupait le 9e rang mondial des destinations de linvestissement direct étranger (IDE), en
2012, derrière Singapour et devant le Canada.
Le flux entrant dIDE vers la Russie représentait 51,4 G$ US, soit environ 3,8 % des IDE entrants totaux dans le monde. Ce
flux représente un recul de 6,7 % par rapport à lannée précédente.
Quant au flux dIDE de la Russie vers létranger (flux sortants), il s’est élevé à 51,1 G$ US en 2012, ce qui représente une
baisse (-23,6 %) par rapport à 2011.
LE COMMERCE DE BIENS ENTRE LE QUÉBEC ET LA RUSSIE : 2008-20124
676,4
631,7
566,5
427,7
1 128,8
819,3
964,7
990,2
933,8
0
200
400
600
800
1 000
1 200
2008
2009
2010
2011
2012
Évolution des échanges de biens
entre le Québec et la Russie, 2008-2012
Exportations
Importations
Commerce total
En millions de dollars
Sources : Statistique Canada et Institut de la statistique du Québec.
L’ÉVOLUTION DES ÉCHANGES
En 2012, les échanges commerciaux de biens entre le Québec et la Russie se chiffraient à 933,8 M$, ce qui représente
une baisse de 5,7 % par rapport à lannée précédente. Cette baisse est le résultat du recul des importations. La Russie
occupait le 18e rang mondial des partenaires commerciaux du Québec.
3. Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), 2012.
4. Vous trouverez les données en annexe (tableaux III à VI).
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NOTE SUR
L’ÉCONOMIE ET
LE COMMERCE
LA RUSSIE
LES EXPORTATIONS
En 2012, la valeur des exportations internationales du Québec vers la Russie s’établissait à 621,6 M$, ce qui représente
une hausse de 10,5 % par rapport à lannée précédente. Cette hausse est liée au bond des exportations de viande de porc
(+86,6 M$), lesquelles représentaient plus de la moitié des exportations du Québec vers la Russie.
Les exportations québécoises représentaient 37,6 % de la valeur des exportations canadiennes vers ce pays.
La Russie occupait le 9e rang mondial des clients du Québec.
Cette même année, les dix principaux produits québécois exportés vers la Russie représentaient 84,1 % des exportations
du Québec vers ce pays.
Les produits dominants les exportations du Québec vers la Russie étaient les suivants :
la viande de porc (55,5 % du total);
les turboréacteurs, les turbopropulseurs et autres turbines à gaz (5,4 %);
les avions et autres véhicules aériens (5,3 %);
les panneaux de particules de bois et autres matières ligneuses (4,8 %);
les véhicules conçus pour les déplacements sur neige et sur terrains de golf (3,8 %).
Le contenu technologique des exportations de biens manufacturés du Québec vers ce pays se présentait comme suit : les
produits de faible technologie (65,0 %), les produits de moyenne-haute technologie (18,9 %), les produits de haute
technologie (12,3 %) et les produits de moyenne-faible technologie (3,9 %). Notons que les produits de faible technologie
ont dominé les exportations vers ce pays au cours de la période 2008-2012, sauf en 2010.
LES IMPORTATIONS
En 2012, la valeur des importations québécoises en provenance de la Russie s’établissait à 312,3 M$, ce qui représente
une baisse de 27,0 % par rapport à lannée précédente. Cette baisse sexplique par le recul des importations d’huiles
brutes de pétrole (-83,4 M$) et d’engrais minéraux ou chimiques azotés (-23,2 M$).
Les importations québécoises représentaient 31,4 % de la valeur des importations canadiennes en provenance de ce pays.
La Russie occupait le 27e rang des fournisseurs internationaux du Québec.
Les dix principaux produits russes importés au Québec représentaient 86,5 % des importations totales de biens dédouanés
au Québec en provenance de la Russie.
Les principaux produits russes importés au Québec étaient les suivants :
les huiles de pétrole à lexception des huiles brutes (31,2 % du total);
les engrais minéraux ou chimiques azotés (27,6 %);
les produits laminés plats en autres aciers alliés (5,4 %);
les sulfates de cuivre (5,0 %);
les pneus (4,2 %).
Le contenu technologique des importations de biens manufacturés se présentait comme suit : les produits de moyenne-
faible technologie (48,0 %), les produits de moyenne-haute technologie (43,2 %), les produits de faible technologie (8,0 %)
et les produits de haute technologie (0,8 %). Au cours de la période 2008-2012, les produits de moyenne-faible technologie
dominaient les importations en provenance de la Russie, sauf en 2011.
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