PARTIE 1 : Ondes et applications
TP2
La physique des tsunamis
Objectif :
Pratiquer une démarche expérimentale pour déterminer la période, la fréquence, la longueur
d’onde et la célérité d’une onde progressive sinusoïdale.
CONTEXTE DU SUJET :
Le tsunami (terme japonais) est une onde marine exceptionnelle
déclenchée le plus souvent par une action sismique (tremblement de
terre, éruption volcanique ou énorme glissement de terrain).
Ils peuvent être dévastateurs et meurtriers comme en témoignent le
tsunami du 26 décembre 2004 qui a tué 225 000 personnes en
frappant l'Indonésie, les côtes du Sri Lanka et du sud de l'Inde, ainsi
que l'ouest de la Thaïlande, ou encore celui qui a dévasté les côtes
nord-ouest du Japon le 11 mars 2011...
Pour sauver le plus grand nombre de vies humaines, la présence d'un système pour alerter la population
avant la survenue d'un tsunami est essentielle.
Le but de cette séance est d’étudier un dispositif simulant des vagues de surface pour étudier quelques
unes de leurs caractéristiques et notamment leur vitesse de propagation, paramètre capital pour estimer la
durée nécessaire à un tsunami pour atteindre les côtes.
Matériel mis à disposition
Vidéo « TP2 cuve à ondes » données : 25 images/s ; la largeur de la cuve mesure 18 cm.
Logiciel Regavi
Logiciel Regressi
Document 1 : Caractéristiques physiques des vagues
En océanographie, les ondes de surface se matérialisent par une
déformation de l'interface entre l'océan et l'atmosphère. On peut
distinguer la houle et les tsunamis :
La houle est formée par le vent : c'est un phénomène
périodique, se présentant sous l'aspect de vagues parallèles
avec une longueur d'onde de l'ordre de 100 m au large, où la
profondeur moyenne de l'océan est d'environ 4000 m.
En pleine mer, le tsunami se comporte comme la houle : il n'y a (presque) pas de déplacement global
de l'eau, une particule retrouve sa position initiale après le passage du tsunami. Mais, contrairement à
la houle, le tsunami provoque une oscillation de l'eau aussi bien en surface qu'en profondeur. Ce fait
est lié à la grande longueur d'onde du tsunami, typiquement quelques centaines de kilomètres, qui est
très supérieure à la profondeur de l'océan. Bien que les tsunamis puissent atteindre une vitesse de
800 km/h quand le fond de l'océan est profond, ils sont imperceptibles au large, car leur amplitude y
dépasse rarement le mètre.
La Grande Vague de Kanagawa par
Katsushika Hokusai (vers 1831)