ILEVRO Monographie de produit 182632-05JUN2015-00 Page 5 de 32
polyarthrite rhumatoïde sont exposés à un risque accru d'effets cornéens indésirables pouvant
menacer leur vue. Les AINS topiques doivent être utilisés avec prudence chez ces patients.
L'expérience de post- commercialisation suggère aussi que l'utilisation prolongée des AINS
topiques peut augmenter chez ces patients le risque et la sévérité des effets cornéens indésirables.
Enfin, l'expérience post-commercialisation des AINS topiques suggère que l’utilisation de ces
médicaments pendant plus d’un jour avant une opération chirurgicale ou pendant plus de 14 jours
après une opération peut augmenter le risque et l’intensité des événements cornéens indésirables.
Le port de lentilles cornéennes est déconseillé durant la période postopératoire suivant une
extraction de cataracte. Par conséquent, on ne doit pas porter de lentilles cornéennes pendant un
traitement par ILEVROMD. En outre, ILEVROMD contient du chlorure de benzalkonium, qui peut
causer des irritations oculaires et qui a l’effet connu de décolorer les lentilles cornéennes souples.
ILEVROMD peut causer un flou temporaire de la vue ou d’autres perturbations visuelles qui
peuvent réduire la capacité à conduire un véhicule ou à utiliser une machine. Si la vue devient
floue à l’instillation, le patient doit attendre qu’elle soit redevenue claire avant de conduire un
véhicule ou d’utiliser une machine.
Fonction sexuelle/reproduction
On ne dispose d’aucune donnée sur l’effet d’ILEVROMD sur la fertilité humaine.
Populations particulières
Femmes enceintes :
Aucune étude adéquate et bien contrôlée n'a été menée chez la femme enceinte. Des études du
népafénac chez l’animal ont montré une toxicité pour la reproduction. On ignore quel peut être le
risque potentiel chez l’humain.
L’inhibition de la synthèse des prostaglandines peut affecter négativement la grossesse, le
développement embryonnaire ou fœtal, la parturition et/ou le développement postnatal. Par
conséquent, l’utilisation d’ILEVROMD durant la grossesse est déconseillée.
Les études des effets du népafénac sur la reproduction chez de lapin et chez le rat n'ont révélé
aucun signe d'activité tératogène du médicament à des doses orales pouvant atteindre
10 mg/kg/jour, malgré une toxicité chez la mère. À cette dose, les expositions plasmatiques au
népafénac et à l'amfénac étaient respectivement, pour le rat, 260 fois et 2400 fois, pour le lapin,
80 fois et 680 fois, l’exposition plasmatique chez l'humain recevant la dose ophtalmique topique
recommandée. Chez le rat, les doses maternelles toxiques 10 mg/kg s'accompagnent de
dystocie, d'une augmentation des pertes post-implantatoires, d'une réduction du poids et de la
taille des fœtus et d'une diminution de la survie fœtale. On a montré que le népafénac traversait
la barrière placentaire chez le rat.
Femmes qui allaitent: On ignore si le népafénac est excrété dans le lait maternel. Les études
chez l'animal ont révélé une excrétion de népafénac dans le lait de rates gravides. Il convient
donc d’être prudent en administrant ILEVROMD à une femme qui allaite.