Sciences Physiques PT Lycée Follereau BM exercices thermodynamique
2.5 Bilan énergétique d'un système ouvert
On pompe de l'eau d'un bassin, à la température Tb = 363 K, avec un débit volumique de qv = 180 L/min,
vers un réservoir placé z = 20 m plus haut. Avant de pénétrer dans le réservoir, l'eau est refroidie dans un
échangeur en cédant 45 MJ/min. Le régime est stationnaire et la puissance mécanique fournie par la pompe
est Pm = 2 kW. La capacité thermique massique de l'eau est cm = 4,2 kJ/kg et son énergie cinétique
macroscopique est négligeable.
Trouver la température Tr de l'eau qui entre dans le réservoir.
2.6 Écoulement d'air dans une conduite de section variable
On considère l'écoulement d'air dans une conduite cylindrique horizontale, rigide et adiabatique, de section
variable. Les données techniques sont les suivantes : le débit massique est qm = 3 kg/s ; à l'entrée, la vitesse
est ve = 300 m/s, la masse volumique
e = 5 kg.m-3, la pression est pe = 5, 4 bar et la température est
Te = 573 K ; à la sortie, la vitesse est vs = 500 m/s, la masse volumique
s = 1 kg.m-3, la pression est ps = 1
bar et la température Ts. On donne la masse molaire de l'air : M = 29 g.mol–1.
1) Relier la variation d'enthalpie d'une masse d'air de 1 kg, entre l'entrée de la conduite et la sortie, à la
variation d'énergie cinétique correspondante.
2) En déduire la température de l'air à la sortie. Comparer cette détente à la détente de Joule-Thomson.
3) Quelle est la variation d'entropie de cette masse d'air ? L'évolution est-elle réversible ou irréversible ?
Justifier.
4) Calculer les aires des sections droites de la conduite à l'entrée et à la sortie.
2.7 Etude d’un conditionneur d’air
L’installation schématisée ci-contre a
pour but de chauffer un local et d’en
renouveler l’air. Celui-ci est prélevé
en (1) et rejeté en (4) et
parallèlement, on aspire de l’air frais
en (5) et on l’injecte dans le local en
(6).
Hypothèses générales :
- On négligera les variations
d’énergie cinétique et potentielle
ainsi que les pertes dans les
machines. Les évolutions sont
réversibles.
- On suppose que le débit massique d’air inspiré dans le local (en1) est égal à celui refoulé en (6).
- L’air sera assimilé à un gaz parfait défini par sa capacité thermique massique cP = 103 J.kg−1.K−1 et
= 1,40.
- Température extérieure T5 = 273 K, température minimale dans le local : T1 = 293 K.
- Pression ambiante dans le local et à l’extérieur : P1 = P4 = P5 = P6 = 1 bar.
- P2 / P1 étant le taux de compression, on notera
- L’échangeur E est caractérisé par son « pincement », noté T, ainsi défini T = T2 − T6 = 20 K.
1°) En effectuant des bilans sur les divers éléments, exprimer la puissance Pm du moteur en fonction du débit
Dm, de cP, T1 , T5, T et x.
2°) Montrer que T6 = x T1 − T.
3°) Le fait de remplacer l’air vicié par l’air neuf est à l’origine d’un échange thermique entre le local et
l’extérieur, soit P1-6 la puissance correspondante, on peut écrire P1-6 = Dm cP (T6 – T1). On définit le
coefficient d’effet calorifique :
C = P1-6 / Pm.
a) Déterminer la valeur numérique de x rendant
C maximal. En déduire la valeur numérique du taux de
compression, du coefficient d’effet calorifique et celle de la température T6.
b) Par souci de confort, on fixe T6 = 300 K, recalculer x, le taux de compression et le coefficient d’effet.
Commenter.