Le système immunitaire Le système immunitaire correspond à l'ensemble des mécanismes de défenses de l'organisme. Il en existe deux types : innée et acquise. On appelle réponse immunitaire le déclenchement du système immunitaire face à une maladie. La réponse innée ou non spécifique : La réponse non spécifique, qui constitue l’immunité innée, agit en ne tenant pas compte du type de maladie qu’elle combat. Elle constitue la première ligne de défense face à une infection. Plusieurs types de mécanismes interviennent au cours de cette réponse : - - les barrières physiques telles que la peau et les muqueuses ; l’inflammation ; les cellules de l’immunité innée : ces cellules réalisent la phagocytose, c’est-à-dire qu’elles détruisent les corps étrangers de manière non spécifique. Les cellules de l’immunité innée comprennent entre autres les macrophages et les neutrophiles ; le complément : il s’agit d’un groupe de protéines qui joue un rôle dans l’immunité. La réponse acquise ou spécifique : Cette réponse fait intervenir des cellules spécialisées appelées lymphocytes. Il en existe deux classes : Les lymphocytes B (environ 10 % des lymphocytes qui circulent dans le sang) : Lorsque le système immunitaire rencontre un agent étranger, les lymphocytes B sont stimulés, se multiplient et se mettent à produire des anticorps. Lorsqu’ils rencontrent un agent infectieux, ils produisent des anticorps spécifiques dirigés contre celui-ci. Ces anticorps sont des protéines capables de se fixer sur les protéines étrangères et de détruire le pathogène. On les appelle également immunoglobulines ; Les lymphocytes T (plus de 80 % des lymphocytes en circulation) : ils peuvent détruire directement les particules étrangères. Ils sont produits dans le thymus. Il existe deux types de lymphocytes T : les cellules T cytotoxiques qui, lorsqu’elles sont activées, détruisent directement les cellules infectées par des virus et les cellules tumorales, et les cellules T facilitatrices, qui contrôlent d’autres aspects de la réponse immunitaire. Il existe des lymphocytes T et B dits à mémoire. Ces derniers gardent le souvenir d'un agent pathogène. Si cet agent infecte une nouvelle fois l'organisme, la réponse engendrée sera beaucoup plus rapide. C'est sur cette propriété du système immunitaire que sont basés les vaccins. La vaccination consiste à protéger contre une maladie infectieuse. Les maladies infectieuses sont causées par un agent infectieux (qui peut être une bactérie, un virus, un champignon ou un parasite). Quand il pénètre dans l'organisme, il lui transmet une maladie infectieuse. La contagion d'homme à homme n'est pas automatique. Le paludisme ou le tétanos, transmis respectivement par un parasite et une bactérie, ne sont pas contagieux. Mais les maladies sexuellement transmissibles ou la tuberculose se transmettent d'homme à homme. Pour prévenir la contagion, on peut avoir recours à des traitements préventifs, à la vaccination ou à des mesures de protection. Quelques maladies infectieuses : rhume, infection urinaire, herpès, grippe, varicelle (causée par le virus varicelle-zona), Sida (VIH), staphylocoque, pneumonie… + est d’injecter dans l’organisme l’agent responsable de la maladie après l’avoir rendu inoffensif. Celui-ci ne peut pas se proliférer puisqu’il est inactif, mis le système immunitaire apprend à le reconnaître comme un danger et garde son portrait-robot en mémoire. Grâce à son pouvoir de mémorisation, chaque fois que la personne vaccinée sera en contact avec le virus, son système immunitaire sera alerté et ses défenses s’activeront pour fournir rapidement des anticorps qui l’élimineront. C’est exactement ce qui se passe avec notre mémoire immunitaire naturelle.