UNIVERSITE KASDI MERBAH OUARGLA Faculté des Sciences Appliquées Département de Génie Electrique Mémoire MASTER ACADEMIQUE Domaine : Sciences et technologies Filière : Génie électrique Spécialité : Matériaux électrotechnique Présenté par : Bahri Miloud Benzahi Hamza Thème: Simulation d'un plasma thermique couplé par induction Soutenu publiquement Le : 31/ 05/2016 Devant le jury : Mr BOUCHALA Tarik MC (B) Président UKM Ouargla Mme BELKEBIR Amel MA (A) Encadreur/rapporteur UKM Ouargla Mme NACEUR Sonia MC (B) Examinateur UKM Ouargla Année universitaire 2015/2016 Remercement Nous tenons à remercier et à témoigner notre gratitude à tous ceux qui nous ont apporté leur contribution pour la réalisation de ce mémoire. Nous donnerons une place particulière : a notre encadreur Dr. Belkbire pour son soutient et aux membres du jury, pour l'honneur qu'ils nous ont fait, en acceptant d'évaluer notre travail. Dédicaces Comme marque de connaissance d'amour avec honneur et plaisir nous dédions ce modeste travail: A nos chers parents, nos chers frères et soeurs pour leurs amour et leur encouragement tout au long de notre étude . A tous ceux qui nous ont aide tout au long de notre étude universitaire, et tous nos amis sans exception et a tous nos chers. sommaire Sommaire Liste des figures Liste des symboles Introduction Générale 1 Objectifs de ce travail 1 Présentation du mémoire 2 Généralités sur les Plasmas Introduction 3 1.1 Historique 3 1.2 Qu’est-ce que c'estun plasma 3 1.3 Grandeurs Caractéristiques des Plasmas 3 1.3.1 Température des espèces. 4 1.3.2 Fréquence du plasma 4 1.3.3 Taux d’ionisation 5 1.3.4 Longueur de Debye λD 5 1.3.5 Pression 6 1.4 Classification des plasmas en fonction de la température 6 1.4.1 Plasmas chauds 6 1.4.2 Plasmas froids 6 1.5 Classification des plasmas en fonction de paramètres primaires (densité, température) 7 1.6 Applications des plasmas 7 1.6.1 Traitement de déchets 7 1.6.2 Destruction de déchets chimiques par torche à plasma 8 1.6.3 Eclairage 8 1.6.4 Découpage et soudage plasma 8 1.7 Plasmas Thermiques 9 I.7-1 Plasma à Couplage Direct (DCP) 9 I.7-2 Plasma à Couplage Inductif (ICP) 9 Conclusion 10 Chapitre deux: Phénomènes physiques et équations de Maxwell Introduction 11 2.1 Principe du chauffage inductif 11 2.2 Description Mathématique d’un Plasma 11 2.3 Magnétohydrodynamique (MHD) 12 2.4 Electromagnétisme 12 2.4.1 Champ magnétique 12 2.4.2 Théorème de Gauss 13 2.4.2.1 Théorèmes de Gauss applicable au magnétisme 13 2.4.3 Loi d’induction de Faraday 14 2.4.4 Théorème d’Ampère 15 2.4.4.1 Courant de déplacement 15 2.5 Equations de Maxwell 17 2.5.1 Historique des équations de Maxwell 17 2.5.2 Equations fondamentales de l’électromagnétisme 18 2.6 Équation de la thermique 19 2.6.1 Les modes de transfert thermique 19 2.6.2 Formulation vectorielle 19 Conclusion 20 Chapitre trois: Simulation et Résultats Introduction 21 3.1 Comso lMultiphysique 21 3.2 Physique du modèle 21 3.2.1 Définition du matériau 21 3.2.2 Définition des conditions aux limites 21 3.2.3 Maillage 21 3.2.4 Simulation 21 3.3 Définition d’un modèle 21 3.4 Description du système proposé 23 3.5 Construction de système sur COMSOL Multiphysique 23 3.5.1- Choix des modules physiques 23 3.5.2- Choix du type d’étude: (Temporelle, Fréquentielle, Stationnaire) 23 3.5.3- Construction de la géométrie (figure 3.1) 23 3.6 Choix des matériaux 24 3.6.1 Matériau 1: Air 24 3.6.2 Matériau 2 : Diélectrique 25 3.6.3 Matériau 3 : Les bobines en cuivre 26 3.6.4 Matériau 4 : Plasma (gaz argon) 26 3.7 Choix du maillage 27 3.8 Résultat de la simulation 28 Conclusion 32 Conclusion Générale 33 Suggestions et Perspectives 34 Liste des symboles Liste des symboles Te : températures des électrons. Ti : températures des ions. Ec : l’énergie cinétique. KB : la constante de Boltzmann. v : la vitesse moyenne des électrons. m : la masse. en : densité électronique. em : masse de l'électron. α : le taux d’ionisation du plasma. ne , n0 : sont les densités électrique et neutre par unité de volume. νe0 : fréquence de collision électron-neutre. νee : fréquence de collision électron-ion. vei : fréquence de collision électron-électron. λD : longueur de Debye. Tg : paraticules lourdes. B : induction magnétique. E : champ électrique. H : champ magnétique. 𝜇₀ : perméabilité du vide. ℰ₀ : permétivité du vide. ℰ : permétivité. 𝜇 : perméabilité. Φ : le flux magnétique. S : surface. ID : courant de déplacement. j : la densité de courant électrique. I : la quantité de charge. P : pression. Cp : Chaleur spécifique à pression constante [J/K°.Kg]. T: Température [K°] . Q : Sources des flux de conduction thermique [W/m2]. P : Terme source de chaleur correspondant. Qr : les Pertes radiatives [W/m3]. Re : expression de la vitesse d’électrons. RԐ : perte d'énergie des collisions inélastiques. Δεj : est la perte d'énergie de la réaction j (unité SI: eV). xj : est la fraction molaire de l'espèce cible pour la réaction j. kj : est le coefficient de vitesse de la réaction j (unité SI: m3 / s). Nn : est la densité totale (unité SI: 1 / m3). γ: unité SI: (C / Kg )1/2. me : est la masse de l'électron (unité SI: kg). ε : l'énergie (unité SI: eV). : la section efficace de collision (unités SI: m2). f (ε) : est la fonction de distribution d'énergie des électrons. Liste des figures Liste des figures Figure Figure 1.1 Figure 1.2 Figure 2.1 Figure 2.2 Figure 2.3 Figure 2.4 Titre Page Évolution des températures des électrons Te et des particules lourdes Tg avec la pression dans un plasma thermique d’arc Schéma de principe d’une torche ICP 6 Principe du chauffage inductif . Les lignes de champ magnétique . Les lignes de champ magnétique d'un barreau aimané. Portraits des Physiciens 10 11 13 14 17 Ecossais J. C. Maxwell et Allemand H. R. Hertz Figure 3.1 Géométrie proposée 24 Figure 3.2.a Présentation du maillage 27 Figure 3.2.b Présentation du maillage 28 Figure 3.3 Densité d'électron (1/m3) 29 Figure 3.4 Potentiel électrique 29 Figure 3.5 Température (eV) Figure 3.6 Représentation de la température (K) en 3D Vitesse d’électron (m/s) 30 Représentation de la vitesse (m/s) en 3D 31 Figure 3.7 Figure 3.8 de l’électron 30 31 Introduction Générale Généralité et problématique La grande partie de la matière dans l’univers est sous forme de plasma. Le soleil, l’espace interstellaire et interplanétaire, les étoiles, l’ionosphère, la foudre et la flamme d’un feu sont des plasmas naturels. Quand à l’industrie, les applications sont très nombreuses et variées. On citera les exemples des tubes fluorescents (les néons), les écrans TV à plasma, le traitement de surface, les décharges gazeuses, les arcs électriques, la fabrication des composants électroniques, le développement des Lasers, l’élimination des déchets, la stérilisation médicale, les torches à plasma etc. La source technique nécessaire à la formation d’un plasma la plus répandue est celle d’une radiation électromagnétique incidente sur un gaz neutre. [1] D’après la fréquence du signal utilisée, on distingue le plasma à courant alternatif (50 Hz), à audio fréquences (Khz), à radiofréquences (Mhz), à micro-ondes (Ghz) ou optiques (Thz). Le plasma peut être également généré par une tension constante. Toutes ces techniques utilisent le principe de création des champs électriques dans un condensateur et sont appelées CCP (Capacitvely Coupled Plasma). Lorsqu’on utilise une bobine d’induction pour la génération de courants induits dans le plasma, on fait appel à l’ICP (Inductively Coupled Plasma). Un autre type de générateur de plasma, généralement couplé à un guide d’onde, est le MIP (Microwave Induced Plasma). Le plasma est formé par une radiation électromagnétique de fréquence entre 300 MHz et 300 GHZ et d’une puissance de quelques watts à des centaines de KW. Le gaz utilisé est soit noble ou moléculaire et les pressions varient entre 10-2 à quelques atmosphères. A cause de ces larges variations dans les conditions de fonctionnement, les MIP sont souvent préférés aux autres sources de plasma. [2] Le gaz que nous désirons ioniser est injecté dans une enceinte confinée sous vide partiel ou à pression atmosphérique. Le plasma est ensuite généré par l'action d'une décharge électrique dans le gaz, qui a pour rôle de transférer de l'énergie à ce gaz pour l'exciter et l'ioniser. En effet, du fait de leur faible masse, les électrons libres récupèrent l'essentiel de cette énergie et provoquent, par collisions avec les particules lourdes du gaz, leur excitation et ionisation et donc l'entretien du plasma. [3] Le but de ce mémoire est d’étudier un modèle de plasma thermique couplé par induction( ICP) . Ce modèle sera élaboré sous logiciel Comsol Multiphysiques utilisant la méthode des éléments finis pour résoudre les équations aux dérivées partielles. Objectifs de ce travail Dans ce travail, trois principaux objectifs étaient fixés à savoir: Recherche bibliographique sur le plasma et leur caractérisation Présentation de logiciel Comsol Multiphysique Modélisation et simulation de plasma thermique couplé par induction (ICP). Présentation du mémoire Pour aboutir aux objectifs de ce travail, notre mémoire sera structuré en trois chapitres comme suit: Le premier chapitre est consacré à la présentation des principales caractéristiques et des types du plasma ainsi que leurs différentes applications. Dans le deuxième chapitre on passera en revue l'électromagnétisme. Ce chapitre se décompose en trois parties, la première présentera quelques notions de magnétisme et d’électrostatique. La deuxième présentera les équations fondamentales de l’électromagnétisme. Tandis que la troisième partie présentera les équations thermiques. Le troisième chapitre sera dédié à la simulation de plasma thermique couplé par induction (ICP). Les résultats du code de calcul et de la simulation par Comsol Multiphysique seront présentés et discutés. A la fin de ce mémoire, une conclusion générale résumera le travail accomplis et présentera les perspectives à envisager pour la continuation du présent travail Chapitre Un Introduction Le plasma est un gaz partiellement ou totalement ionisé, suffisamment dense pour être quasineutre. Ce type de milieu constitue le quatrième état de la matière après l’état solide, l’état liquide et l’état gazeux. [3] Dans ce chapitre Nous présentons dans un premier temps, un bref rappel sur différents types de plasma, leurs utilisations et leurs caractéristiques. 1.1 Historique Déjà à l’époque des Grecs, l’homme savait que le plasma était une constituante fondamentale de la matière. Toutefois, sa composition leur échappait totalement. Ça n’a été qu’en 1870 que le physicien anglais Sir William Crookes a réussi à former une nouvelle sorte de plasma à partir d’arc électrique dans un gaz. [4] Avec cette découverte, les scientifiques ont eu l’opportunité d’étudier des phénomènes, jusqu’à ce jour, inexplicables, de telle sorte que le début du 20e siècle a vu des avancées significatives sur les décharges à haute pression – par exemple : les arcs - et à basse pression - par exemple : les décharges luminescentes. L’appellation officielle du mot plasma n’est cependant arrivée qu’en 1928, donnée par Irving Langmuir, à cause de sa similarité avec le plasma sanguin. Après la Deuxième Guerre mondiale, les scientifiques ont réalisé qu’il y a peut-être des moyens de contrôler les réactions de fusion pour produire “l’énergie du soleil”, la solution ultime pour la production de l’énergie. Ceci a donné une grande poussée à la recherche sur les plasmas avec des retombées importantes dans plusieurs domaines. [4] Depuis ces jours, notre compréhension des plasmas a énormément progressé, grâce aux multiples applications des plasmas et du besoin d’en comprendre les propriétés physiques et chimiques. *4+ 1.2 Qu’est-ce que c’est un plasma Le plasma, appelé aussi le quatrième état de la matière, représente un ensemble d’atomes ou de molécules en partie ionisé ou en totalité. L’ensemble reste électriquement neutre. La création d’un plasma nécessite un apport d’énergie important. [5] Le plasma est un état de la matière désignant un gaz ionisé, souvent composé d'ions et d'électrons, dont la dynamique est dominée par les interactions électromagnétiques. [5] 1.3 Grandeurs Caractéristiques des Plasmas Outre de la fréquence de fonctionnement, il existe encore plusieurs paramètres caractérisant le plasma notamment : la température des espèces, taux d’ionisation, la pression et la concentration. [6] 1.3.1 Température des espèces En distinguant deux températures Te et Ti différentes caractérisent le plasma [7, 8], la première est celle des électrons et la deuxième celle des espèces lourdes (ions). Les électrons, particules très légères par rapport aux ions et aux neutres, sont fortement accélérés par les champs électriques et/ou magnétiques et jouent un rôle tout particulier. Il est donc plus facile de donner de l’énergie aux électrons qu’aux espèces plus lourdes (ont moins d’inertie). On va différencier alors les plasmas. • Dans le cas des plasmas bitempérature, la température (l’énergie cinétique) des électrons est très supérieure à celle des ions Te>>Ti (hors équilibre thermodynamique). Les ions sont considérés comme froids, non réactif (plasma froid), et seulement les électrons ont acquis assez d’énergie pour effectuer des réactions essentiellement chimiques. [6] • Dans les plasmas chauds les ions également énergétiques (chauds et réactifs) pour influencer le comportement du plasma. Les deux plus importantes caractéristiques de ce plasma sont l’égalité entre la température des particules légères (électron) et celle des particules lourdes (Te =Ti) d’une part et l’existence d’un équilibre chimique d’autre part, on dit que plasma est en équilibre thermodynamique local (ETL) Dans plasmas, on mesure l’énergie cinétique des électrons (ou des ions) par leur température exprimée souvent en eV (1 eV=11600K). [6] En physique statistique : E c ≈ kBT, cette dénomination faite référence à l’énergie des ions. Pour des systèmes à l’équilibre, elle est reliée à l’énergie cinétique moyenne de toutes les particules par la relation : 1 2 3 mv K BT 2 2 Où KB est la constante de Boltzmann et v la vitesse moyenne des électrons. (1.1) 1.3.2 Fréquence du plasma. Le comportement collectif des plasmas se manifeste lorsqu'on écarte le plasma de l'équilibre pour lequel les densités des particules chargées sont spatialement homogènes. Le milieu retourne alors à l’équilibre en oscillant à la fréquence plasma électronique. La pulsation plasma électronique s’écrit, si l'on ne considère pas les collisions, avec (en) densité électronique et (em) masse de l'électron: [6] 1.3.3Taux d’ionisation Un corps à l’état gazeux peut être transformé par l’énergie en un mélange d’ions positifs A+, d’électrons e- et de particules résiduelles non ionisées. Un plasma est donc un ensemble de particules chargées et de particules neutres, qui bougent aléatoirement dans toutes les directions, et est globalement neutre (voir, longueur de Debye). On dit parfois qu’un plasma est un gaz ionisé et l’on définit alors le taux d’ionisation du plasma α par la relation : ne (ne n0 ) (1.2) où ne et n0: sont les densités électronique et de neutre par unité de volume. Si α << 1 alors le plasma sera dit «faiblement» ionisé et si α ≈ 1 alors il est dit «fortement» ionisé. Le degré d'ionisation peut varier de 10-7- 10-4 pour les milieux faiblement ionisés, à 10-1-100 pour les plasmas fortement ionisés. Pour les plasmas de décharge, il est compris entre 10-4 et 10-2. Si on rapproche le degré d’ionisation des interactions particulaires on pourra aussi classifier selon les mêmes catégories : v e0>> v ee, v ei (1.3) Un gaz faiblement ionisé a des fréquences de collision électron-neutre (νe0) supérieures aux fréquences de collision électron-ion (νei) ou électron-électron (vee) :Dans le cas où le gaz est fortement ionisé on aura alors : v (1.4) e0< v ee, v ei 1.3.4 Longueur de Debye λD On appelle longueur de Debye λD, la longueur sur laquelle les charges électriques (par exemple les électrons) écrantent le champ électrostatique dans un plasma ou un autre conducteur. Autrement dit, λD est la distance en dessus de laquelle une séparation significative des charges peut avoir lieu, il en résulte que la neutralité du plasma n’existe qu’une échelle d’observation supérieure à λ D. Afin d’assurer la quasi neutralité du plasma cette notion est importante pour concevoir leur dispositif (torche et réacteur). [6] Le paramètre λD peut varier de quelques microns dans les plasmas de décharges (ou plasma denses) et plusieurs de mètres dans les plasmas spatiaux. 1.3.5 Pression La description des plasmas s'inspire de la physique des gaz et de la mécanique des fluides, et utilise des grandeurs macroscopiques. La figure suivante représente l’effet de la pression sur un type de plasma. [9] Figure 1.1: Évolution des températures des électrons Te et des particules lourdes Tg avec la pression dans un plasma thermique d’arc On remarque, à basses pressions le plasma est caractérisé par deux températures cinétiques, celle des électrons Te et celle du gaz Tg (particules lourdes), c’est le cas des plasmas froids (hors ETL). Cette absence d’équilibre permet d’obtenir un plasma dans le quelle température du gaz peut être voisine de l’ambiante alors que les électrons sont suffisamment énergétiques pour entraîner la rupture des liaisons moléculaires. Cette propriété rend ce type de décharge parfaitement adaptée aux réactions chimiques entre matériaux très sensibles aux effets de température (les composés organiques par exemple). A haute pression le plasma (voisine ou supérieure à la pression atmosphérique)présentent une température de l’espèce lourde (ions, atomes, molécules) voisine de la température des électrons (Te = Tg).[6] 1.4 Classification des plasmas en fonction de la température 1.4.1 Plasmas chauds Réactions thermonucléaires : étoiles, soleil, tokamaks. [10] Te=Ti≈20×107K (20ke). [10] 1.4.2 Plasmas froids Plasmas thermique plasmas très collisionnels (torches, arcs). [10] Te≈Ti=Tg=20 000 K (eV). [10] Plasmas froids (hors ETL) : plasmas peut collisionnels Te ≈ 30 000 K >> Ti = Tg = 300 K. [10] 1.5 Classification des plasmas en fonction de paramètres primaires (densité, température) Sont:[10] Plasma gazeux log10 ne (cm-3) Gaz interstellaires T=10-2eV ≈0 Vent solaire T=10-2k eV 0,5 Ionosphère, couche F (altitude 250 km) T=0,1 eV Couronne solaire T=0,1keV Machine à fusion de type Tokamak (thermonucléaire) T = 10 k eV Plasma produit par un laser sur une cible solide T = 0,1 k eV Centre du soleil T = 10 k eV Gaz faiblement ionisé Ionosphère, couche D (altitude 70 km) Décharge en laboratoire, à pression réduite Te= Ti =1-5 eV (T0= 10-2 eV) Décharge en laboratoire, à pression atmosphérique T=1 eV Plasma de matière dense 5.7 7 13-15 19 -23 26 3 10 -12 14 -15 Électrons dans les métaux T=10-2eV 23 Intérieur des étoiles Intérieur des naines blanches 27 32 1.6 Applications des plasmas Citons quelques applications industrielles liées au rayonnement : 1.6.1 Traitement de déchets On peut songer à vitrifier ces déchets, c'est-a-dire a les chauffer a plus de 1300°C et a induire une rétention physico-chimique de leurs éléments toxiques dans une matrice vitreuse et inerte pendant des milliers d’années. Pour ce faire, on peut utiliser des plasmas d’arc de 17000°C a 20000°C obtenus en faisant circuler un courant électrique entre deux électrodes de graphite, dans une chambre contenant le déchet a traiter. Le plasma va alors le faire fondre et briser ses chaines moléculaires, le réduisant au niveau de composants élémentaires dissocies, qui vont être pièges dans la masse fondue. Le liquide qui en résulté se solidifie après refroidissement sous forme de verre noir stable (le vitrifiait) lequel peut être stocke a long terme sans danger, et être utilise comme matériau de construction, par exemple pour les couches de fondation des chaussées ou le remblai des aéroports. 1.6.2 Destruction de déchets chimiques par torche à plasma Autant la molécule organique peut constituer un danger réel pour l’homme et son environnement, autant il est possible de la décomposer en molécules élémentaires faciles à éliminer sans risques en la soumettant simultanément la chaleur et à un milieu chimique particulier. La recherche de solution technique toujours plus performante conduit à utiliser les plus hautes températures possibles, et le plasma pourrait donc être la solution recherchée. La description du procède s’appuie sur la destruction par voie thermique des résidus, ce dernier est influence par trois facteurs déterminants qui sont lies entre eux : la température, le temps de séjours et la turbulence. L’utilisation d’une torche à plasma comme générateur de chaleur permet d’atteindre des températures beaucoup plus élevées que celles pouvant être atteintes par les générateurs classiques. De plus pour une même puissance calorifique le débit de gaz sortant d’une torche est plus faible que le débit de gaz d’un bruleur. Egalement, le chauffage par un torche à plasma permet de diminuer le temps de séjour et concevoir des fours beaucoup plus compacts que les fours actuels. 1.6.3 Eclairage Une lampe a décharge n’est rien d’autre qu’une enceinte étanche et transparente au rayonnement, remplie d’un mélange de gaz rare (a base d’élément hélium, argon, néon ou krypton) a plus ou moins basse pression accompagne souvent de vapeurs métalliques de mercure ou de sodium. Le passage de courant électrique entre deux électrodes positionnées son chaque bout va exciter les gaz qui vont se désexciter par émission lumineuse. Le gaz principal est responsable de l’émission lumineuse et le gaz complémentaire sert à initier la décharge. 1.6.4 Découpage et soudage plasma Le découpage plasma génère une énergie électrique concentrée sous forme d’un jet de plasma a très haute température (15.103C° a 20.103C°) qui fond le métal a son point d’impact (par effet thermique) et éjecte le métal fondu hors de la saignée par sa force vive. Ce jet de plasma est génère par un arc électrique qui s’établi entre une électrode interne à la torche de coupage laser, le coupage a l’eau. Le soudage plasma est un procède qui bénéficie d’une pénétration intense et profonde, il est largement répandu dans les installations automatiques pour la construction de cuve sou récipients en acier inoxydable, et aussi dans le secteur spécifique de la réalisation de tuyauteries et appareils a pression de haute qualité. Des épaisseurs allant jusqu'a 10 mm peuvent ainsi être soudées en configuration bout à bout au moyen d’une installation mixte plasma. Le procède de soudage plasma nécessite deux flux de gaz : le gaz central (pour la construction de l’arc) et un gaz de protection. 1.7 Plasmas Thermiques La principale caractéristique des plasmas thermiques est qu’ils sont générés à la pression atmosphérique ou à son voisinage (104-106 Pa). Ils relèvent de la cinétique classique de l’équation de Boltzmann. Du fait de la pression, les collisions entre particules sont très nombreuses et l’ionisation est essentiellement due à un effet thermique. Dans ces plasmas, le champ électrique disparaît, il crée du courant mais n’agit pas sur le centre de masse (et au voisinage des électrodes dans les plasmas arcs) et les libres parcours moyens sont trop faibles pour produire un état d’ionisation par collision inélastique directe. L’ionisation est alors essentiellement un phénomène thermique du aux collisions élastiques. On distingue deux types de plasma thermique sont : - Les plasmas d'arc (avec électrodes). - Les plasmas inductifs (sans électrode). Le transfert d’énergie de la source au plasma étant effectué soit par un couplage inductif, soit par un couplage capacitif (couplage direct). En couplage capacitif, le champ électrique à haute fréquence permet le maintien de la décharge par le biais du courant de déplacement. Cependant, cela implique des fréquences beaucoup plus élevées (13.56MHz) qu’en couplage inductif (3MHz), qui est assuré par le biais des courants induits. [6] I.7.1 Plasma à Couplage Direct (DCP) Un plasma couplé direct (DCP, Direct Coupled Plasma en anglais) est généré par une décharge électrique entre deux électrodes avec une fréquence, typiquement la plus utilisée dans ce type de décharge, est de 13.56MHz. La puissance RF est couplée à la décharge travers une capacité de blocage est aucune tension continue n’est appliquée à la cathode. Un gaz plasmagène, habituellement l’argon, est nécessaire. Des échantillons peuvent être déposés sur l’une des électrodes, ou s’ils sont conducteurs ils peuvent jouer le rôle d’électrode. Des échantillons solides isolants sont disposés à proximité de la décharge, de manière à ce que les atomes de gaz ionisés pulvérisent l’échantillon dans la phase gazeuse où les atomes à analyseront stimulés. On fait souvent référence à ce processus de pulvérisation comme une stimulation par décharge luminescente. [6] I.7.2 Plasma à Couplage Inductif (ICP) Un plasma à couplage inductif (ICP, Inductively Coupled Plasma en anglais) peut être généré en dirigeant l’énergie d’un générateur HF (typiquement 3MHz) vers un gaz approprié, habituellement l’argon. L’hélium et l’azote sont aussi utilisés comme gaz plasmagène. Il est important que le gaz plasma soit pur, car des contaminants dans le gaz pourraient éteindre le dispositif inductif (ex. torche ICP). [6] Le principe du chauffage par courants de Foucault bien connu dans le chauffage des métaux s'applique de la même façon aux gaz ionisés. Le couplage est atteint par la génération d’un champ électromagnétique en faisant passer un courant électrique HF à travers une bobine d’induction refroidie (fig. 1.2). Cette dernière génère un flux magnétique oscillant rapidement, lorsque ce flux est variable et coupe d'autre conducteur (plasma), il peut entraînèrent ceux-ci une force électromotrice et une puissance induite. A grande vitesse, les cations étales électrons, connus comme courant de Foucault, entreront en collision avec les atomes d’argon pour produire une ionisation supplémentaire, ce qui engendre une augmentation sensible de la température. Domaine de Boite de distribution des gaz Gaz porteur Gaz plasmagène Gaz périphérique Tube de confinement Inducteur (source électrique HF) Couplage inductif Plasma Figure 1.2:Schéma de principe d’une torche ICP. [6] Conclusion L'objectif de ce chapitre est la présentation des différentes caractéristiques du plasma les modèles mathématiques régissant les phénomènes physiques concernant le fonctionnement du procède de plasma à couplage inductif seront présentés dans le chapitre suivant. Chapitre Deux Introduction Le plasma est un gaz plus ou moins ionisé. Il est généré à haute température entre 7000K et 15000 K. A partir de ces températures, on a un déplacement relativement libre des cations et des électrons. [11] Ces gaz gardent les propriétés mécaniques des gaz parfait mais ont une conductivité thermique et électrique plus élevée. [11] Dans ce chapitre on essayer de présenter la description des effets magnétiques et électriques en utilisant la théorie des champs. On présentera des quelques notions de magnétisme et d’électrostatique qui sera nécessaires pour introduire les équations de Maxwell. 2.1 Principe du chauffage inductif Un gaz plasmagène s'ionise fortement en traversant un champ électromagnétique et devient donc conducteur de l'électricité. Ce gaz est alors le siège de courants induits, élevant la température du plasma. La circulation de courants doit être amorcée par une pré-ionisation (décharge) réalisée par un champ électrique au voisinage de l'inducteur. [5] Le gaz à plasma est introduit tangentiellement dans la tuyère, permettant ainsi de créer un vortex. Il en résulte une forte élévation de température notamment dans la partie centrale de la veine qui atteint, pour les plasmas industriels, des températures comprises entre 6000 et 20000 K. [5] Figure 2.1: Principe du chauffage inductif [5] 2.2 Description Mathématique d’un Plasma Les plasmas sont décrits à l’aide de paramètres physiques tels que la température, la densité, le libre parcours moyen ou la longueur de Debye. Les particules composant un plasma satisfont aux équations électromagnétiques de Maxwell et aux équations de conservation. Les équations de la magnétohydrodynamique (MHD) permettant de décrire les évolutions temporelles et spatiales des grandeurs physique et électrique. [6] 2.3 Magnétohydrodynamique (MHD) La MHD est une approximation courante qui consiste à considérer un seul fluide moyen pour toutes les particules du plasma. Les plasmas que nous allons étudier sont régis par les équations électromagnétiques de Maxwell et les équations de continuité. 2.4 Electromagnétisme C’est en 1820 qu’Oersted, physicien et chimiste danois, découvre le déplacement d’une aiguille placée sous un fil parcouru par un courant. Un mois après avoir pris connaissance des expériences d'Œrsted, les physiciens français Biot et Savart communiquent l'Académie Française la loi qui porte leur nom et qui permet de connaître la valeur du champ magnétique créé en un point distant d'un conducteur parcouru par un courant d'intensité I. A partir de cette expérience qu’il a su interpréter, le physicien Ampère établit en quelques semaines les bases de toute une science à laquelle il donne le nom d'électromagnétisme avec l’introduction de la notion de champ électromagnétique, un objet qui permet de décrire les effets des courants électriques sur l’espace qui les entoure. Excellent mathématicien, Laplace est l'un de ceux qui ont participé à l’élaboration de la description mathématique de l’électromagnétisme. Un peu plus tard, en 1831, Faraday découvrit l'induction électromagnétique, ce qui permit à Maxwell de donner une formulation mathématique complète (les équations de Maxwell) de l'ensemble des phénomènes de l’électromagnétisme. En réalité, les équations de Maxwell étant relativistes, c’est l’élaboration de la théorie de la relativité par Einstein qui permet dès 1905 une description plus rigoureuse de l’électromagnétisme. C’est cette théorie qui devrait être utilisée pour définir le champ magnétique. Nous nous contenterons d’une approche phénoménologique en adoptant une démarche similaire à la description du champ électrostatique. [12] 2.4.1 Champ magnétique Le champ magnétique est une grandeur physique engendrée par le déplacement de charges électriques (courant électrique), ou la proximité d'un matériau ayant une perméabilité magnétique non nulle (un aimant). Le champ généré est capable d'exercer une force sur d'autres charges électriques en mouvement, ou de matériaux ayant une susceptibilité magnétique non nulle. Une ligne de champ magnétique nous indique le sens du champ magnétique. On peut les tracer à l’aide d’une boussole ou avec de la limaille de fer qui se comporte comme plusieurs boussoles par leur propriété d’aimant induit. [13] Les lignes de champ magnétique décrivent la direction et le module des champs B de la même façon que les lignes de champ électrique décrivent les champs E. Les lignes de champ magnétique d’un bobinage cylindrique de fil parcouru par un courant I sont identiques à celles d’un aimant cylindrique. [13] Figure 2.2: Les lignes de champ magnétique 2.4.2 Théorème de Gauss Le flux du champ électrique à travers une surface fermée est égal, au facteur 1 0 près, à la charge électrique contenue à l’intérieur de cette surface : Q E.ds s (2.1) 0 En termes de lignes de champ, ceci signifie qu’autant de lignes de champ doivent entrer qu’il en sort, dans une surface qui ne contient pas de charge électrique. [14] Le théorème de Gauss nous dit que, pour une fonction F quelconque, l’intégrale du flux sur une surface s est égale à l’intégrale volumique à l’intérieur de la surface s , de sa divergence. E.ds .Ed 1 .Ed d (2.2) (2.3) 0 Les volumes d’intégration étant les mêmes pour le membre de droite et celui de gauche, les fonctions intégrées doivent être égales en tout point. C'est-à-dire : .E 0 (2.4) 2.4.2.1 Théorèmes de Gauss applicable au magnétisme Nous avons vu que l’on pouvait définir le flux du champ magnétique à travers une surface par : B.ds (2.5) Nous avons aussi vu que le théorème de Gauss exprimait que le flux du champ électrique à travers une surface fermée était égal à la charge totale contenue dans cette surface : Q E.ds (2.6) 0 Dans la mesure où il n’existe pas d’équivalent magnétique aux charges électriques, l’équivalent magnétique du théorème de Gauss s’écrit : B.ds 0 (2.7) On dit que le champ magnétique est à flux conservatif. En traitant de la même façon la deuxième équation de Maxwell, on aboutit aussi simplement à : .B 0 (2.8) Figure 2.3: Lignes de champ magnétique d'un barreau aimanté. En termes de lignes de champ magnétique, ceci signifie que, si l’on considère une surface donnée, autant de lignes de champ magnétique en sortent qu’il y en a qui y rentrent (figure 2.3). L’équation locale .B 0 permet d’écrire que : B rot A Car : .( A) 0 On dit que B dérive d’un potentiel vecteur A , exprimé en Tesla par m. (2.9) (2.10) 2.4.3 Loi d’induction de Faraday La loi d’induction de Faraday précise que le champ électrique, la force électromotrice (f.é.m.) dans un circuit sont égaux à la variation du flux magnétique qui le traverse : e E.dl d dt (2.11) B.ds Où : (2.12) Cette loi est extrêmement importante puisqu’elle introduit une relation entre le champ magnétique et le champ électrique. Si le champ magnétique est constant, il n’y a pas création de champ électrique. [15] En utilisant le théorème de Stokes qui établit une relation entre l’intégrale curviligne et l’intégrale de surface par : d E.dl E.ds dt (2.13) On à : E.ds t Bds Soit : E (2.14) B t (2.15) 2.4.4 Théorème d’Ampère En sens inverse, nous avons vu que la circulation d’un courant dans un circuit produit un champ magnétique. La force du champ magnétique dépend directement de la valeur du courant on peut relier l’intégrale curviligne du champ magnétique le long d’une ligne fermée, au courant qui traverse la surface délimitée par cette ligne. C’est le théorème d’Ampère. [15] B.dl 0 I (2.16) 2.4.4.1 Courant de déplacement Oersted à découvert qu’un courant électrique continu produit un champ magnétique, la relation mathématique étant donnée par le théorème d’Ampère comme nous l’avons vu par l’équation (2.17). Nous avons vu que la loi d’induction de Faraday prévoit la création d’un champ électrique par un champ magnétique variable (sans circulation de courant). La grande intuition de Maxwell a été de penser que, pour des raisons de symétrie, une relation équivalente inverse devait être vraie : Un champ électrique variable produit un champ magnétique. Notons que pour lui, cela correspondait uniquement au départ à une notion d’esthétique de l’univers. Les équations précédentes montrent que le champ électrique et le champ magnétique sont découplés en régime permanent. Il n’en est plus de même quand le champ électromagnétique dépend du temps. De même, le déplacement d’un circuit dans un champ magnétique conduit à l’apparition d’un champ électrique autre que le champ électrostatique. Les relations entre E et B ne peuvent être correctement décrites sans l’utilisation de la relativité, car les champs se déplacent à une vitesse proche de celles de la lumière. [15] Maxwell affirmait donc que le champ électrique variable était équivalent à un courant électrique. Il a introduit la notion de courant de déplacement ID. Le champ magnétique est donc donné par : B.dl I I (2.17) 0 D Où : I D 0 s dE (2.18) dt Donc : Un champ magnétique est donc produit, à la fois par un courant continu et par la variation d’un champ électrique. B.dl 0 I 0 0 s dE (2.19) dt L’équation (2.20) se transforme par l’intermédiaire du théorème de Stokes en notant que : B.ds 0 I 0 0 E.ds t (2.20) En chaque point d’une matière conductrice, on définit la densité de courant électrique j (r , t ) par j v j : Exprimée en Cm−2s−1. (2.21) Cette densité de courant est comparable à celle rencontrée pour le transport de matière par diffusion dans la loi de Fick. Comme les charges électriques n’apparaissent ni ne disparaissent spontanément, on peut également écrire une équation de continuité. . j 0 t (2.22) Basée sur la conservation de la charge électrique. Lorsque les courants sont stationnaires, on a (r , t ) (r ) Donc : j (r , t ) j (r ) et (2.23) . j 0 (2.24) En outre, il est utile de définir la quantité de charge I qui traverse une surface S par unité de temps I j ds (2.25) s Exprimée en Cs−1 ou en ampères. Le courant est donc le flux de la densité de courant j le long d’une surface orientée. À partir de l’équation (2.19), on a : B.ds j.ds 0 0 0 E.ds t (2.26) Ce qui finalement : .B 0 j 0 0 E t (2.27) 2.5 Equations de Maxwell 2.5.1 Historique des équations de Maxwell La contribution de Maxwell a débuté en 1861 par sa publication intitulée « On Physical Lines of Forces » où il a introduit le concept de lignes de force, de flux, de champ…En 1864, dans son article « A Dynamical Théorie of the Electromagnétique Field » [01], Maxwell a introduit un groupe de huit équations (de A à H) dont quatre furent résumées par Oliver Heaviside en 1884 et éditées sous forme vectorielle connue de nos jours.[01] Figure 2.4 : Portraits des Physiciens Ecossais J. C. Maxwell et Allemand H. R. Hertz. La première équation de Maxwell est basée sur la Loi de Gauss et montre l’effet des charges électriques. Le champ électrique résultant en est déduit dans les configurations simples à symétrie (2.28) : 1 E.ds dv 0 (2.28) v En utilisant le Théorème de la divergence, on obtient en notation différentielle : .E 0 (2.29) La deuxième équation de Maxwell exprime la notion d’absence de monopoles magnétiques et reflète la loi de Gauss en magnétisme. En terme de conservation de flux magnétique, elle montre que pour une surface fermée, le flux entrant dans le volume délimité par cette surface est égal au flux sortant : B.ds 0 (2.30) .B 0 (2.31) D’où on déduit A B où A est le potentiel vecteur. La relation entre le champ magnétique et l'induction magnétique est donnée par : B H (2.32) La troisième équation se base sur la Loi de Lenz-Faraday et exprime l’unification des lois électriques et magnétiques. A travers cette équation, Maxwell montre qu’un champ électrique variable dans l’espace induit un champ magnétique et une fém induite. *01+ E.dl t Bds (2.33) Ou en notation différentielle : E B t (2.34) La quatrième équation de Maxwell est une généralisation du Théorème d’Ampère où Maxwell a introduit un courant fictif qu’il appela « le vecteur déplacement électrique». *01+ B.dl I 0 0 0 d dt .B 0 j 0 0 soit E t (2.35) 2.5.2 Equations fondamentales de l’électromagnétisme. L’ensemble des équations qui décrivent le comportement, intimement lié, du champ électrique et du champ magnétique, peut donc s’écrire Q E.ds B.ds 0 .E 0 d 0 0 (2.36) .B 0 soit E.ds dt B.dl soit soit I 0 0 d dt E soit B t .B 0 j 0 0 (2.37) (2.38) E t (2.39) Pour les milieux conducteurs : j E Avec : cte (2.40) Pour les milieux diélectriques : D E et .D l (2.41) Les deux premières équations correspondent donc au théorème de Gauss pour l’électricité, et pour le magnétisme, le troisième est la loi de Faraday et la quatrième correspond au théorème de d’Ampère modifié par Maxwell. Ces équations sont les équations fondamentales de l’électromagnétisme. 2.6 Équation de la Thermique Nous présentons maintenant les équations régissant la thermique. La formulation physique est obtenue à partir du principe de conservation de l'énergie. Notre propos n'est pas ici, de démonter ces lois mais d'utiliser celles-ci pour obtenir, à travers différentes hypothèses, le modèle thermique. Pour un développement complet, on pourra notamment consulter. [12] Le modèle retenu est un modèle macroscopique. Le comportement thermique dans la torche, au cours d’échauffements par effet Joule, est donné par une relation d'état. Dans notre cas les effets thermiques sont liés aux phénomènes d’induction et d’écoulement. 2.6.1 Modes de transfert thermique Ces différents modes ne sont pas en général dissociés et peuvent intervenir dans un processus de transfert thermique. Il y a trois modes de transfert : • Conduction : transfert de chaleur résultant de l’interaction entre molécule adjacentes, à l’intérieur d’une entité constituée de solides ou de fluides. • Convection : transfert de chaleur résultant du mouvement de matière, à l'intérieur d'une entité constituée d'un fluide. Un corps qui se déplace emmène avec lui la chaleur qu'il contient. • Radiation (rayonnement) : tous les corps émettent de la lumière, en fonction de leur température, et sont eux-mêmes chauffés par la lumière qu’ils absorbent. La radiation est l’émission d’énergie par un corps du fait de sa température sous forme d’ondes électromagnétiques. Pour les deux premiers modes, la présence de matière est indispensable pour qu’il y ait un transfert thermique à l’inverse du mode de transfert par rayonnement qui peut s’effectuer dans le vide, il s’agit d’un transfert à distance quasi-instantané sans nécessiter de support matériel. 2.6.2 Formulation vectorielle L’équation générale de propagation de la chaleur dans le cas d’un fluide (gaz) compressible s’écrit : [12] C p DT T Dp ( )p div (Q) P Qr Dt t Dt (2.42) Cp: Chaleur spécifique à pression constante [J/K°.Kg]. : Température [K°]. Q : Sources des flux de conduction thermique [W/m2]. P: Terme source de chaleur correspondant, d’une part au travail des forces appliquées au fluide, d’autre parte à la dissipation visqueuse. Q r: Pertes radiatives [W/m3], supposées nulles ( Q r = 0) pour (T≤ 9500K°) et données par cette expression : [13] Q r = 5600( - 9500)+181( - 9500)2 Dp p V .grad ( p) Dt t (2.43) (2.44) DT T V .grad (T ) Dt t Si les vitesses sont suffisamment faibles pour considérer les termes de pression négligeables, on obtient l’équation classique en régime permanent. *14+ (2.45) p comme CPV .gradT divQ P Qr (2.46) Dans l’hypothèse de l’équilibre thermodynamique local les transferts de chaleur par conduction peuvent être exprimées à l’aide d’une conductivité thermique totale K. [14] Q = - K grad ( ) (2.47) L’équation de bilan énergétique de sorte que la conservation d’énergie soit donnée par : CPV .gradT div ( KgradT ) P Qr (2.48) Convection conduction termes de source Conclusion La méthode ICP (inductively coupled plasma).consiste à ioniser l'échantillon en l'injectant dans un plasma d'argon, ou par fois d'hélium, c'est-à-dire que les atomes de la matière à analyser sont transformés en ions par une sorte de flamme extrêmement chaude : jusqu'à 8 000 K, mais en générale autour de 6 000 K pour les applications géochimiques. Le modèle du couplage fort, les problèmes électromagnétique, thermique et d’écoulement sont résolus d’une manière directe. Cette approche que nous avons développée repose sur la résolution simultanée des équations de Maxwell. Chapitre Trois Introduction L’intérêt industriel du plasma thermique se traduit par une grande variété d’applications, grâce à leur propriété spécifique. Cette technique permet en effet de générer un plasma par un transfert d’énergie électron- gaz grâce à un champ électromagnétique Dans ce chapitre on présentera l'outil de simulation par éléments finis ainsi que la simulation d’un plasma thermique couplé par induction(ICP). Le logiciel utilisé est le logiciel Comsol multiphysique et plus particulièrement son module AC/DC. 3.1 Comsol Multiphysique COMSOL est un logiciel de simulation par éléments finis (FEM) permettant de résoudre tout type de problème pouvant être décrit par des équations aux dérivées partielles. Dans ces logiciels, les équations différentielles sont exprimées dans des petits volumes permettant leur expression sous forme de différences simples et transformant le problème continu en un problème comportant un nombre fini d’équations et d’inconnues pouvant se résoudre avec des techniques d’algèbre linéaire. On comprend intuitivement que plus le volume de discrétisation sera petit plus le modèle discret approchera le modèle continu. [15] 3.2. Physique du modèle 3.2.1 Définition du matériau On définit pour chaque volume le matériau utilisé. On utilise une bibliothèque permettant de définir simplement toutes les constantes physiques du matériau. [16] 3.2.2. Définition des conditions aux limites Cette étape importante permet de signaler aisément les valeurs connues de certaines variables du système dans des endroits précis. [16] 3.2.3 Maillage Cette étape sert à définir les volumes élémentaires pour permettre la discrétisation du système continu. La dimension de la maille peut être modifiée afin de diminuer le nombre d’éléments, de réduire l’utilisation de la mémoire et d’augmenter la vitesse de calcul. 3.2.4 Simulation On lance la simulation correspondante au modèle sélectionné. [16] 3.3 Définition d’un modèle La densité électronique et l'énergie moyenne des électrons sont calculées en résolvant une paire d'équations de dérive-diffusion (équation 3.1, 3.2). (ne ) [ne ( e E ) De ne ] Re t (n ) [n ( E ) D n ] E e R t (3.1) (3.2) Re : expression de la vitesse d’électrons RԐ : perte d'énergie des collisions inélastiques La diffusivité d'électrons, la mobilité de l'énergie et de la diffusivité d'énergie sont calculées à partir de la mobilité des électrons en utilisant (formule 3.3): 5 De eTe , ( ) e , D Te 3 (3.3) Supposons qu'il y ait M réactions qui contribuent à la croissance ou la décroissance de la densité électronique et P collisions d'électrons neutre inélastiques. En général P >>M. l’expression de la vitesse d’électrons Re est donnée par: M Re x j k j N n ne (3.4) j 1 Avec : x j : est la fraction molaire de l'espèce cible pour la réaction j k j : est le coefficient de vitesse de la réaction j (unité SI: m3 / s) Nn : est la densité totale (unité SI: 1 / m3). La perte d'énergie des électrons est définie par: M Re x j k j N n ne j j 1 Avec : j :est la perte d'énergie de la réaction j (unité SI: eV). (3.5) Les coefficients de vitesse peuvent être calculées à partir l'équation suivante: ( ) f ( )d (3.6) 0 Avec : ( 2q 1 2 ) (unité SI: (C /Kg )1/2) me me: est la masse de l'électron (unité SI: kg). ε: est l'énergie (unité SI: eV). : est la section efficace de collision (unités SI: m2). f(ε): est la fonction de distribution d'énergie des électrons. 3.4 Description du système proposé La géométrie du réacteur est simplement un tube cylindrique en verre entouré d’une bobine de quatre (04) tours dans lesquelles on applique une puissance de 700W et le gaz qui s’écoule dans le fond du tube et sort de la partie supérieure. Le gaz est chauffé par des collisions élastiques et inélastiques. Les collisions inélastiques sont responsables de la majeure partie du chauffage au gaz. 3.5 Construction de système sur COMSOL Multiphysiques [17] 3.5.1- Choix des modules physiques : Nous avons choisi: plasma et l’ICP (Inductively Coupled Plasma). 3.5.2- Choix du type d’étude: (Temporelle, Fréquentielle, Stationnaire) Nous faisons notre travail sur le régime Stationnaire. 3.5.3- Construction de la géométrie (figure 3.1): La figure (3.1) représente la géométrie de modèle de étudié. 1 2 4 3 Figure 3.1 : Géométrie proposée 3.6. Choix des matériaux : Matériaux Air Diélectrique Cuivre Plasma Domaine Domaine 1 Domaine 2 Domaine 3 Domaine 4 3.6.1 Matériau 1: Air PROPRIÉTÉ La conductivité électrique permittivité relative perméabilité relative NOM Sigma VALEUR 0 Epsilon Mur 1 1 3.6.2 Matériau 2 : Diélectrique PROPRIÉTÉ La conductivité électrique permittivité relative perméabilité relative NOM Sigma VALEUR 0 Epsilon Mur 4.5 1 3.6.3 Matériau 3 :Les bobines en cuivre PROPRIÉTÉ La conductivité électrique permittivité relative perméabilité relative 3-6-4 Matériau 4 : Plasma (gaz NOM Sigma VALEUR 6E7 Epsilon Mur 1 1 argon) L’argon est l'élément chimique de numéro atomique 18, de symbole Ar. Il appartient au groupe des gaz nobles (aussi appelé « gaz rares ». [3] L’argon a un potentiel d’ionisation très élevé de 15.76 eV. De ce fait tous les éléments possédant un potentiel d’ionisation plus faible seront ionisés dans le plasma. Pour générer un plasma et l’entretenir, il faut apporter une énergie importante. Réaction formule Type 1 2 3 4 5 6 Elastique Excitation super élastique Ionisation Ionisation L'ionisation de Penning :est une forme d'ionisation chimique, un procédé d'ionisation qui implique des réactions entre des molécules et des atomes neutres e+Ar=>e+Ar e+Ar=>e+Ars e+Ars=>e+Ar e+Ar=>2e+Ar+ e+Ars=>2e+Ar+ Ars+Ars=>e+Ar+Ar+ Δε (eV): perte d'énergie de la réaction 0 11.5 -11.5 15.8 4.24 - L'argon est l'un des mécanismes les plus simples à mettre en œuvre à basse pression. Les états excités électroniquement peuvent être regroupées en une seule espèce qui se traduit par un mécanisme chimique ne comporte que trois espèces et 6 réactions. [17] 3.7. Choix du maillage Cette étape sert à définir les volumes élémentaires pour permettre la discrétisation du système continu. La dimension de la maille peut être modifiée afin de diminuer le nombre d’éléments, de réduire l’utilisation de la mémoire et d’augmenter la vitesse de calcul. (Figure 3.2) Figure 3.2.a : Présentation du maillage Figure 3.2.b : Présentation du maillage 3.8. Résultat de la simulation Les figures 3.3, 3.4 représentent les distributions de la densité de l’électron et de la de potentiel électrique en 2D respectivement. 3 Figure 3.3 : Densité d’électron (1/m ) On remarque que la densité d'électrons, comme représenté sur la figure 3.3, est plus élevée dans le centre de la torche et elle diminue progressivement dans les extrêmes Figure 3.4 :Potentiel Électrique (V) Les figures 3.5, 3.6 représentent les distributions de la température en 2D et en 3D respectivement. Figure 3.5 : Température de l’électron (eV) Figure 3.6 : Représentation de la température (K) en 3D On voit bien que le maximum de température ne se situe pas au centre de la torche mais est excentré. Les figures 3.7, 3.8 représentent les distributions de la vitesse de l’électron en 2D et en 3D respectivement. Figure 3.7 : Vitesse d’électron (m/s) Figure 3.8 : Représentation de la vitesse (m/s) en 3D D’après la visualisation de la distribution de la vitesse en fonction du temps (figures ci-dessus), on remarque que Le mouvement des gaz dans la décharge est dirigé vers l’aval (la sortie) dans la périphérie du plasma et est dirigé vers l’amont (l’entrée) dans la zone axiale. Conclusion Les résultats de la simulation ont été élaborés par le logiciel COMSOL .Ce dernier permet de réaliser des calculs électromagnétiques plus réalistes. La température est une des grandeurs particulièrement pertinente à analyser, car elle est d’une part un élément de contrôle du bon déroulement des processus, et d’autre part un paramètre clé dans la connaissance des propriétés des plasmas. Conclusion Générale Travail effectué Un plasma est un gaz partiellement ou totalement ionisé. Il se compose ainsi d'électrons, d’ions, ainsi que d’espèces neutres (atomes ou molécules). Pour le créer, il suffit d'appliquer un champ électrique suffisamment fort pour ioniser le gaz. L'univers se trouve essentiellement à l'état plasma puisque la plus grande partie de la matière interstellaire ainsi que les étoiles sont des plasmas. Il y a naturellement de grandes différences entre les régions proches du cœur des étoiles qui sont extrêmement chaudes et denses, et la matière interstellaire, froide et diluée. Ces différences se retrouvent dans les plasmas créés par l'homme, séparés en deux grandes catégories : les plasmas froids et les plasmas chauds. Les plasmas froids, appelés aussi plasma de décharge, ne sont que faiblement ionisés. Ils sont entretenus par une source d'énergie électrique, dont la gamme de fréquence est très large puisqu'elle varie de zéro (source continue) à plusieurs GHz (source micro-onde). Les puissances injectées sont modestes, en général à l’ordre du kW et les plasmas de décharge sont donc majoritairement constitués de molécules et d'atomes (neutres) avec une faible fraction d'ions et d'électrons. Les plasmas chauds, totalement ionisés, ont des températures et des densités très élevées. Le confinement des particules chargées obtenu dans les plasmas chauds, est suffisant pour initier des réactions de fusion thermonucléaire similaires à celles qui entretiennent les étoiles. Le contrôle de ces réactions, qui n'est toujours pas obtenu, est un enjeu majeur puisqu'il donnerait à l'humanité une réserve d'énergie inépuisable. L’objectif initial de cette thèse était la modélisation numérique d'une torche plasma thermique couplé par induction Le modèle est basé sur une description mathématique de la physique de plasma thermique (milieu continu) dérivées des principes de l’électromagnétisme et de l’hydrodynamique. Il peut être résolu par plusieurs méthodes. Dans notre travail nous avons opté la méthode directe pour résoudre le modèle MHD à l’aide d’un logiciel éléments finis, générateur d’équations, COMSOL Multiphysique. Pour accomplir ce but, nous avons effectué une recherche bibliographique approfondie sur le plasma, leur utilisation et leur caractérisation, Nous avons présenté les équations de maxwell qui s’appuient en partie sur les résultats de l’électrostatique et de la magnétostatique. Une bonne connaissance de l’électromagnétisme, partie de la physique qui traite des relations entre les phénomènes électriques et magnétiques, est une des bases nécessaires à l’électrotechnicien. A partir de ce travail, on peut conclure que : Le gaz le plus utilisé pour des raisons de coût, d’ionisation et de conductivité thermique est l’Argon. La température est une des grandeurs particulièrement pertinente à analyser, car elle est d’une part un élément de contrôle du bon déroulement des processus, et d’autre part un paramètre clé dans la connaissance des propriétés des plasmas. la densité d'électrons, est plus élevée dans le centre de la torche et elle diminue progressivement dans les extrêmes Le maximum de température ne se situe pas au centre de la torche mais est excentré. Il est important de signaler que logiciel COMSOL est un logiciel de simulation par éléments finis (FEM) permettant de résoudre tout type de problème pouvant être décrit par des équations aux dérivées partielles. Suggestions et Perspectives Les suggestions qu'on peut apporter pour la continuité de ce travail sont: Chauffage de plasma par micro-ondes. Etude de torches plasma à couplage capacitif. développer un modèle MHD avec l’attaque en tension pour déterminer l’impédance du plasma. Abréviation utilisées Abréviation utilisées MHD : la magnétohydrodynamique. fém : la force électromotrice. ICP : inductively coupled plasma. 2D : deux démantion. 3D : trois démantion. ETL : équilibre thermodynamique local. FEM : méthode éléments finis Références Bibliographiques Références Bibliographiques [1] M.S.Aggoune,''Contribution à l’Etude des Phénomènes Electromagnétiques dans les Plasmas'', Thèse de Doctorat ,Université de Batna, 2010. [2] A. Bogaerts, E Nayts, R Gijbels, J Van der Mullen, ‘’ Gas Discharge Pasmas and Their Applications,’’ Spectrochimica Acta Part B 57, pp.609-658, 2002 [3] dspace.univ-tlemcen.dz/bitstream/.../chapitre_1_Les_plasmas_definitions_generales. Document Internet. [4] Claude Boucher, Physique des plasmas , Institut National de Recherche Scientifique, Centre Énergie-Matériaux-Télécommunication (NRG-9200). [5] gte.univ-littoral.fr/workspaces/.../cours-d-electrothermie/ Document Internet.. [6] [7] N. 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Mots clé: plasmas à couplage inductif (ICP), Magnétodynamiques, thermiques, plasma Abstract In this paper, after describing the physical phenomena and mathematical principles, digital analysis methods adapted to magnetodynamic and thermal problems, we present a model for the simulation of inductively coupled plasma (ICP). The reactor geometry is simply a cylindrical glass tube with a 4 turn coil wrapped around it. Gas flows in from the bottom and exits out of the top. The gas is heated through elastic and inelastic collisions. The inelastic collisions are responsible for the bulk of the gas heating. A fixed power of 700 W is applied to the coil. Key words: inductively coupled plasma (ICP), Magnetodynamic, thermal, plasma.