DRAC
—
471 — DRAC
qui peut
atteindre
des proportions aussi gigantesques que celles
du Raobab,
comme
l'attestait
naguère encore le superbe repré-
sentant
de l'Orotava,
détruit
par un ouragan en
1867.
Son tronc
avait quarante-cinq pieds de circonférence, quand HumbolcU le
mesura en
1799.
Quand elle est incisée, l'écorce de cet
arbre
laisse découler une substance particulière appelée sang-dragon
des îles Canaries, qui n'a jamais eu grande importance en méde-
cine.
D'autres espèces donneraient, dit-on, un produit analogue,
notamment celles de la
côte
orientale de l'Afrique. Le mode de
croissance
et de ramification des Dracœna est en contradiction
complète
avec les théories surannées, relatives aux
Monocotylé-
dones,
que l'on rencontre encore dans certains livres élémen-
taires.
(Voy.
K., Enum., V, 2.) [T.]
DRACOCEPHALIUM
(HASSK.).
Pour Dracocephalum.
DRACOCEPHALON
(T., Inst., 181, t. 83). Synonyme de
Draco-
cephalum L.
DRACOCEPHALUM
(L., Gen., n. 729). Genre de Labiées,
tribu
des Népétées, tellement voisin du genre Nepeta, que, d'après
M.
Rentham (Labiat. gen. et sp., 490), il n'en diffère que par
son
calice bilabié. On en connaît 27 espèces, la
plupart
origi-
naires
de l'Europe et du nord de
l'Asie.
Une seule croît dans
l'Amérique
septentrionale. On les a divisées en cinq sections,
d'après la direction des tiges, l'inflorescence et les
anthères.
Voici
ces sections,avec leurs caractères: 1.Keimodracon: tiges
couchées,
très
rameuses ; feuilles incisées-crénelées ou palmées-
pinnatifides; fleurs en glomérules spiciformes ou capiluli-
Dracœna
airicains.
DRACiENACEiE
(Lim, Ilandb.,
1,187).
Sous-ordre des Liliacées.
DRAC^EiNEiE
(K.—REICHB.).
Tribu des Liliacées-Asparaginées,
formée
du seul genre Dracœna.
DRACVENÉES
(Dracœneœ IL, Enum., V, 2). Groupe de Lilia-
cées-Asparagées,
comprenant les genres Dracœna, Sanseviera,
Reineckea,
Cordyline, Cohnia, Dasylirium et Dianella. Il
diffère
des Asparagées proprement dites par son périanthe caduc,
ses ovules anatropes, son embryon situé à la base et sur le
côté
de
l'albumen, et par la
nature
de ses tiges, qui atteignent géné-
ralement de grandes dimensions. [T.]
BRACiENELLA
(REICHB.,
Conspect-,
04). Section du genre
Xerotes.
DRAC^NITES
(SAP.,
in Ann.
scienc.
nat., sér. 4,
XVII,
226 ;
sér. 5, IV,
86;
XVII,
36).
Genre de Liliacées fossiles, jugé par
l'auteur,
on ne voit pas pourquoi, analogue aux Dracœna.
DRAC^NOPSIS
(PLANCH.
—
WALP.,
Ann., VI, 139). Genre de
Smilacées,
proposé pour le Cordyline australis ENDL.
DRACANOS
(DIOSC).
Nom ancien de la Garance.
DRACENETE
(DUMORT.,
Anal, fam., 60). Pour Dracœneœ R.
DRACKENA
(CLUS.).
Synonyme de Dorslenia.
formes;
anthères
glabres.—2. Calodracon: tiges charnues à la
base,
rameaux dressés, paucifoliés; feuilles inférieures longue-
ment pétiolées, crénelées ; glomérules et
anthères
comme
dans
la section précédente. — 3. Cryptodracon : tiges dressées, ra-
meuses, feuillées; glomérules capituliformes ;
anthères
glabres.
—
4. Moldávica : tiges dressées ou ascendantes, feuillées ;
glomérules
distants
les uns des
autres; anthères
glabres. C'est
à cette section
qu'appartient
la Mélisse de Moldavie
(Draco-
cephalum moldavicum L. ; Moldávica punctata
MŒNCH),
type
du genre Moldávica
MŒNCH.
C'est une plante de la Sibérie
orientale, cultivée dans nos jardins à cause de son odeur
agréable et de ses propriétés analogues à celles de la Mélisse
officinale.
On en fait des infusions cordiales, céphaliques,
stimulantes et vulnéraires. — 5. Ruyschiana : tiges dressées,
feuillées;
glomérules formant des épis interrompus;
anthères
velues.
(Voy.
R. H., Gen., II,
1199,
n. 77.) [T.]
DRACO-IIERBA.
Nom ancien de l'Estragon.
DRACONEÍE (RATSCH,
Tab. aff., 140). Famille des Campa-
nales,
renfermant les genres Dracœna, Yucca et Dianella.
DRACONTE
(LAMK).
Nom français des Dracontium.