
1. Vérification de la prescription
médicamenteuse
Pour exemple, un docteur prescrit électroniquement ou
manuellement. Le pharmacien de l’établissement analyse
la prescription et délivre à l’unité de soins (service) les
médicaments indiqués.
Puis, le personnel de soins,
suit la prescription et
administre au patient les
médicaments et renseigne
le dossier médical de celui-
ci. Lorsque la technologie
codes à barres est utilisée,
l’inrmier(e) scanne son
badge, puis le bracelet du
patient. Cette opération
permet à la prescription
d’apparaître directement
dans le dossier médical
informatique du patient.
L’inrmier(e) scanne
ensuite le codes à barres
du ou des médicaments
avant de les administrer
au patient. Là encore, ce procès permet l’enregistrement
électronique et sa consultation par le docteur ou d’autres
praticiens à distance. Si l’inrmier(e) oublie une des cinq
règles d’administration de médicaments, un message d’alerte
apparait à l’écran ou sur la douchette avant que le patient ne
prenne ses médicaments.
La mise en place de l’administration médicamenteuse avec
la technologie codes à barres génère une réduction de 41%
des administrations médicamenteuses à la mauvaise heure
et une réduction de 51% des effets défavorables dus à ces
erreurs. En résumé, les erreurs dues à une administration
médicamenteuse à la mauvaise heure sont réduits de
27%(5).
2. Sécurisation des transfusions
sanguines
Une transfusion sanguine implique plusieurs étapes
entre le moment où elle est prescrite, identiée et nalement
jusqu’au moment où la poche de sang appropriée est
administrée au patient. Une fois dans la chambre du patient,
deux inrmier(e)s sont généralement nécessaires pour
identier le patient, la poche de sang, et le service ; vérier
le type sanguin du patient et celui de la poche, valider
la prescription du docteur et obtenir le consentement du
patient pour la transfusion. Malgré ces nombreux contrôles,
la raison principale d’erreur lors de transfusion sanguine
reste l’erreur humaine à savoir : l’administration d’une
poche de sang correctement identiée à un autre patient
! Lorsque la technologie des codes à barres est utilisée
dans l’établissement, l’inrmier(e) parcourt son badge
d’identication, puis scanne le bracelet du patient et par
une série de messages électroniques sur la douchette
les informations suivantes s’afchent : le type de sang,
l’identication de la poche et sa date de péremption. Si
aucune alerte n’est générée, la douchette lui demande
de commencer la transfusion. Par contre si une alerte
est générée (ex le code à barres du bracelet patient ne
corresponds pas avec l’attribution de la poche de sang)
une alarme est générée. La technologie du code à barres
permet une forte identication et traçabilité pour les produits
sanguins. Auparavant, le système d’identication par saisie
manuelle sur les produits sanguins produisait une erreur
sur 300 caractères saisis dans le système informatique. En
comparaison, la lecture automatique du code à barres réduit
les erreurs de saisie d’une échelle allant d’une erreur sur
15,000 caractères saisis à une erreur sur 36 milliards de
caractères saisis(6).
3. Identification des prélévements
sanguins
Le procès de traçabilité des échantillons biologiques
est quasiment identique a celui des transfusions sanguines
ci-dessus. Un docteur prescrit un test de laboratoire,
un technicien ou une inrmière vérie la prescription,
identie le patient, effectue la prise de sang, transfert
celui-ci dans les tubes à essais respectifs, positionne une
étiquette adhésive identiant le patient sur chaque tube à
essais et envoi le tout au laboratoire. En prévision de tests
sanguins, plusieurs établissements impriment à l’avance
des étiquettes adhésives d’identication de leurs patients
an d’aider leur personnel. Lorsque l’inrmière en charge
des prélèvements sanguins passe dans chaque service le
matin avec ses planches d’étiquettes adhésives, c’est à ce
moment précis que les erreurs d’identication peuvent se
produire. En effet, certains patients sont déplacés vers
d’autres services ou tout simplement quittent l’établissement,
les analyses sont parfois modiées à la dernière minute, ou
bien les tests sont urgents. La technologie du code à barres
permets l’identication complète du patient ainsi que celle
des résultats d’analyse, de même la traçabilité totale des
échantillons sanguins permet d’éviter de nouvelles analyses
(coûts supplémentaires) et le confort du patient pendant son
séjour. Cette technologie aide les établissements de soins
dans leur démarche constante d’amélioration de la qualité et
le respect des recommandations du ministère de la santé, de
la HAS ou d’autres organismes.
Les Cinq Règles
de l’administration
médicamenteuse
1) La bonne dose
2) Le bon médicament
3) Le bon état du
médicament
4) Le bon patient
5) La bonne heure
Les codes à barres les plus utilisés
dans le secteur de la santé :
Les codes les plus utilisés sont les codes à barres 128 et 39.
Le code à barres 2D devient de plus en plus utilisé, car sa
capacité mémoire sur la même surface est multipliée par
plusieurs milliers de caractères.
Code 128
C’est un code alphanumérique
développé spéciquement pour
réduire la taille du logo.
Code 39
Le code 39 est le plus utilisé à
ce jour.
Il peut contenir à la fois des chiffres et des lettres, ce qui
est idéal pour les industriels et les domaines hors de la
distribution.
Codes à barres 2 dimensions (2D)
Ces codes sont spéciaux car ils regroupent sur
un rectangle / carré une masse d’informations
(capacité de stockage de 4,296 à 7,089
caractères) dans un espace encore plus
petit que les codes conventionnels (10 à 13
caractères). Ils sont appelés aussi codes « Matrix ».