«Certifié GS1» LUQUET & DURANTON LETTRE D’INFORMATION N°3 MAI 2012 L’UTILITÉ DU CODE À BARRES DANS L’AMÉLIORATION DE LA SÉCURITÉ DU PATIENT Améliorer la prise en charge du patient ainsi que la sécurité des soins est l’objectif principal de la santé. Le ministère de la santé et les établissements de santé sont dans une démarche constante de réduction des erreurs de médication. L’impression codes à barres peut jouer un rôle significatif dans cet effort. De toutes les fonctions que peut remplir l’impression codes à barres, les applications concernant les soins sont les plus importantes du point de vue de la sécurité du patient. Toutes ces applications sont sujettes à des erreurs humaines, l’impression codes à barres peut être employée comme double vérification. Depuis la gestion du médicament jusqu’à la transfusion sanguine, cette technique réduit significativement le risque d’erreur humaine, tout en améliorant la productivité et en réduisant les coûts. Les Statistiques Les erreurs de médication sont la cause la plus commune d’erreurs médicales dans les hôpitaux, affectant 3.7 % du total des patients(1). Au moins 1.5 millions d’erreurs de médication pourraient être évitées chaque année aux États-Unis. Près de 20% des prescriptions médicamenteuses dans les hôpitaux sont administrées par erreur(2). Les deux erreurs les plus communes sont la distribution de médicaments au mauvais moment (43 % des incidents) et l’omission d’une prescription (30 %)(3). Clairement, les erreurs de médication sont un composant significatif d’erreurs médicales dans les hôpitaux américains. Et ceci est peut être seulement la partie visible de l’iceberg car : 1. Le personnel hospitalier n’a rapporté qu’environ 14 % des incidents concernant la sécurité du patient selon un rapport sur les bénéficiaires de Medicare en octobre 2008. Le personnel hospitalier a oublié de notifier les 86 pour cent restants d’événements, ceci en partie du fait de la méconnaissance par le personnel hospitalier de ce qui constitue une erreur médicale. 2. Les responsables d’hôpitaux identifient 61 % de ces incidents non signalés en tant qu’erreurs non reconnues par le personnel et 25 % en tant qu’incidents normalement rapportés par le personnel, mais oubliés dans ce cas précis, selon l’OIG. Le rapport montre que sur les 189 hôpitaux participants à cette étude, tous utilisent une procédure qualité afin d’identifier les incidents concernant la santé du patient dans leur établissement. Même avec cette procédure d’analyse et de suivi, les responsables hospitaliers reconnaissent que ce système est incomplet et n’indique pas avec précision la récurrence de ces incidents(4). Bracelet Patient La mise en place de la technologie codes à barres depuis l’entrée du patient dans l’établissement, puis tout au long de son séjour dans l’établissement permet à l’hôpital de mettre en place tout un système de suivi qualité. L’utilisation d’un bracelet avec codes à barres porté par le patient dès son arrivée dans l’établissement assure une identification totale et précise du patient avant toute prescription médicamenteuse, traitement, diagnostique ou simplement tout déplacement physique du patient au sein de l’hôpital. L’utilisation de la technologie d’identification codes à barres en relation avec un dossier médical électronique (DMP) permet de renforcer la sécurité du patient. Choisir la bonne technologie de bracelets patient renforce la sécurité Aujourd’hui, presque tout le monde reconnait que l’utilisation de bracelets patient aide les hôpitaux à améliorer leur système d’identitovigilance. Les établissements peuvent facilement imprimer du texte, des codes à barres et du graphisme (ex photo du patient) directement sur le bracelet en utilisant des imprimantes thermiques ou laser de bureau. La clé de cette technologie est l’impression directe des données du patient sur le bracelet. Ces bracelets ne nécessitent pas d’étiquettes adhésives ou d’étiquettes à insérer ; par conséquent, ils économisent du temps et réduisent les risques d’erreurs humaines. Les bracelets avec impression directe des données du patient évitent au personnel de soin d’avoir à chercher l’identification du patient lorsque l’étiquette est endommagée ou illisible. Ces problèmes peuvent être source d’erreurs d’identitovigilance. Une bonne solution d’identitovigilance est celle qui permettra de se conformer aux règlementations nationales en vigueur ou à venir, à savoir : les bracelets doivent permettre au personnel de soins de lire les données du patient facilement et aussi leur permettre de scanner des codes à barres linéaires ou 2D aisément depuis tous les angles. De même, l’impression de texte de haute résolution, codes à barres et graphiques doivent résister au temps, à l’exposition à l’alcool, savon, eau, Bétadine, moisissure, rayons X et autres substances susceptibles d’endommager ou de rendre les données du patient illisibles. Ci-dessous quelques exemples pour illustrer comment la technologie d’impression codes à barres sur bracelet améliore la sécurité du patient au sein de l’établissement hospitalier. 1. Vérification de la prescription médicamenteuse Pour exemple, un docteur prescrit électroniquement ou manuellement. Le pharmacien de l’établissement analyse la prescription et délivre à l’unité de soins (service) les médicaments indiqués. Puis, le personnel de soins, suit la prescription et Les Cinq Règles administre au patient les de l’administration médicaments et renseigne médicamenteuse le dossier médical de celuici. Lorsque la technologie codes à barres est utilisée, l’infirmier(e) scanne son 1) La bonne dose badge, puis le bracelet du 2) Le bon médicament patient. Cette opération permet à la prescription 3) Le bon état du d’apparaître directement dans le dossier médical médicament informatique du patient. L’infirmier(e) scanne 4) Le bon patient ensuite le codes à barres 5) La bonne heure du ou des médicaments avant de les administrer au patient. Là encore, ce procès permet l’enregistrement électronique et sa consultation par le docteur ou d’autres praticiens à distance. Si l’infirmier(e) oublie une des cinq règles d’administration de médicaments, un message d’alerte apparait à l’écran ou sur la douchette avant que le patient ne prenne ses médicaments. La mise en place de l’administration médicamenteuse avec la technologie codes à barres génère une réduction de 41% des administrations médicamenteuses à la mauvaise heure et une réduction de 51% des effets défavorables dus à ces erreurs. En résumé, les erreurs dues à une administration médicamenteuse à la mauvaise heure sont réduits de 27%(5). 2. Sécurisation des transfusions sanguines Une transfusion sanguine implique plusieurs étapes entre le moment où elle est prescrite, identifiée et finalement jusqu’au moment où la poche de sang appropriée est administrée au patient. Une fois dans la chambre du patient, deux infirmier(e)s sont généralement nécessaires pour identifier le patient, la poche de sang, et le service ; vérifier le type sanguin du patient et celui de la poche, valider la prescription du docteur et obtenir le consentement du patient pour la transfusion. Malgré ces nombreux contrôles, la raison principale d’erreur lors de transfusion sanguine reste l’erreur humaine à savoir : l’administration d’une poche de sang correctement identifiée à un autre patient ! Lorsque la technologie des codes à barres est utilisée dans l’établissement, l’infirmier(e) parcourt son badge d’identification, puis scanne le bracelet du patient et par une série de messages électroniques sur la douchette les informations suivantes s’affichent : le type de sang, l’identification de la poche et sa date de péremption. Si aucune alerte n’est générée, la douchette lui demande de commencer la transfusion. Par contre si une alerte est générée (ex le code à barres du bracelet patient ne corresponds pas avec l’attribution de la poche de sang) une alarme est générée. La technologie du code à barres permet une forte identification et traçabilité pour les produits sanguins. Auparavant, le système d’identification par saisie manuelle sur les produits sanguins produisait une erreur sur 300 caractères saisis dans le système informatique. En comparaison, la lecture automatique du code à barres réduit les erreurs de saisie d’une échelle allant d’une erreur sur 15,000 caractères saisis à une erreur sur 36 milliards de caractères saisis(6). 3. Identification des prélévements sanguins Le procès de traçabilité des échantillons biologiques est quasiment identique a celui des transfusions sanguines ci-dessus. Un docteur prescrit un test de laboratoire, un technicien ou une infirmière vérifie la prescription, identifie le patient, effectue la prise de sang, transfert celui-ci dans les tubes à essais respectifs, positionne une étiquette adhésive identifiant le patient sur chaque tube à essais et envoi le tout au laboratoire. En prévision de tests sanguins, plusieurs établissements impriment à l’avance des étiquettes adhésives d’identification de leurs patients afin d’aider leur personnel. Lorsque l’infirmière en charge des prélèvements sanguins passe dans chaque service le matin avec ses planches d’étiquettes adhésives, c’est à ce moment précis que les erreurs d’identification peuvent se produire. En effet, certains patients sont déplacés vers d’autres services ou tout simplement quittent l’établissement, les analyses sont parfois modifiées à la dernière minute, ou bien les tests sont urgents. La technologie du code à barres permets l’identification complète du patient ainsi que celle des résultats d’analyse, de même la traçabilité totale des échantillons sanguins permet d’éviter de nouvelles analyses (coûts supplémentaires) et le confort du patient pendant son séjour. Cette technologie aide les établissements de soins dans leur démarche constante d’amélioration de la qualité et le respect des recommandations du ministère de la santé, de la HAS ou d’autres organismes. Les codes à barres les plus utilisés dans le secteur de la santé : Les codes les plus utilisés sont les codes à barres 128 et 39. Le code à barres 2D devient de plus en plus utilisé, car sa capacité mémoire sur la même surface est multipliée par plusieurs milliers de caractères. Code 128 C’est un code alphanumérique développé spécifiquement pour réduire la taille du logo. Code 39 Le code 39 est le plus utilisé à ce jour. Il peut contenir à la fois des chiffres et des lettres, ce qui est idéal pour les industriels et les domaines hors de la distribution. Codes à barres 2 dimensions (2D) Ces codes sont spéciaux car ils regroupent sur un rectangle / carré une masse d’informations (capacité de stockage de 4,296 à 7,089 caractères) dans un espace encore plus petit que les codes conventionnels (10 à 13 caractères). Ils sont appelés aussi codes « Matrix ». 4. La gestion des thérapies respiratoires dans les services Un docteur prescrit une assistance respiratoire. Une fois à la pharmacie de l’établissement, le pharmacien analyse la prescription et délivre le traitement pour le patient. Un thérapeute valide les médicaments et le traitement prescrits et est en charge de son administration pendant son service. Les médicaments arrivent dans le service concerné. Lorsque la technologie codes à barres est utilisée, le thérapeute scanne son badge puis le bracelet du patient qui confirme la prescription des médicaments par le docteur en charge. Le thérapeute effectue une vérification en comparant la prescription avec l’original prescrit par le docteur dans le dossier patient. Puis, le thérapeute scanne les médicaments. Le logiciel effectue alors un contrôle pour s’assurer du respect des « 5 contrôles ». Le thérapeute effectue alors une vérification finale des médicaments et doses à administrer. Lorsque l’opération est terminée, le thérapeute confirme dans le système que la dose prescrite a bien été administrée. Le dossier patient électronique est alors à jour. scannant le bracelet patient et le codes à barres du plateau que ceux-ci correspondent bien à la même personne. Le plateau peut alors être distribué. En conclusion Même si cette étude porte sur l’interaction des bracelets patients et la technologie codes à barres et l’amélioration pour la sécurité et le confort du patient dans les établissements de soins, il existe plusieurs autres applications qui peuvent aider les établissements de soins à améliorer leur qualité et services. À peu près toutes les fonctions de traçabilité peuvent bénéficier de cette technologie. Mais sans aucun doute le plus grand potentiel reste avec l’utilisation de bracelets patients normalisés pour recevoir cette technologie codes à barres qui permet une traçabilité totale des soins tout au long du séjour du patient dans l’établissement. À ce jour, Laserband est le seul bracelet patient normalisé GS1 ! 5. Suivi diètètique Les codes à barres peuvent jouer un rôle prépondérant dans l’amélioration du suivi et de la traçabilité des menus au sein de l’hôpital. Les systèmes de suivi diététiques, gèrent toute sorte d’informations depuis l’impression des menus, les préférences du patient, et les interdits par suite d’allergie ou de prescription médicale. En plus, ils aident dans la préparation et la distribution des plateaux repas, par le pesage et le calcul des portions, ainsi que le contrôle par un diététicien des repas avant distribution aux patients. Certains examens demandent que le patient ne consomme pas de nourriture ou de boissons pendant quelques heures avant des tests ou analyses spécifiques. La technologie codes à barres permet, en liaison avec un système diététique informatisé, de s’assurer que chaque repas est bien distribué dans les justes proportions à chaque patient concerné. Pendant l’heure des repas, la personne qui livre les plateaux repas s’assure en Références: (1) Rapport de l’Institute of Medicine report on Medscape.com (2) Institute of Medicine report: “Preventing Medication Errors: Quality Chasm Series” (3) Archives of Internal Medicine report (4) Office of Inspector General (OIG) report as stated in Fierce Healthcare.com website (5) New England Journal of Medicine, May 6, 2010 (6) Health and Human Services Agency for Healthcare Research and Quality website Choisissez votre type de technologie codes à barres NOS CONSEILLERS ET CONSULTANTS SONT À VOTRE DISPOSITION POUR UNE ÉTUDE OU DÉMONSTRATION GRATUITE Laserband® et Fusionband® sont des marques déposées© Luquet & Duranton - 2 route de Californie - BP 135 - 07104 Annonay Cedex Tél : +33 (0)4 75 69 20 50 - Fax : +33 (0)4 75 32 12 54 [email protected] - www.luquet-duranton.fr 0512