marocaines ayant des projets d'exportations ambitieux pour les soutenir dans la
mise en œuvre de ce projet.
375 entreprises devraient pouvoir bénéficier de ce programme à l'horizon 2017. Les
entreprises éligibles pour ce programme sont de deux types :
- Les «Entreprises confirmées à l'export» dont le chiffre d'affaires à l'export est
compris entre 50 et 500 millions de DH par an. Ce sont 75 entreprises de ce type qui
bénéficieront du programme d'ici 2017 ;
- Les «Entreprises exportatrices émergentes», au nombre de 300, dont le chiffre
d'affaires à l'export est inférieur à 50 millions de DH par an.
Le montant de l'appui représente 10% du chiffre d'affaire additionnel à l'export pour une
année donnée, pendant 3 ans. Il est plafonné annuellement à 5 MDH pour les
exportateurs confirmés et à 2 MDH pour les exportateurs émergents.
L'aide financière accordée pourra financer des activités actions de marketing et de
commercialisation à destination des marchés étrangers pour le développement de ces
entreprises à l'export.
Comment ces contrats s'insèrent-ils dans la nouvelle stratégie d'exportation du
pays ?
Pour développer ses exportations, le Maroc s'est doté de la stratégie « Maroc Export
Plus » qui est complémentaire aux stratégies sectorielles développées dans les différents
secteurs (agriculture, énergie, industrie, etc.). L'objectif quantitatif de cette stratégie est
de tripler les exportations sur 10 ans pour atteindre 327 milliards de DH en 2018, avec
à la clef un PIB additionnel de 85 milliards de DH et la création de 380.000 emplois
supplémentaires. Cette stratégie repose sur 3 axes stratégiques :
- Le ciblage des secteurs et des produits ;
- Le ciblage des marchés, qui identifie 3 types de marchés : les marchés
stratégiques, adjacents et de niche ;
- L'accompagnement des acteurs, dans le cadre duquel un « contrat programme »
a été signé avec le secteur privé.
Les contrats de croissance sont une des mesures transversales mises (ou à mettre) en
œuvre pour augmenter la capacité à l'export des différents acteurs.
A quoi vont-ils servir ?
Le déficit commercial du pays s'est envolé ces dernières années. Or, une grande partie
des importations marocaines sont incompressibles, soit parce qu'il s'agit de produits
énergétiques (28% des exportations en 2012) ou de première nécessité, soit parce qu'il
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