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Une coupe verticale dans la partie ouest de l'océan Atlantique (Fig.II.2) donne une idée
plus précise de la structure spatiale du champ des températures. Les couches supérieures
des océans sont sensibles aux variations temporelles et spatiales des flux énergétiques à
l'interface air-mer. Les vents mélangent ces couches et conduisent à une
homogénéisation partielle ou complète.
Figure II.2 Distribution de la température dans la partie ouest de l’océan
Atlantique. (Extrait de Brown et al., 1989)
La Fig.II.3 présente les structures verticales de température à différentes latitudes et
l’évolution temporelle du profil vertical de T au cours d’une année.
Une couche de surface bien mélangée (mixed surface layer) se forme : de l’ordre de 200
à 300m aux latitudes moyennes (Fig.II.3). L’épaisseur de la couche dépend de sa
position géographique (longitude et latitude). Juste au-dessous de la « mixed layer » les
variations verticales de température sont très grandes et la zone caractérisée par ces
maxima de gradient constitue la thermocline principale (Fig.II.3). Au-dessous de la
thermocline principale, les variations temporelles et spatiales de la température sont
faibles. Le temps de résidence de l'eau est supérieur à un siècle dans les couches
profondes de l'océan.
Aux latitudes moyennes, la variabilité temporelle des flux énergétiques est importante et
une thermocline saisonnière s’installe en été dans la couche de surface mélangée (mixed
surface layer) et disparaît en hiver.