1.3 Equation de convolution 5
1.3 Equation de convolution
Avec la convention Ii= 0 pour i < 0, il devient clair que la relation d’encodage C=IG est une
convolution :
Cj=
M
X
l=0
Ij−lGl.(1.1)
Pour un bloc Ide bits informatifs de taille finie, seuls L < +∞paquets de kbits sont non nuls :
I= (I0· · · IL−1) et C= (C0· · · CL−1+M). Cette s´equence cod´ee tronqu´ee est g´en´er´ee par un code en
bloc lin´eaire dont la matrice g´en´eratrice est la sous matrice kL ×n(L+M) des ´el´ements situ´es en haut `a
gauche de G1.
1.4 Mise en œuvre par registre `a d´ecalage et repr´esentation polyno-
miale
Notons g(l)
αβ l’´el´ement g´en´erique de la matrice Gl. En explicitant les ncomposantes Cj1,· · · , Cjn de Cj
dans la relation Cj=PM
l=0 Ij−lGl, nous pouvons ´ecrire :
Cj= [Cj1,· · · , Cjn] = "M
X
l=0
k
X
α=1
Ij−l,αg(l)
α1,· · · ,
M
X
l=0
k
X
α=1
Ij−l,αg(l)
αn#
Le bit cod´e Cjβ =Pk
α=1 PM
l=0 Ij−l,αg(l)
αβ ne d´epend que de l’entr´ee pr´esente Ijet des Mvaleurs
pass´ees de l’entr´ee Ij−1,· · · ,Ij−M. Ainsi, le calcul des bits cod´es Cjβ peut ˆetre r´ealis´e pratiquement en
m´emorisant Mvaleurs pass´ees de l’entr´ee dans des registres `a d´ecalage (un registre α∈1· · · kpar bit du
mot de longueur kpr´esent en entr´ee). Pour le registre αd’une telle construction, seules sont connect´ees `a
l’additioneur β∈1· · · nles cases m´emoire pour lesquelles g(l)
αβ = 1.
Exemple 1.4.1 La figure (1.1) illustre la mise en œuvre d’un code convolutif simple `a l’aide de registres
`a d´ecalage. Pour cet exemple, le rendement du code vaut 1/2(k= 1, n = 2). La relation de convolu-
tion vectorielle (1.1) peut-ˆetre d´ecompos´ee en convolutions scalaires ; chacune d’elle correspond `a un filtre
lin´eaire `a r´eponse impulsionnelle finie qui peut ˆetre repr´esent´e par sa fonction de transfert polynomiale.
Les polynˆomes du code pr´esent valent P(D) = 1 + D+D2+D3et Q(D) = 1 + D+D3. La figure (1.2)
indique une autre mani`ere de repr´esenter le codeur, cette repr´esentation sera utilis´ee dans la suite de ce
document.
Exemple 1.4.2 La figure (1.3) repr´esente l’implantation d’un code convolutif de rendement 2/3avec
k= 2,n= 3,K= 2 et :
G0=101
010
G1=001
001
Nous illustrerons la suite de l’expos´e `a l’aide du code repr´esent´e figure (1.4). Ce code de rendement
1/2 (k= 1, n= 2) est d´efini par G0=1 1 ,G1=0 1 et G2=1 1 .
1Bien que cette troncature r´eduise le rendement `a r0=rL
L+M, le rendement est pratiquement tr`es voisin de r=k
ndu fait
que Lest grand devant M. Nous appelerons toujours rendement le rapport r=k
n.