Dossier de presse Octobre Rose 2016

Octobre rose 2016
Nouvelle mobilisation des partenaires
du dépistage du cancer du sein
CONFÉRENCE DE PRESSE
06 octobre 2016 à 11h00
Conseil Départemental - Ancien bureau du Président
CONTACTS PRESSE :
Conseil Départemental Marina DUPUY, Chargée de communication – 05 53 02 20 58
VITALIS Patrick MÉRÉ, Médecin coordonnateur - 05 53 35 58 93
CPAM Patricia PARQUET, Chargée de communication – 05 53 35 60 20

Conférence de presse Octobre Rose – 06 octobre 2016 Page 2 sur 9
Sommaire
Les enjeux du dépistage organisé du cancer du sein .................................. 3
1 - UN CANCER FRÉQUENT................................................................................................................. 3
2 - L’IMPORTANCE DU DIAGNOSTIC PRÉCOCE .................................................................................. 3
3 - UN DISPOSITIF DE DÉPISTAGE OPÉRANT DEPUIS PLUS DE 10 ANS .............................................. 3
4 - LE DÉPISTAGE ORGANISÉ : UN DÉPISTAGE DE QUALITÉ............................................................... 3
5 - UN DÉPISTAGE ÉGALITAIRE ........................................................................................................... 3
La situation en Dordogne ............................................................................ 4
La nouvelle campagne de communication déclinée en Dordogne ............. 5
1 - LES OBJECTIFS DE LA CAMPAGNE 2016 ....................................................................................... 5
2 - LES ACTIONS PROGRAMMÉES EN DORDOGNE ............................................................................ 6
Contacts ...................................................................................................... 9

Conférence de presse Octobre Rose – 06 octobre 2016 Page 3 sur 9
Les enjeux du dépistage organisé du cancer du sein
1- UN CANCER FRÉQUENT
Le cancer du sein reste le 1
er
cancer chez la femme (49 000 cas par an) et la 1
ère
cause de décès
par cancer chez la femme (11 900 décès). 1 femme sur 8 sera concernée par le cancer du sein.
2- L’IMPORTANCE DU DIAGNOSTIC PRÉCOCE
Détecté à un stade précoce, le cancer du sein peut être guéri dans 90 % des cas. La
mammographie permet de détecter, avant tout symptôme, 90 % des cancers du sein déjà
présents.
3- UN DISPOSITIF DE DÉPISTAGE OPÉRANT DEPUIS PLUS DE 10 ANS
Le programme national de dépistage organisé du cancer du sein a été généralisé en 2004.
Ce programme s’adresse aux femmes âgées de 50 à 74 ans, invitées tous les deux ans à faire
réaliser gratuitement un examen clinique et deux clichés de mammographie par sein.
Sur 1 000 femmes dépistées, aucune anomalie détectée pour 910 femmes, une anomalie
détectée pour 90 femmes sans confirmation de cancer pour 83 d’entre elles, 7 cancers
diagnostiqués.
4- LE DÉPISTAGE ORGANISÉ : UN DÉPISTAGE DE QUALITÉ
Des installations de mammographies soumises à un contrôle externe tous les 6 mois (qualité
des images, limitation des risques liés aux rayons X),
des professionnels de santé ayant reçu une formation spécifique (manipulateurs de
radiologie, médecins radiologues), un nombre minimum de 500 mammographies à réaliser
par an pour les premiers lecteurs, et de 1 500 mammographies à lire par an pour les
deuxièmes lecteurs,
seconde lecture des mammographies jugées normales en première lecture par un
radiologue différent (6 à 7 % de cancers détectés par le 2è lecteur dans le cadre du dépistage organisé) ,
un programme de dépistage régulièrement évalué,
intérêt de répéter l’examen tous les 2 ans pour détecter les cancers de petite taille.
5- UN DEPISTAGE EGALITAIRE
Ce programme est proposé à toutes les femmes, assurées sociales âgées de 50 à 74 ans. Les
modalités de prise en charge à 100 % en garantissent l’équité d’accès. Une information
individuelle, simple et claire est adressée à chaque femme concernée.

Conférence de presse Octobre Rose – 06 octobre 2016 Page 4 sur 9
La situation en Dordogne (point provisoire au 01/09/2016)
Le programme national de dépistage organisé s’adresse aux femmes âgées de 50 à 74 ans, invitées
tous les deux ans à faire réaliser gratuitement un examen clinique et une mammographie bilatérale
(deux incidences par sein). Ces examens sont interprétés par un premier radiologue, et suivis si
nécessaire d’un bilan de diagnostic immédiat pris en charge aux conditions habituelles. Une
seconde lecture des clichés considérés comme normaux en première lecture est systématiquement
réalisée par un autre radiologue.
Pour les situations nécessitant un suivi particulier (antécédents personnels ou familiaux de cancer
du sein notamment), les modalités de dépistage seront adaptées au cas par cas par le médecin
traitant, selon les recommandations établies par la Haute Autorité de Santé en juin 2014.
Taux de participation : Dordogne : 56,4 % - Nouvelle Aquitaine (ALPC) : 55,5 % - France entière : 51,5 %
(Source InVS)
Sur les 21 782 mammographies réalisées, 21 180 ont été considérées normales par le radiologue
premier lecteur et ont donné lieu à une seconde lecture, 912 ont été explorées suite à la première
lecture, 311 ont été mises sous surveillance suite à la première ou à la deuxième lecture. Ainsi, 174
cas de cancer du sein ont pu être dépistés et pris en charge, dont 6 à la suite de la seconde lecture.
Taux de participation des personnes
invitées au dépis
tage organisé du cancer du sein
par canton
2015, Dordogne
En 2015
,
3
8 572
femmes ont été
invitées au dépistage organisé
du cancer du sein, et 21 782
mammographies ont été
effectuées, soit 1 261 de plus
qu’en 2014 (taux de
participation : 56,4 %, soit une
progression de 2,4 % par
rapport à 2014).
Toutefois, comme dans
l’ensemble du pays, cette
participation reste en deçà de la
valeur cible de 65
%
.

Conférence de presse Octobre Rose – 06 octobre 2016 Page 5 sur 9
La nouvelle campagne de communication déclinée en Dordogne
Comme chaque année au mois d'octobre, l'ensemble des partenaires se mobilise et organise la
diffusion du message de participation au dépistage organisé, en allant à la rencontre des femmes
concernées.
Les actions de communication sont portées par les associations et les organismes partenaires de
VITALIS : le Comité Féminin, la Ligue contre le Cancer, Entraide Cancer Périgord Noir, ainsi que par
les institutions représentées par le Conseil Départemental, l’Assurance Maladie (CPAM, MSA, RSI)
et l’Agence Régionale de Santé.
La structure de gestion du dépistage organisé des cancers, VITALIS, "œuvre" de la Caisse Primaire
d’Assurance Maladie de Dordogne, est en charge du dépistage organisé des cancers (sein et côlon)
dans le département. Elle est cofinancée par l'État et l’Assurance Maladie, ainsi que par le Conseil
Départemental qui participe à hauteur de 30 490 €.
1- LES OBJECTIFS DE LA CAMPAGNE 2016
* Poursuivre la démarche d’information des femmes et des professionnels de santé
Éclairer la décision des femmes invitées au dépistage organisé et les accompagner dans
leur choix, à travers une démarche d'information claire sur les avantages mais aussi les
limites du dépistage.
Un dépliant synthétique est envoyé avec la lettre d’invitation. Une brochure revient plus en détail sur
le parcours de dépistage, ses garanties de qualité, bénéfices, risques et limites. Un dossier web sur
e-cancer.fr complète les éléments de la brochure et propose des vidéos pédagogiques.
Répondre aux interrogations de l'ensemble des femmes et des professionnels de santé sur
les modalités de dépistage adaptées aux différents niveaux de risque (selon les orientations
du Plan cancer et les recommandations de la Haute Autorité de Santé).
À destination des professionnels de santé, une fiche d’aide à la pratique réactualisée en 2015, suite
aux recommandations de la HAS sur les différentes modalités de dépistage.
* Inviter les femmes et l’ensemble des acteurs concernés à participer à
l’amélioration du dépistage du cancer du sein
En 2016, la concertation citoyenne et scientifique sur les perspectives d’évolution du
dépistage du cancer du sein a recueilli l’avis des femmes, et plus largement de l’ensemble
des citoyens, des professionnels de santé, des associations et des institutions, pour trouver
les moyens de faire évoluer le dépistage, afin qu’il réponde au mieux aux attentes et aux