TES 4 – Evaluation n° 1 – Corrigé
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TES 4 – Evaluation n° 1 – Corrigé Synthèse des résultats de la classe !"#$%%$ !./ !" &'( 0'( !# )'* - !$ +', 0'( !% -'+ * &'& ,') &- Q1 : Comment la théorie économique analyse-­‐t-­‐elle la croissance à partir de la fonction de production ? Réponse apportée par un des élèves de la classe ayant obtenu 3,5/4. (Légèrement corrigé) Selon les économistes, la fonction de production décrit le lien entre le niveau de production et la quantité de facteurs présents dans le processus de production. La copie présente alors un schéma représentant les différents facteurs de production. Selon le modèle néoclassique, une multiplication de la quantité de facteurs des entraînent une multiplication des quantités produites, on parle alors de rendements d’échelle constants. La croissance expliquée uniquement par la quantité de facteurs est nommée par les économistes croissance extensive. Dans d’autres modèles, les rendements peuvent être croissants ou décroissants, la croissance peut également s’expliquer par un gain de productivité des facteurs, on parle alors de croissance intensive. Dans le modèle néoclassique, la croissance n’est pas illimitée car les rendements factoriels sont décroissants, c’est à dire qu’une hausse de la quantité d’un seul facteur entraîne une hausse moins que proportionnelle de la production. Q2 : Présentez 4 limites du PIB en tant qu’indicateur économique. Réponse apportée par un des élèves de la classe ayant obtenu 3,75/4. Le PIB en tant qu’indicateur économique présente de nombreuses limites. Par exemple, le PIB ne prend pas en compte ou évalue mal les activités de l’économie souterraine comme le travail au noir, les activités illégales ou encore les fraudes. De plus, le PIB ne prend pas en compte les conséquences des activités économiques sur l’environnement comme par exemple la destruction des forêts tropicales qui fait augmenter le PIB. Le PIB n’est aussi pas un bon indicateur du bien-­‐être moyen des populations. Le paradoxe d’Easterlin explique d’une hausse du PIB/habitants n’entraîne pas une hausse du bien-­‐être. Enfin, le PIB mesure mal le développement humain, c’est à dire la capacité de l’environnement économique, social et politique à satisfaire les besoins essentiels d’une population. Le PIB étant l’indicateur utilisé pour mesurer la richesse créée par un pays en une année. Q3 : En quoi les gains de productivité expliquent-­‐ils la croissance économique ? Réponse apportée par un des élèves de la classe ayant obtenu 3,5/4 Une hausse de la productivité entraîne des gains de richesse disponible qui peuvent entraîner : -­‐ Dans un premier temps la hausse des salaires et donc du pouvoir d’achat des ménages qui vont davantage consommer -­‐ Les gains de productivité entraînent aussi une croissance des profits (EBE). Les entreprises sont donc en mesure d’investir ce qui augmente leur stock de capital fixe et stimule la demande -­‐ Troisièmement, une hausse de la productivité entraîne une baisse des prix. Une baisse des prix entraîne une hausse du pouvoir d’achat des ménages ce qui stimule la consommation. Une baisse des prix stimule aussi la compétitivité des pays qui aura des prix plus attractifs et donc exportera davantage. C’est donc en ces trois points que la productivité explique en partie la croissance économique. Etude de document Correction proposée par le professeur Ce document est un tableau à double entrée représentant le taux de croissance annuel moyen du PIB et les contributions des facteurs travail, capital et de la productivité globale des facteurs pour différents pays entre 1985 et 2010. Les données proviennent de l'OCDE et datent de 2012. Les informations statistiques sont exprimées en pourcentage de variation annuel moyen. Les différents pays étudiés sont la France, la Corée du Sud, l’Italie, les États-­‐Unis, l’Irlande et la Belgique. Notons que le facteur travail représente l’ensemble de la main d’œuvre utilisée dans le processus de production, le facteur capital correspondant lui à l’ensemble des biens de capital fixe utilisés pour produire. Quant à la PGF, elle se calcule en rapportant le niveau de production à l’ensemble des facteurs utilisé pour produire. Il existe deux sources différentes à la croissance (qui est l'augmentation durable de la quantité de richesse produite dans une économie ; elle est mesuré par l'évolution du PIB en volume) : le progrès technique (dont la contribution à la croissance est mesurée par la PGF) et l’accumulation des facteurs travail et capital. Si la croissance du PIB d’un pays repose plus sur le progrès technique alors sa croissance sera intensive alors que si la croissance du PIB d’un État est majoritairement dû à l’accumulation des facteurs sa croissance sera extensive. On peut ainsi regrouper les pays selon que leur croissance est plus ou moins intensive. La croissance de l'Irlande et de la Corée du Sud repose principalement sur le progrès technique (croissance intensive). Par exemple, les gains de productivité sont responsables de plus de la moitié de la croissance annuelle coréenne entre 1985 et 2010 : en Corée du Sud, la PGF représente 3,8 points sur 6,1% d'augmentation annuelle moyenne du PIB entre 1985 et 2009. A l’inverse en Italie, les gains de productivité ne pèsent pas beaucoup dans l’explication de la croissance économique. Le PIB italien a augmenté de 1,4% chaque année en moyenne entre 1985 et 2010 et l'accumulation de capital, de travail et le progrès technique sont responsables, respectivement, de 0,8, 0,2 et 0,4 point de cette croissance. De ce fait on peut dire que la croissance italienne est extensive car la croissance de son PIB repose davantage sur l’accumulation des facteurs travail et capital que sur le progrès technique. Enfin la croissance de la France repose de manière globalement équivalente sur l'accumulation des facteurs et sur le progrès technique. En effet, un peu plus de 50% de la croissance annuelle moyenne française est due au progrès technique, le reste étant expliqué principalement par le facteur capital (0,7 point sur une croissance annuelle moyenne de 1,8% sur la période étudiée).
