Refuge LPO Vallée de l’Oudon Commune de Segré (49) Décembre 2012 Bouchemaine LPO Anjou REFUGE LPO Vallée de l’Oudon Commune de Segré (49) Inventaires naturalistes Plan de gestion Plan de valorisation Rédaction Olivier LOIR Collaborations Ph. Colas, M. Leblanc, B. Même-Lafond, K. Rochepeau, A. Rolland, C. Stévenin, L.-M. Vallée Décembre 2012 LIGUE POUR LA PROTECTION DES OISEAUX ANJOU 10 rue de Port Boulet 49080 BOUCHEMAINE Tél. : 02 41 44 44 22 Fax : 02 41 68 23 48 Courriel : [email protected] web : http : www.lpo-anjou.org -3- SOMMAIRE INTRODUCTION – CONTEXTE 5 1. Localisation, description sommaire 11 - Localisation 12 - Statut du site 13 - Description sommaire 5 6 7 7-8 2. Les acteurs du projet 9-11 9 10-11 21 – Ville de Segré 22 - La Ligue pour la Protection des Oiseaux 3. Caractéristiques du site – modes de gestion 31 - Identification du site 32 - Caractéristiques structurales du site 33 - L’utilisation actuelle du site 34 - Entretien actuel du site 4. Inventaires naturalistes 12 12 13-14 15 15 16 16 16-18 18-30 41– Méthodologie d’inventaires 42– Inventaires floristiques 43– Inventaires faunistiques ►Avifaune ►Herpétofaune ►Mammifères ►Insectes 44– Bilan des espèces patrimoniales 30 5. Plan de gestion et Plan de valorisation 51 – Plan de gestion 52 – Plan de valorisation 30 31-35 36-37 CONCLUSION 38 BIBLIOGRAPHIE ANNEXES -4- INTRODUCTION – CONTEXTE En 2008, la municipalité a décidé d’entrer dans la démarche de mise œuvre d’un Agenda 21. Avant cela, la commune disposait déjà un plan de désherbage communal des espaces verts afin de tendre vers le « zéro phyto » sur son territoire. Le projet Refuge LPO-collectivité sur le site de la « Vallée de l’Oudon » s’inscrit dans la politique de développement durable de la ville de Segré avec une action dédiée dans l’Agenda 21. Le présent rapport se compose de cinq parties. La première partie est consacrée à la description du site. La deuxième partie présente les acteurs du projet. La troisième partie détermine les caractéristiques du site. La quatrième partie donne les résultats des inventaires naturalistes. Enfin, la dernière partie développe les plans de gestion et de valorisation des cinq années de convention. -5- 1. Localisation, description sommaire 11 - Localisation Le refuge LPO se situe à proximité du centre de la ville sur la rive droite de l’Oudon (cf. Figures 1a & 1 b). Figure 1a : Localisation du Refuge LPO « Vallée de l’Oudon»/Segré. (point rouge). Figure 1b : Localisation du Refuge LPO « Vallée de l’Oudon»/Segré. -6- 12- Statut du site ENS : Le périmètre du refuge fait partie d’un ensemble inscrit dans la liste des Espaces Naturels Sensibles (ENS) du conseil général de Maine-et-Loire : ZH-35 « Vallée de l’Oudon » (cf. Annexe 1). Figure 2 : Périmètre ENS, Refuge LPO « Vallée de l’Oudon»/Segré. 13 - Description sommaire Le périmètre du refuge LPO couvre environ 9,2 ha à proximité du centre ville. Il s’agit du coteau sur la rive droite de l’Oudon. Le coteau se compose essentiellement d’un boisement de feuillus, de quelques zones de pelouses et d’une ripisylve plus ou moins denses. Un parcours de santé jalonne dans sa longueur le boisement. L’aire de jeux et l’aire de pique-nique se situent au centre du site. -7- Coteau avec sous-strate à lauriers palmes Sentier en sous bois (parcours de santé) Coteau (sous bois de châtaigniers) Ripisylve Aire de jeux Zones enherbées en gestion différenciée -8- 2. Les acteurs du projet 21 – La Ville de Segré Segré compte aujourd'hui 7 113 habitants (population totale). Cette cité industrielle au passé minier, fer et ardoise, a dû faire face à d'importantes mutations. En 30 ans, Segré s'est dotée d'une industrie diversifiée, de services répondant aux besoins administratifs, économiques, scolaires, sanitaires et sociaux, d'un commerce actif et d'un équipement sportif et culturel de qualité. Terre d'Anjou aux marches de Bretagne, douceur et ardoise fine, confluence des rivières Argos, Oudon et Verzée, nous sommes au Pays de Segré. La démarche développement durable de la ville de Segré : Suite au dernier mandat la Commission Environnement mise en place lors du conseil municipal du 28 mai 2002, a été remplacée par la Commission Développement Durable le 1er avril 2008. Le Maire de Segré Gilles Grimaud et l'équipe municipale ont eu la volonté de mettre en place un agenda 21 pour plusieurs raisons : Intégrer les principes du développement durable dans toutes nos actions ; Mettre en cohérence l'ensemble des politiques menées et rendre plus lisible les actions municipales ; Construire un projet fédérateur avec l'ensemble de la collectivité (agents, élus), les habitants et les acteurs et partenaires locaux. Le projet est piloté par Bruno Chauvin, conseiller municipal et vice-président de la Commission Développement Durable. Au sein de la collectivité cette commission a pour rôle d'intégrer de manière transversale le développement durable dans les différents projets menés par la ville, de créer puis de suivre l'Agenda 21. Un poste de chargé de missions développement durable et agenda 21 a également été créé en septembre 2009. Suite à une phase importante de concertation, la ville a engagée différentes actions dont la réduction de la vitesse de la voiture en ville, la réalisation d’un Bilan Carbone, l’introduction de produits bio et locaux dans la restauration scolaire, des événements de sensibilisation autour du vélo ou encore la gestion écologique des espaces verts. -9- 22 - La Ligue pour la Protection des Oiseaux –Anjou (LPO Anjou) L’ancien GAEO (Groupe Angevin d’Études Ornithologiques) créé en 1976 est devenu LPO Anjou en 1991. L’association regroupe à présent 1 200 membres et emploie 10 salariés sur le département. Les missions des salariés sont les suivantes : - Gilles MOURGAUD, Directeur ; - Christine VAN DINH GUYEN, Comptabilité-Gestion ; - Maud NORMAND Secrétariat-comptabilité ; - Adeline JOVANOVIC, Animatrice-Technicienne nature ; - Katia GEORGET, Animatrice-Technicienne nature ; - Benjamin MÊME-LAFOND, Chargé de Mission « chiroptères » ; - Olivier LOIR, Chargé de mission « Refuge » ; - Erwan GUILLOU, Chargé de mission « Agriculture-environnement » ; - Edouard BESLOT, Chargé de mission Conservation ; - Stéphanie HENNIQUE, chargée de mission « Life râle des genêts » ; - Damien ROCHIER, Chargé d’études. Les permanents, avec le réseau de bénévoles, ont développé les compétences suivantes : Compétences en conservation études et suivis : - Compétences naturalistes et en écologie (oiseaux, mammifères, insectes, amphibiens, reptiles, botanique) : nombreux suivis et mise à jour d’une base de données ornithologique ; - Gestion d’espaces naturels sur les terrains appartenant à la LPO (408 ha dans les Basses Vallées Angevines, l’île du Grand Buisson sur la Loire et 2 ha au Pont-Barré à Beaulieu-surLayon) ; - Conseils aux collectivités pour la mise en œuvre de plan de gestion différenciée des espaces verts ; - Conseils aux collectivités locales et aux particuliers pour la gestion d’espaces naturels sensibles et d’espaces verts ; - Gestion du fichier ZNIEFF (inventaires, mises à jour), des ZICO et ZPS ; - Aide à la mise en place des mesures Natura 2000 en Anjou ; - Participation à la mise en place des CAD et accompagnement des mesures locales ; - Rédaction de rapports (rapports d’études, études d’impact...). Compétences en pédagogie, animation-sensibilisation : - Compétences en animation (scolaires, grand public) ; - Animation du réseau de jardins "Refuge LPO" en Anjou ; - Réalisation de conférences sur la biodiversité des jardins et des zones agricoles ; - Réalisation de sorties nature sur l'ensemble du département ; - Mise en place d'évènementiels (Nuit de la Chouette, expositions,…) ; - Réalisation de panneaux, dépliants... - 10 - La LPO Anjou en Chiffres • 1 200 membres • 1 conseil d’administration • 100 bénévoles actifs • 10 salariés • 2 sites d’accueil (Saumur, Bouchemaine), 4 groupes locaux • 10 000 participants aux animations nature • 120 animations grand public (sorties, conférences…) par an • 360 animations scolaires par an • 310 Refuges LPO-Jardins d’oiseaux représentant plus de 404 hectares dont 9 Refuges LPO collectivités-entreprises : Parc Le Jau et St-Pierre/Mûrs-Érigné (4,8ha), Parc de Balzac/Ville d’Angers (50ha), Jardin Biologique de la Maison de l’environnement/Ville d’Angers (0,4ha), Parc boisé du Lycée Agricole/Angers-Le Fresne (2,6ha), Parc du Petit Serrant/Bouchemaine (1ha), Château du Plessis-Macé/Conseil général de Maine-et-Loire (46ha), Parc de la Deniserie/Chalonnes-sur-Loire (2,6 ha), La Grenouillerie/Mazé (7,8 ha), Entreprise ITANCIA/La Jubaudière (3,8 ha) • Propriétés et sites en gestion : 408 ha dans les Basses Vallées Angevines 4,80 ha à Montreuil-Bellay et 130 ha en gestion 5 ha sur l’Île du Grand Buisson sur la Loire 2 ha au Pont-Barré à Beaulieu-sur-Layon et 10 ha en gestion (Réserve Naturelle Régionale) 20 cavités à chauves-souris en gestion par convention Héron cendré Illustration : François Moreau - 11 - 3. Caractéristiques du site – modes de gestion 31 - Identification du site Nom du site : Vallée de l’Oudon Superficie totale du refuge : 9,2 ha Périmètre du refuge LPO : (cf. Figure 3) Adresse du site : Mairie Place Aristide Briand B.P 20216 49502 SEGRE CEDEX Situation du site : urbaine. Références du cadastre : (cf. Annexe 2). Figure 3 : Périmètre d’étude, Refuge LPO « Vallée de l’Oudon»/Segré. - 12 - 32 – Caractéristiques structurales du site La cartographie des éléments paysagers (cf. Figure 4) montre la répartition des différents éléments (boisement, zones enherbées, ripisylve). La quantification de ces éléments révèle (cf. Tableau 1) : un boisement qui couvre près de 60 % de la surface du site ; la surface des zones enherbées qui couvre environ 10 % de la surface totale ; un linéaire important de ripisylve avec plus d’un kilomètre. Tableau 1 : Quantification des éléments paysagers, Refuge LPO « Vallée de l’Oudon»/Segré. Éléments paysagers Boisement Zones enherbées Ripisylve Quantification 5,4 ha Env. 1 ha 1 350 m Écureuil roux Illustration : François Moreau - 13 - Figure 4: Cartographie des éléments paysagers, Refuge LPO « Vallée de l’Oudon»/Segré. - 14 - 33 - L’utilisation actuelle du site Les usages principaux du site concernent des activités douces de loisirs avec le parcours de santé, l’aire de jeux et des activités de pêche. C’est également un lieu de passage pour les piétons et les sportifs (jogging). Une épreuve sportive empreinte uniquement le chemin au mois d’octobre (Kayakthlon) 34 – Entretien actuel du site ►Gestionnaire de l’entretien L’entretien du site est essentiellement assuré par les services techniques de la ville. Ce site est en niveau V (espace naturel) de la codification communale des espaces verts. Des actions d’entretien sur les rives du cours d’eau sont parfois conduites par l’association de pêche « Les gardons de l’Oudon» et le Syndicat du Bassin de l'Oudon Sud. ► Descriptif de la gestion actuelle par élément paysager La gestion actuelle est donnée dans le tableau 2. Les points d’évolutions sont traités dans le plan de gestion (cf. pages 31 à 35). Le plan de gestion croise les informations obtenues des inventaires naturalistes, de la spécificité du site, de son potentiel d’accueil et de la faisabilité opérationnelle des actions. Tableau 2 : Descriptif de la gestion actuelle par élément paysager, Refuge LPO « Vallée de l’Oudon»/Segré. Gestion Fréquence Intervenants Coupe des arbres après les coups de vents et selon Selon les besoins Boisement les conditions de sécurité et d’accessibilité des de feuillus promeneurs Selon les besoins Ripisylve Taille de mise en sécurité Équipe espaces verts Gestion différenciée des zones Zones enherbées Tonte à proximité des jeux, tables de pique-nique et cheminement dans la grande prairie à l’ouest Prairies, bandes enherbées le long de la ripisylve : Broyage sans export Tarins des aulnes Illustration : François Moreau - 15 - Tous les 15 jours 1 fois/an en fin d’été 4. Inventaires naturalistes 41– Méthodologie d’inventaires Les inventaires ont porté sur l’ensemble des espèces végétales et animales rencontrées au cours des prospections. Les prospections de terrain se sont déroulées de février à novembre 2012 (6 prospections), par conditions climatiques favorables sur l’ensemble du site. Les relevés réalisés portent sur la flore, l’avifaune, les amphibiens et reptiles, les mammifères, ainsi que quelques groupes d’insectes en particulier (lépidoptères, odonates). Les méthodes utilisées sont la détection directe, soit visuelle soit auditive (utilisation d’un filet fauchoir) et des techniques indirectes par observations de traces d’activités (empreintes, fèces…). 42– Inventaires floristiques L’évaluation botanique du site a été effectuée en parcourant l’ensemble du site à 6 reprises de février à novembre 2012. L’inventaire a essentiellement porté sur la strate herbacée et compte 103 espèces de plantes (cf. Annexe 3). La flore du site, particulièrement commune, se caractérise par la présence : des plantes des rives de cours d’eau, zones humides : Aulne glutineux (Alnus glutinosa), Salicaire commune (Lythrum salicaria), Plantain d'eau (Alisma plantago-aquatica), Iris des marais (Iris pseudacorus). dans le boisement de Châtaignier commun (Castanea sativa) les vieux chênes pédonculés (Quercus robur) sont courants ainsi que des plantes des sous-bois et des haies : Alliaire officinale (Alliaria petiolata), Arum d’Italie (Arum italicum), Compagnon rouge (Silene dioica), Géranium Herbe à Robert (Geranium robertianum), Benoîte commune (Geum urbanum), Épiaire des bois (Stachys sylvatica), Épipactis helléborine (Epipactis helleborine), Gléchome lierre terrestre (Glechoma hederacea), Jacinthe des bois (Hyacinthoides non-scripta), Petite Pervenche (Vinca minor),… Compagnon rouge (Silene dioica) Photo : O.Loir - 16 - Plantes patrimoniales Tableau 3 : Liste des plantes patrimoniales, Refuge LPO « Vallée de l’Oudon»/Segré. Espèces Statut Commentaires 1. Buxus sempervirens Reg En sous bois, origine spontanée douteuse 2. Epipactis helleborine LRMA En lisière de bois (cf. carte) 3. Silene dioica Reg En lisière du boisement REG : Espèce déterminante (espèce censée être représentative d’un biotope particulier et présentant un certain degré de vulnérabilité) LRMA : Espèce figurant sur la liste des espèces menacées en Massif Armoricain L’Épipactis helléborine (Epipactis helleborine) Cette espèce de la famille des Orchidacées est une plante vivace des boisements notamment les peupleraies, des taillis, des lisières, et des chemins forestiers. Sa période de floraison s’étend de juillet à septembre. Elle est inscrite sur la Liste Rouge du Massif Armoricain (LMRA 1). Elle est considérée comme rare dans tout le Massif armoricain ou subissant une menace générale très forte. Les deux stations d’Épipactis helléborine compte une vingtaine de pieds (cf. Figure 5). Épipactis helléborine Photo : O. Loir Figure 5 : Localisation de la station d’Épipactis helléborine, Refuge LPO « Vallée de l’Oudon»/Segré. La Compagnon rouge (Silene dioica) Cette espèce de la famille des Caryophyllacées est une plante vivace des haies, des bois frais et du bord des eaux. Elle fleurit de mai à septembre. Elle est inscrite espèce déterminante ZNIEFF en Maine-et-Loire. Le Buis (Buxus sempervirens) Espèce déterminante ZNIEFF, elle est présente en abondance mais il s’agit certainement d’une implantation d’origine humaine. - 17 - Plantes invasives Certaines plantes introduites peuvent menacer les écosystèmes dans lesquels elles se développent, souvent au détriment d’espèces locales. Plusieurs espèces considérées comme envahissantes poussent sur le site : Le Laurier palme (Prunus laurocerasus) est bien présent dans la partie est du sous-bois. Cette plante naturalisée est connue comme ayant tendance à envahir les milieux naturels Laurier palme (Prunus laurocerasus) envahissant le sous-bois Photo : O.Loir Le Robinier faux-acacia (Robinia pseudoacacia) est considéré comme une espèce invasive portant atteinte à la biodiversité. Quelques arbres sont présents dans le boisement. Les efforts de stabilisation ou d’éradication de ces plantes doivent être poursuivis ou entrepris. 43– Inventaires faunistiques ►Avifaune Nous avons couplé deux techniques d’observations : les points d’écoute et un suivi « continu ». ►Suivi « continu » Un suivi de la zone basé sur des observations ponctuelles a été mis en place. Il consiste en une visite régulière de l’ensemble des secteurs du site (passages de février à novembre 2012). Toutes les espèces contactées sont consignées. Ce suivi permet d’avoir une idée de la fréquentation du site par les oiseaux. Les observations de notre base de données Faune-Anjou sont également ajoutées à la liste. La liste des oiseaux observés sur le site donne un total de 43 espèces d’oiseaux. Ce qui nous semble bien refléter la diversité de l’avifaune du site. Chaque espèce est mentionnée dans le tableau ci-dessous, avec son statut sur le site (cf. Tableau 4). - 18 - 28 espèces sont nicheuses sur le site et cinq autres le seraient probablement. Les autres espèces observées utilisent l'espace que comme zone d'alimentation, zone de refuge ou zone de halte lors de déplacements. - 19 - N N? N N N N? N N? N? N N N N N N N M M M M M M M H H H H H H H H H H H H N? N N N N N N N N N N N N N N N N H H H H H H H H H H H H H H H H H H H H M M M M M M M M M M M M M M M M M M F F F F F F F F M M M M M M M M M F Prot. Prot. Prot. Prot. Ch Prot. Prot. Part. Ch Prot. Prot. Ch Prot. Prot. Ch Ch Prot. Part. Prot. Prot. Ch Ch Prot. Prot. Prot. Prot. Ch Prot. Prot. Prot. Prot. Prot. Prot. Prot. Ch Prot. Prot. Prot. Prot. Prot. Prot. Prot. Prot. Prot. Prot. Espèce déterminante ZNIEFF H H H H H H H H STATUT JURIDIQUE MIGRATEURS 1. Accenteur mouchet Prunella modularis 2. Bergeronnette des ruisseaux Motacilla cinerea 3. Bruant zizi Emberiza cirlus 4. Buse variable Buteo buteo 5. Canard colvert Anas platyrhynchos 6. Chardonneret élégant Carduelis carduelis 7. Choucas des tours Corvus monedula 8. Corneille noire Corvus corone 9. Coucou gris Cuculus canorus 10. Épervier d’Europe Accipiter nisus 11. Étourneau sansonnet Sturnus vulgaris 12. Faucon crécerelle Falco tinnunculus 13. Fauvette à tête noire Sylvia atricapilla 14. Gallinule poule-d'eau Gallinula chloropus 15. Geai des chênes Garrulus glandarius 16. Grand Cormoran Phalacrocorax carbo 17. Grèbe castagneux Tachybaptus ruficolli 18. Grimpereau des jardins Certhia brachydactyla 19. Grive draine Turdus viscivorus 20. Grive musicienne Turdus philomelos 21. Héron cendré Ardea cinerea 22. Loriot d’Europe Oriolus oriolus 23. Martinet noir Apus apus 24. Martin-pêcheur d’Europe Alcedo atthis 25. Merle noir Turdus merula 26. Mésange à longue queue Aegithalos caudatus 27. Mésange bleue Parus caeruleus 28. Mésange charbonnière Parus major 29. Mésange noire Periparus ater 30. Pic épeiche Dendrocopos major 31. Pic épeichette Dendrocopos minor 32. Pic vert Picus viridis 33. Pigeon ramier Columba palumbus 34. Pinson des arbres Fringilla coelebs 35. Pouillot véloce Phylloscopus collybita 36. Roitelet huppé Regulus regulus 37. Rougegorge familier Erithacus rubecula 38. Serin cini Serinus serinus 39. Sittelle torchepot Sitta europaea 40. Tarin des aulnes Carduelis spinus 41. Tourterelle turque Streptopelia decaocto 42. Troglodyte mignon Troglodytes troglodytes 43. Verdier d’Europe Carduelis chloris M : migrateur (oiseau en stationnement migratoire ou non nicheur sur le parc) N : nicheur sur le site H : hivernant F : fréquente le site Statut Juridique : Prot. : espèce protégée ; Prot. Part. : protection partielle ; Ch. : chassable Espèce déterminante ZNIEFF : E : en danger ; R : rare ; V : vulnérable ; I : indéterminé HIVERNANTS Nom scientifique NICHEURS ESPECES FREQUENTE LE SITE Tableau 4 : Liste des oiseaux, Refuge LPO « Vallée de l’Oudon»/Segré. R I Avifaune : espèces patrimoniales Ne sont considérées ici que les espèces nicheuses ou celles qui sont potentiellement nicheuses sur le site. Le statut indiqué est le degré de sensibilité / vulnérabilité mentionné dans la liste des espèces déterminantes des Pays-de-la-Loire (C.S.R.P.N., 1999a). STATUT JURIDIQUE Espèces patrimoniales Espèce déterminante ZNIEFF Tableau 5 : Liste des oiseaux patrimoniaux, Refuge LPO « Vallée de l’Oudon»/Segré. Bergeronnette des ruisseaux Motacilla cinerea Prot. R Espèce probablement nicheuse, rives de l’Oudon Prot. I Espèce probablement nicheuse, rives de l’Oudon Martin-pêcheur d’Europe Alcedo atthis Remarques Statut Juridique : Prot. : espèce protégée ; Prot. Part. : protection partielle ; Ch. : chassable Espèce déterminante ZNIEFF : E : en danger ; R : rare ; V : vulnérable ; I : indéterminé Bergeronnette des ruisseaux (Motacilla cinerea) Photo : A. Fossé Martin-pêcheur d’Europe (Alcedo atthis) Photo : A. Fossé - 20 - ►Les points d’écoute (IPA) La technique des points d’écoute (également appelée IPA – Indices Ponctuels d’Abondance) permet de suivre d’année en année les peuplements d’oiseaux nicheurs, et de visualiser leur évolution. La méthode des indices ponctuels d’abondance (IPA) a été élaborée et décrite par BLONDEL et al. (1970). Cette méthode nous donne la possibilité d’évaluer dans quelques années les effets des aménagements et de la gestion du site sur le peuplement de l’avifaune. Les IPA consistent, aux cours de deux sessions distinctes de comptage réalisées strictement au même emplacement, à noter l'ensemble des oiseaux observés ou entendus durant 20 minutes à partir d'un point fixe. Les comptages doivent être effectués par temps calme (les intempéries, le vent et le froid vif doivent être évités), durant la période comprise entre 30 minutes et trois à quatre heures après le lever du jour. Le premier dénombrement, réalisé en début de printemps permet de prendre en compte les espèces sédentaires et les migratrices précoces. Le second réalisé plus tard en saison permet de dénombrer les migrateurs plus tardifs. Chaque contact avec un oiseau donne lieu à la définition d’un indice : 1 point pour les couples nicheurs, les mâles cantonnés et 0,5 point pour tout autre oiseau (en déplacement, en chasse…) Le maximum de points obtenu au cours de l’un des deux suivis est conservé pour déterminer l’IPA spécifique. L’addition de ces indices nous donne l’IPA, correspondant au nombre de couples – toutes espèces confondues- présents sur le point d’écoute. ►►Localisation et descriptif des points d’écoute : Quatre points d’écoute ont été mis en place sur le site, donnant lieu à deux séances d’observation au cours du printemps, les 17 avril et 23 mai 2012. La description et la localisation (cf. Figure 6) des quatre points sont données ci-dessous. IPA n°1 à n°4 : Les habitats sont relativement homogènes sur l’ensemble du site. De ce fait, la description des quatre points s’avère identique. Ils se situent entre le pied du coteau boisé et la rive droite de l’Oudon. Le sous-bois y est plus ou moins dense par endroit alors que la ripisylve bénéficie d’un linéaire relativement continu. Figure 6 : Localisation des IPA, Refuge LPO « Vallée de l’Oudon»/Segré. - 21 - ►►Abondance des espèces : 31 espèces d’oiseaux ont été contactées lors des relevés par points d’écoute, pour un total de 115,5 couples, toutes espèces confondues. La synthèse des résultats obtenus sur l’ensemble du site est présentée dans le Tableau 6. Tableau 6 : Habitat, nombre de couples et fréquence des espèces contactées, « Vallée de l’Oudon»/Segré. Nombre Nombre de Fréquence de Fréquence Espèces Habitat couples Fi (%) Espèces Habitat couples Fi (%) Troglodyte mignon F 11.5 100 Grive draine F 2.5 75 Fauvette à tête noire Fd 10 100 Martinet noir R 2.5 50 Merle noir F 8.5 100 Accenteur mouchet Fd 2 25 Pigeon ramier F 8.5 100 Choucas des tours R 2 50 Rougegorge familier F 8 100 Mésange à longue queue F 2 25 Mésange bleue F 6.5 100 Tourterelle turque Fd 2 50 Corneille noire Fd 6 100 Geai des chênes F 1.5 75 Pinson des arbres F 6 100 Bruant zizi Fd 1 25 Pouillot véloce Fd 6 100 Buse variable F 1 50 Mésange charbonnière F 5.5 100 Huppe fasciée D 1 25 Canard colvert A 3.5 75 Loriot d'Europe F 1 25 Coucou gris Fd 3 50 Pic épeiche F 1 50 Gallinule poule-d'eau A 3 100 Grive musicienne F 0.5 25 Rougequeue noir R 3 75 Héron cendré A 0.5 25 Sittelle torchepot F 3 75 Martin-pêcheur d'Europe A 0.5 25 Grimpereau des jardins F 2.5 75 A D F Fd R : Aquatique : Découvert : Forestier strict : Forestier dégradé : Rupestre Le Troglodyte mignon est l’espèce la plus abondante sur le site avec 10 % du nombre total de couples contactés sur les points d’écoute (n= 11.5 couples). Troglodyte mignon Photo : Alain Fossé Les espèces forestières (Troglodyte mignon, Merle noir, Pigeon ramier, Pic épeiche …) sont les plus abondantes avec 60 % des couples contactés (n= 69.5 couples). Merle noir Photo : Alain Fossé - 22 - Suivent les espèces liées aux arbres et buissons (Fauvette à tête noire, Pouillot véloce,…) avec 26 % des couples contactés (n= 30). Fauvette à tête noire Photo : Alain Fossé Les espèces aquatiques (Canard colvert, Gallinule poule-d’eau…) représentent 6 % des couples contactés (n= 7.5). Ces espèces spécialistes sont localisées aux rives de l’Oudon. Canard colvert Photo : Alain Fossé Choucas de tours Photo : Alain Fossé Sur l’ensemble du site, les espèces rupestres et des milieux découverts sont peu abondantes avec 7 % des couples (n= 8.5) du fait de l’absence de ces habitats. ►►Fréquence des espèces : L’avifaune du site estimée à partir des points d’écoute peut être analysée à partir de la fréquence des espèces. La fréquence (Fi) d’une espèce est égale au nombre de stations où l’espèce est présente rapporté au nombre de stations suivies (4 dans le cas présent). Une espèce est considérée : omniprésente si Fi = 100% constante si 75% <Fi < 100% régulière si 50% <Fi< 75% accessoire si 25% <Fi< 50% accidentelle si Fi < 25% Sur les 31 espèces contactées lors des points d’écoute leur fréquence (cf. Tableau 4) se répartie ainsi : 11 sont omniprésentes 0 constante 6 sont régulières 6 sont accessoires 8 sont accidentelles - 23 - ►►Espèces et habitat : Le peuplement d’oiseaux du site peut être défini en attribuant à chaque espèce un milieu particulier, caractérisant le biotope de prédilection de l’espèce considérée (FERRY, 1973). Les habitats suivants sont reconnus : A Aquatique. Espèces qui fréquentent le bord des eaux et dépendent à des degrés divers (sites de nidification et/ou alimentation) de la proximité de l'eau libre. D Découvert. Espèces qui sont liées aux espaces cultivés (prairies, cultures). Elles peuvent craindre la fermeture du lieu par un trop fort recouvrement de ligneux. Forestier strict. Espèces qui sont liées aux bois et aux forêts. Forestier dégradé. Espèces qui ne nichent pas dans les massifs boisés mais ont néanmoins besoin d'arbres et/ou de buissons pour construire leur nid. Elles se rencontrent dans des milieux tels que les clairières forestières, les fourrés, les parcs, les jardins et toutes formations ligneuses apparentées (vergers, haies...). Rupestre. Espèces nicheuses autrefois dans les milieux rocheux (falaises, rochers…) qui aujourd'hui sont tributaires des bâtiments pour construire leur nid. Leur présence est donc plutôt un signe d'urbanisation de l'espace. F Fd R La répartition des espèces par habitat est donnée ci-dessous (cf. Tableau 7). Tableau 7 : Répartition par habitat des espèces recensées, Refuge LPO « Vallée de l’Oudon»/Segré. Espèces Canard colvert Gallinule poule-d'eau Héron cendré Martin-pêcheur d'Europe Huppe fasciée Buse variable Geai des chênes Grimpereau des jardins Grive draine Grive musicienne Loriot d'Europe Merle noir Mésange à longue queue Mésange bleue Mésange charbonnière Pic épeiche Habitat A A A A D F F F F F F F F F F F Espèces Pigeon ramier Pinson des arbres Rougegorge familier Sittelle torchepot Troglodyte mignon Accenteur mouchet Bruant zizi Corneille noire Coucou gris Fauvette à tête noire Pouillot véloce Tourterelle turque Choucas des tours Martinet noir Rougequeue noir Habitat F F F F F Fd Fd Fd Fd Fd Fd Fd R R R L’avifaune du site, déterminée à partir des points d’écoute, comporte donc : A : 4 espèces des milieux aquatiques (13 %) D : 1 espèce des milieux découverts (3 %) F : 16 espèces des milieux forestiers (52 %) Fd : 7 espèces des milieux forestiers dégradés (23 %) R : 3 espèces des milieux rupestres (10 %) - 24 - Quatre espèces des milieux aquatiques fréquentent le site. Le Héron cendré vient uniquement pêcher sur le site au bord de l’Oudon. Les trois autres espèces nidifient sur les rives : Le Martinpêcheur d’Europe creuse son nid dans les rives abruptes, la Gallinule poule-d’eau et le Canard colvert édifient leur nid dans la végétation rivulaire du cours d’eau. Une espèce des milieux découverts (Huppe fasciée) est contactée. Son habitat est présent en marge du site étudiée. Les espèces de milieux forestiers sont bien présentes sur l’ensemble du site à la faveur des boisements, des haies et des ripisylves. Ces seize espèces ont des exigences écologiques différentes lors de la reproduction (bourlet de haie pour le Rougegorge familier ; strate arbustive pour le Merle noir ; branchages du houppier pour le Pigeon ramier, la Buse variable et le Loriot d’Europe ; tronc des arbres âgés pour les pics ; cavités pour les mésanges) Les espèces des milieux forestiers dégradés (7 espèces) occupent le sous-bois ou la périphérie du boisement. Quatre espèces nidifient dans la strate arbustive (Accenteur mouchet, Fauvette à tête noire, Bruant zizi, Pouillot véloce) et deux dans les arbres (Corneille noire, Tourterelle turque). Le Coucou gris est une espèce parasite. On retiendra la très forte prédominance des espèces de milieux forestiers et forestiers dégradés (F et Fd), qui composent à elles seules 75 % du peuplement et représentent plus de 86 % du nombre de couples nicheurs. Les espèces aquatiques composent toutefois 13 % du peuplement. Mésange bleue Illustration : François Moreau - 25 - ►Herpétofaune Les inventaires ne reflètent sans doute pas la réalité avec deux espèces inventoriées (cf. Tableau 8). D'autres espèces de reptiles et d’amphibiens sont envisageables sur le site : la Couleuvre à collier Natrix natrix, la Salamandre tachetée Salamandra salamandra et le Crapaud commun Bufo bufo. Tableau 8 : Liste de l’Herpétofaune, Refuge LPO « Vallée de l’Oudon»/Segré. Nom vernaculaire Nom scientifique 1. Grenouille verte Pelophylax kl. esculenta 2. Lézard des murailles Podarcis muralis Tendance d'évolution de la population régionale (1998-2008) ? (stable) Statut juridique Directive "Habitats" Remarques Prot. Part. Prot. An 4 Statut Juridique : Prot. : espèce protégée ; Prot. Part. : protection partielle ; Ch. : chassable Directive "Habitats" : Espèce inscrite en annexe de la directive européenne "Habitats" (n°92/43/CE). Herpétofaune : espèce patrimoniale Le Lézard des murailles (Podarcis muralis) Espèce protégée, annexe 4 de la Directive Habitats. En Maine-et-Loire, le Lézard des murailles est très commun et présent presque partout. En région Pays de la Loire, les populations sembleraient stables. Lézard des murailles (Podarcis muralis) Photo : B. Même-Lafond ►Mammifères - 26 - Au total sept espèces de mammifères ont été recensées (cf. Tableau 9) dont une espèce patrimoniale. L’inventaire n’est pas exhaustif. Une recherche spécifique des indices de présence de Castor d’Europe n’a donné aucun résultat. Le Ragondin (espèce introduite) est présent sur le site. Herbivore, il se nourrit sur les rives limitant ainsi le développement de la flore spontanée. Il fait l’objet de piégeage régulier. 1. Campagnol roussâtre Clethrionomys glareolus ? Ss 2. Écureuil roux Sciurus vulgaris ? Prot. 3. Hérisson d'Europe Erinaceus europaeus ? Prot. 4. Lapin de garenne Oryctolagus cuniculus déclin Ch. 5. Ragondin Myocastor coypus (augmentation) Ch. 6. Rat surmulot Rattus norvegicus 7. Sérotine commune Eptesicus serotinus 8. Taupe d'Europe Talpa europaea (augmentation) Dir. "Habitats" Nom scientifique Espèce déterminante ZNIEFF Espèces Tendance d'évolution de la population régionale (1998-2008) Statut juridique Tableau 9 : Liste des Mammifères, Refuge LPO « Vallée de l’Oudon»/Segré. I An 4 Ss ? Prot. (déclin) Ss Statut Juridique : Prot. : espèce protégée ; Prot. Part. : protection partielle ; Ch. : chassable ; Ss : sans statut ZNIEFF : espèce déterminante ZNIEFF : E : en danger ; R : rare ; V : vulnérable ; I : indéterminé Directive "Habitats" : Espèce inscrite en annexe de la directive européenne "Habitats" (n°92/43/CE). Niveau de priorité en Pays de la Loire (MARCHADOUR, 2009). Mammifères : espèce patrimoniale La Sérotine commune (Eptesicus serotinus) Espèce nocturne, se nourrissant essentiellement de coléoptères, de diptères et de lépidoptères. Mœurs en partie arboricoles, mais se rencontre également dans les habitations. Sérotine commune (Eptesicus serotinus) Photo : B. Même-Lafond - 27 - ►Insectes Les inventaires (cf. Tableau 10) concernant les insectes sont très partiels et sont reportés ici à titre indicatif. Il s’agit essentiellement d’espèces communes avec toutefois la présence d’une espèce patrimoniale le Grand Capricorne Cerambyx cerdo. Ordres Agrion à larges pattes Platycnemis pennipes Odonates Agrion de Vander Linden Erythromma lindenii Odonates Agrion élégant Ischnura elegans Odonates Caloptéryx éclatant Calopteryx splendens Odonates Gomphe gentil Gomphus pulchellus Odonates Aurore Anthocharis cardamines Azuré des Nerpruns Celastrina argiolus Belle-Dame Cynthia cardui Fadet commun (Procris) Coenonympha pamphilus Lépidoptères Myrtil Maniola jurtina Lépidoptères Paon du Jour Inachis io Lépidoptères Piéride du chou Pieris brassicae Lépidoptères Piéride de la rave Pieris rapae Lépidoptères Tircis Pararge aegeria Lépidoptères Vulcain Vanessa atalanta Lépidoptères Grand capricorne Cerambyx cerdo Coléoptères Grande sauterelle verte Tettigonia viridissima Orthoptères Grillon champêtre Gryllus campestris Orthoptères Grillon des bois Nemobius sylvestris Orthoptères Dir. "Habitats" Nom scientifique Espèces déterminantes PDL (1999) ESPECES Statut juridique Tableau 10 : Liste des Insectes, Refuge LPO « Vallée de l’Oudon»/Segré. Lépidoptères Prot. V An. 2 & 4 Grillon champêtre Gryllus campestris Orthoptères Statut Juridique : Prot. : espèce protégée Espèce déterminante ZNIEFF : E : en danger ; R : rare ; V : vulnérable ; I : indéterminé Directive "Habitats" : Espèce inscrite en annexe de la directive européenne "Habitats" (n°92/43/CE). Insecte : espèce patrimoniale Le Grand capricorne Cerambyx cerdo C'est une espèce de coléoptère, protégée au niveau national, inscrite à l'annexe II et IV de la directive européenne "Habitats" et sur la liste des espèces déterminantes des Pays de la Loire (espèce vulnérable). Les imagos (individus adultes) sont rarement observés car ils ont des mœurs plutôt nocturnes (actifs dès le crépuscule) la présence de l'espèce sur un site est le plus souvent mise en évidence par l'observation de trous ou de galeries présents sur certains arbres : la larve de l'insecte étant saproxylophage. Elle consomme le bois sénescent et dépérissant. - 28 - Le développement de la larve s’échelonne sur trois ans. Les œufs sont déposés isolément dans les anfractuosités et dans les blessures des arbres entre les mois de juin et de septembre. Les larves éclosent peu de jours après la ponte. La durée du développement larvaire est de 31 mois. La seconde année, elles s’enfoncent dans le bois où elles creusent des galeries sinueuses. A la fin du dernier stade, la larve construit une galerie ouverte vers l’extérieure puis une loge nymphale qu’elle obture avec une calotte calcaire. Ce stade se déroule à la fin de l’été ou en automne et dure 5 à 6 semaines. La période de vol des adultes est de juin à septembre. Elle dépend des conditions climatiques et de la latitude. Pendant la journée, ils se réfugient sous l’écorce ou dans les cavités des arbres. Plusieurs chênes du refuge accueillent cette espèce. Sa préservation passe par le maintien de chandelles de bois mort, la mise en tas de bois des coupes sur le site et la plantation de chênes pédonculés (espèce spontanée) pour un renouvellement à très long terme des arbres Grand capricorne (Cerambyx cerdo) favorables à l’espèce. Illustration : Olivier Loir 44– Bilan des espèces patrimoniales Le Refuge LPO accueille actuellement 8 espèces d’intérêts patrimoniales (cf. Tableau 11). Tableau 11 : Nombre d’espèces patrimoniales, Refuge LPO « Vallée de l’Oudon»/Segré. Nombre d’espèces Nombre d’espèces patrimoniales Plantes Oiseaux Reptiles & Amphibiens Mammifères Insectes 103 43 2 8 20 3 2 1 1 1 Total Martin-pêcheur d’Europe Illustration : François Moreau - 29 - 8 5. Plan de gestion et plan de valorisation A la lecture du diagnostic et selon les intérêts de chacun des partenaires, il apparaît 5 objectifs principaux à atteindre au cours de la convention 2013-2018 : Rationaliser la gestion actuelle, dans un souci paysager et de préservation de la richesse biologique ; Préserver les espèces de valeur patrimoniale en adoptant une gestion optimale des zones les plus riches ; Favoriser les espèces supports d’une gestion intégrée (auxiliaires), en développant des habitats favorables ; Expérimenter des méthodes de gestion ; Mener un plan de communication pertinent auprès des différents publics, afin de valoriser la démarche. Tableau récapitulatif des actions et échéance Actions Echéance Boisement Tous les ans Ripisylve Tous les ans Zones enherbées Tous les ans Information refuge 2013 Présentation du projet aux agents municipaux Début 2013 des espaces verts Panneaux pédagogiques refuge >2013 Animations grand public >2013 Animations scolaires À partir de 2013-2014 - 30 - 51 – Plan de gestion ►Boisement L’intérêt principal du boisement réside en la présence de grands arbres et des nombreux microshabitats qui en résultent : cavités, chandelles de bois mort. Ces micros-habitats hébergent des espèces patrimoniales (pics, insectes saproxylophages comme le Grand capricorne dans les vieux chênes…). Objectifs Maintenir les sujets remarquables en bon état biologique ; Conserver les micros-habitats (dans la limite du réalisable) ; Limiter la fréquentation aux cheminements existants (chemins et parcours de santé) ; Éliminer ou contenir les plantes invasives : le Laurier palme et le Robinier faux-acacia. Pratiques à conserver ou mettre en œuvre Intervenir sur de petites zones chaque année ; Conserver dans le boisement les sous-strates buissonnantes très favorables à la faune ; Conservation des chandelles et des arbres à cavités ; Élagage en automne-hiver qui préserve les chandelles (branches mortes) ne posant pas de problème de sécurité ; Dans le cas de problèmes de sécurité : élagage ciblé de branches mortes, démontage de branches jusqu’au-dessus des cavités, conserver des fûts en place dans le cas d’un abattage impératif des branches maitresses. Et, d’une manière générale, les bois morts (chandelles, grosses branches) coupés seront conservés en tas de bois d’un volume d’1m3 comme refuge à auxiliaires ; Pour de nouvelles plantations d’arbres isolés : planter des essences locales ; Conserver du lierre sur les troncs des arbres ; Plantes invasives : Couper en automne-hiver les pieds de Laurier palme et de Robinier faux-acacia ; Parcours de santé : Pour sa remise en état (marches, barrières) privilégier le bois local non traité en utilisant si possible les jeunes châtaigniers du boisement, conserver les chemins existants et ne pas étendre le parcours dans le sous-bois Boisement/Gestion des arbres à cavités Il parait important que les techniciens de la ville s’approprient la « lecture naturaliste des arbres ». L’intérêt écologique des vieux arbres doit être inclus aux critères habituels d’entretien (sécurité des personnes et des biens, santé de l’arbre). Dans une optique de transmission de savoirs, une expertise en commun des arbres est envisageable (technicien LPO, technicien espaces vert). Cette expertise de terrain permettrait d’échanger et de donner une lecture naturaliste de chaque arbre au regard de son intérêt écologique (bois morts, garde manger pour les pics, cavités….). Après discussion et croisement des critères, la gestion la plus appropriée serait validé pour chaque arbre : élagage ciblé de branches mortes, démontage de branches jusqu’au-dessus des cavités, démontage des branches maitresses et conservation des fûts et coupe au pied de l’arbre dans de rares cas. - 31 - Les photos ci-dessous donnent des informations sur les parties des arbres recélant un intérêt écologique pour les oiseaux cavernicoles, les chauves-souris arboricoles ou les insectes. Présence de loge de pics : La loge est creusée par les pics en guise de nid lors de la reproduction. Les pics y élèvent leur nichée. Les anciennes loges servent ensuite à d’autres espèces : mésanges, sittelle, écureuil, chauves-souris arboricoles, abeilles… Présence de grandes cavités : Les grandes cavités d’origines naturelles sont favorables à la Chouette mais aussi aux colonies de reproduction de chauve-souris. Présence de fentes ou fissures étroites, écorces décollées : Elles sont recherchées des grimpereaux mais aussi des chauves-souris arboricoles. Présence de bois morts : Le bois mort constitue un « garde manger » pour les Picidés car il contient des larves saproxylophages (comme le Grand capricorne, insecte protégé en France). - 32 - ►Ripisylve La ripisylve (boisement de rive) est recherché par des espèces spécifiques d’oiseaux nicheurs (Pic épeichette, Gallinule poule-d’eau, Mésange nonnette) et d’oiseaux qui y viennent pour y chasser (Héron cendré, Martin pêcheur d’Europe…). La flore et la faune invertébré (odonates) y sont spécifiques. Les plantes aquatiques s’adaptent selon différents gradients qu’influence la pente de la rive. La gestion est un facteur qui influence très fortement l’évolution de cet habitat. Objectifs Favoriser le développement d’espèces végétales spontanés (saules, aulnes, frênes…) ; Renforcer la ripisylve et obtenir un linéaire continu non mité ; Limiter les accès à la rive. Pratiques à mettre en œuvre Conserver des arbres morts favorables aux Picidés (pics) ; Maintenir des frondaisons pendantes dans l’eau (support des nids de poule d’eau) ; Conserver et favoriser le sous étage de buissons et d’arbustes ; Conserver les lianes et plantes grimpantes sur les arbres morts ou vivants ; Ne pas intervenir de mi-mars à Ripisylve : exemple d’arbres morts à conserver servant de garde-manger aux Picidés (pics) juin ; Ripisylve à l’est : dans ce secteur (cf. Figure 7), la flore aquatique est intéressante du fait de la pente douce. Laisser une bande enherbée (>1m) le long de la rive avec une coupe annuelle automnale ; Contrôler la population de ragondin. Figure 7 : Préconisations d’entretien de la ripisylve, « Vallée de l’Oudon»/Segré. - 33 - ►Zones enherbées La gestion différenciée mise en place nous semble tout à fait convenir (tontes régulières autour des aires de jeux, de pique-nique, et cheminement dans la prairie, broyage tardif des autres zones). Rappelons que les zones de tontes régulières ne présentent qu’un intérêt très faible pour la faune et la flore. Il est donc nécessaire de ne pas étendre les zones en pelouse mais plutôt de les diminuer. Les lisières du boisement accueillent une plante patrimoniale (L’Epipactis helléborine) dont le cycle de développement nécessite une coupe tardive. Objectifs Favoriser la biodiversité ; Pratiquer une tonte différenciée pour favoriser la floraison ; Limiter les zones de pelouses ; Renforcer le caractère champêtre du site ; Préserver les stations d’orchidées : l’Épipactis helléborine (cf. Figure 8) et la végétation aquatique (cf. Ripisylve également) Pratiques à conserver ou mettre en œuvre Pelouses : - Tondre de préférence par temps chaud et au milieu de la journée pour permettre aux insectes de fuir. Ils sont plus vifs aux heures chaudes ; - Laisser pousser un ourlet herbacé > à 1 m de large le long des boisements (boisement feuillus, ripisylve et murs). Faucher 1 fois par an et exportation de la matière organique dans l’idéal. Prairies : broyage tardif ou fauche tardive avec export de la matière organique dans l’idéal. Prairie avec cheminement entretenu par une tonte régulière - 34 - Figure 8 : Stations d’orchidées à préserver dans les zones de tonte et de broyage, « Vallée de l’Oudon»/Segré. - 35 - 52 – Plan de valorisation Original, de part la prise en compte de la faune et de la flore naturelles, l’ensemble du travail réalisé intègre la démarche de biodiversité de proximité et de gestion différenciée des espaces. Toutefois, ces démarches relativement récentes méritent d’être expliquées auprès du public, afin qu’il comprenne l’intérêt des actions menées et puisse s’approprier la démarche. ►Information refuge Objectifs Valoriser le Refuge ; Faire connaître la labellisation ; Porter à connaissance les pratiques de gestion écologique mise en place ; Contribuer à sensibiliser et diffuser l’information sur les refuges LPO. Réalisation Créer une page sur le site internet de la commune ; Installer un panneau informatif de l’agrément LPO à l’entrée principale du parc. ►Présentation du projet aux agents municipaux des espaces verts Objectifs Présenter le diagnostic : gestion et inventaires naturalistes ; Présenter les objectifs 2013-2018. Une intervention a programmé en début d’année 2013. ►Panneaux pédagogiques refuge Objectifs - Valoriser le Refuge ; - Réaliser trois panneaux pédagogiques sur la faune du refuge ; - Permettre aux visiteurs (adultes, enfants) de connaître et de découvrir l’intérêt du Refuge et sa gestion différenciée. Réalisation - Rédaction des textes des trois panneaux et d’une série d’illustrations originales en couleurs (aquarelles) pour les trois panneaux ; - Conseils à la conception pour les trois panneaux thématiques : o Panneau accueil : carte du site avec légende : éléments paysager et gestion différenciée, espèces remarquables du refuge. o Panneau boisement: faune des arbres et actions spécifiques de gestion o Panneau ripisylve-cours d’eau : faune aquatique Budget - Rédaction & illustrations LPO : 3 600 € - Création graphique, support panneau-transfert, mobilier bois, format 60 X 80 cm : 1 800 € - Estimation totale pour trois panneaux format 60X80 : Env. 5 500 € - 36 - ►Animations grand public Objectifs Valoriser le Refuge ; Proposer au grand public des sorties de découverte nature ; Faire découvrir au public le patrimoine naturel du site et la gestion du refuge. Réalisation 1 ou 2 animation par an animée par un salarié LPO Anjou. Durée : ½ journée Thématiques possibles : chant d’oiseaux (avril à début juin), le refuge ses habitats, ses espèces et sa gestion. Coût par intervention : 160 € + 45 € (frais de déplacements : 90 km X 0.5 €/km) soit 205 €/animation. ►Animations scolaires Ecole Élémentaire Les Pierres Bleues (Publique) Ecole Élémentaire Robert Fontaine (Publique) Ecole Élémentaire Bourg Chevreau Sainte-Anne (privée) Ecole Élémentaire Saint Joseph (Privée) Objectifs Faire découvrir la biodiversité du refuge et sensibiliser aux pratiques de jardinage respectueuses de la biodiversité. Faire découvrir chaque année la biodiversité du refuge aux élèves des écoles élémentaires et sensibiliser aux pratiques de jardinage respectueuses de la biodiversité. Valoriser les actions menées sur le parc Réalisation Public visé : cycle 3, 4 classes par an (1 classe par école) Les interventions se déroulent en deux temps : o Une ½ journée : - découverte nature du refuge par une approche naturaliste, - observation et reconnaissance de la faune et de la flore o Une ½ journée : Créer et aménager un jardin nature au travers de l’exemple du refuge LPO. Animations : 4 journées X 300 € = 1 200 € Préparations : 1 journée X 300 € = 160 € Frais de déplacements : 90 km X 4 X 0.450€ = 180 € Kit pédagogique (un jardin nature, un nichoir, dossier pédagogique LPO) : 4X (15+15+11,20) = 164.80 € Total : 1 704.80 € Échéancier 2009 Action à reconduire après évaluation et bilan annuel. - 37 - CONCLUSION Les inventaires réalisés permettent une bonne appréciation de l’intérêt faunistique et floristique du site La vallée de l’Oudon offre une vitrine pour sensibiliser le public aux pratiques de gestion alternatives et écologiques des espaces verts de la commune. Les pratiques de gestion mises en place seront respectueuses de l’environnement et s’accorderont avec la charte des Refuges LPO. Les actions engagées permettront d’augmenter encore le potentiel biologique du site, pour le plaisir des oiseaux et de la nature en général, mais aussi pour le plaisir des hommes qui, nous l’espérons seront nombreux à apprécier les actions mises en place sur ce site. La création de ce refuge LPO se doit d’être une réussite et pourra servir d’exemple pour d’autres collectivités du segréen. - 38 - BIBLIOGRAPHIE BESLOT E., LOIR O., 2009. REFUGE LPO – Formule EXCELLENCE. Château du Plessis-Macé, Conseil Général de Maine-et-Loire. Diagnostic des méthodes de gestion, inventaires naturalistes, plan de gestion, plan de valorisation. LPO Anjou, 66 p. BLONDEL J., FERRY C., FROCHOT B., 1970. Méthode des Indices Ponctuels d'Abondance(IPA) ou des relevés d'avifaune par « stations d'écoute ». Alauda, 38 (1) : 55-70. COLL. 2004. Guide technique : Gestion des plantes exotiques envahissantes en cours d’eau et zones humides. Comité des Pays de la Loire, 68 p. LACROIX P., LE BAIL J., HUNAULT G., BRINDEJONC O., THOMASSIN G., GUITTON H., GESLIN J., PONCET L., 2008. Liste rouge régionale des plantes vasculaires rares et/ou menacées en Pays de la Loire. Conservatoire botanique national de Brest, antenne régionale des Pays de la Loire : 48 p. + annexes. LOIR O., 2004. REFUGE LPO – Formule EXCELLENCE. Parcs Le Jau et Saint-Pierre –Ville de MûrsÉrigné. LPO Anjou, 13 p. LOIR O., 2010. REFUGE LPO –Parc de la Deniserie, Chalonnes-sur-Loire. Diagnostic des méthodes de gestion, inventaires naturalistes, plan de gestion, plan de valorisation. LPO Anjou, 34 p. LOIR O., 2010. REFUGE LPO – Entreprise ATM, Longué-Jumelles. Diagnostic des méthodes de gestion, inventaires naturalistes, plan de gestion, plan de valorisation. LPO Anjou, 27 p. MARCHADOUR B., SECHET E. (coord.), 2008. Avifaune prioritaire en Pays de la Loire. Coordination régionale LPO Pays de la Loire, conseil régionale des Pays de la Loire, 221p. MARCHADOUR B. (coord.), 2009. Mammifères, Amphibiens et Reptiles en Pays de la Loire. Coordination régionale LPO Pays de la Loire, Conseil régional des Pays de la Loire, 125 p. MOURGAUD G., PAILLEY P. (coord.), 2005. Atlas de répartition des Amphibiens (Urodèles, Anoures) et Reptiles (Chéloniens, Squamates) de Maine-et-Loire (France) (1990-2004). Anjou Nature, Bulletin des Naturalistes Angevins, 1 : 5- 53. NOEL F., 2006. Refuge LPO - formule « excellence », Le Parc de Balzac à Angers. Expertise et Plan de gestion. LPO Anjou, 57p. TARDIVO G. et LEBOSSE J.-P., 1999. - Inventaire du Patrimoine naturel. Liste régionale indicative des espèces déterminantes en Pays de la Loire. Espèces animales. DIREN des Pays de Loire / CSRPN, Nantes. 191 p. ANNEXE 1 : Fiche ENS vallée de l’Oudon. Fiche de recensement des Espaces naturels sensibles Direction générale adjointe Développement Direction aménagement environnement Niveau de priorité : Site Prioritaire __________________________ _____ Nom du site : Vallée de l’Oudon Site à forts enjeux Code recensement : ZH-35 Date d'élaboration de la fiche : 02/02/2011 Rédacteur : Richard Maréchal Superficie (ha) : 815 Périmètre de référence : Fédé pêche Site complémentai re Liste des communes concernées: (nom et code postal) Le Lion d’Angers, Montreuil sur Maine St Martin du Bois, Andigné La chapelle sur Oudon, Louvaine, Segré, Ste Gemmes d’Andigné, Nyoiseau, Châtelais, L’Hôtellerie de Flée Description du site et de ses abords Nature de l'occupation des sols: (culture, bois, mare, cours d'eau…) 24 Eaux courantes 371 Groupements à reine des prés et communautés associées 412 Chênaies-charmaies 443 Aulnaies-frênaies médio-européennes 532 Formations à grandes laîches (magnocariçaies) 35 Pelouses sèches silicicoles 372 Prairies humides eutrophes 38 Prairies mésophiles 415 Chênaies acidiphiles (et chênaie-hêtraie acidiphile) 622 Végétation des rochers et falaises intérieures siliceuses 844 Bocage 85 Parcs urbains et grands jardins 86 Villes, villages, sites industriels Limites physiques du site:(route, lisière de bois, cours d'eau…) Le site englobe la vallée sur une largeur de 200 m de chaque cotés de la rivière. Nature de l'occupation périphérique: Cultures, vergers, villages… Statuts de propriété : (privé, communal, départemental, DPF…) Privé/public (DPF départemental en aval de Segré) Mesures de protection ou d'inventaire existantes: (ZNIEFF, ZPS, ZSC, Zonage PLU, ZPPAUP, site classé…) - - - 2 ZNIEFF sur la commune de Châtelais, de petite surface ne portant pas directement sur les enjeux de la rivière : ZNIEFF I n° 2133 « Mares du Pressoir » comportant 2 mares à population d’amphibiens remarquable et ZNIEFF II n° 21450000 «LE BOIS-BOUC ET SAINT-JULIEN » ZNIEFF II n° 21360000 « BOCAGE ET VERGERS DU SEGREEN » sur la commune de Louvaines ZNIEFF II n° 20150000 « VALLEE DE LA MAYENNE » au Lion d’Angers PPRI SAGE de l’Oudon Les enjeux au regard des objectifs du PDENS Faune (liste rouge régionale, espèces d’intérêt départemental) : Invertébrés terrestre mal connus Potentialités piscicoles pour les migrateurs, mais nombreux ouvrages hydrauliques non perméables Flore (Protégée, liste rouge régionale, espèces d’intérêt départemental) : Mal connue. Le bois Bouc et st-Julien : Coteau boisé en exposition nord présentant une importante population de ptéridophytes dont une espèce rare ou menacée. Station remarquable de Myrtille, espèce rare en Anjou. La présence de prairies humides, de même que la proximité de la rivière permet le maintien d'odonates et de reptiles. Milieux : zones humides, secteurs bocagers, coteaux schisteux, ripisylve, ruisseaux Fonctionnalités : cycle de l’eau eau potable paysage corridor stockage de CO2 Continuité entre les rivières du nord du département et la confluence des basses vallées angevines Vulnérabilité, menaces : Forte Moyenne faible Drainage, mise en culture ou peupleraie Manque d'entretien ou gestion inadaptée, Envahissement par la jussie, pollution de l’eau Modification du régime hydrologique, discontinuité écologique ZAC en limite de zone humide au Lion d’Angers Intérêt et potentialité en termes d'ouverture au public: Facile Avec contraintes Déconseillée Existence de sentiers de randonnés (guide édité par FFRP°), Développement tourisme fluvial Intérêt à l’échelle départementale : Vallée structurante du nord du département, valorisé par le tourisme fluvial. La restauration du bon état écologique du cours d’eau, notamment concernant la ressource en eau, constitue un enjeu majeur de la politique du Département. Contexte et actions en cours : (historique, dynamique locale, actions développées…) CRE, restauration de frayères à Brochet au Lion d’Angers et Segré, projets de restauration des zones humides par le SBOS (étude et diagnostic en 2010) Projet de passes à poissons sur 3 ouvrages du DPF Intérêt site vis-à-vis de la politique ENS: (complémentarité vis-à-vis des autres mesures existantes, adéquation avec les modalités d'intervention ENS (préemption, acquisition, gestion) Forte légitimité du département propriétaire du DPF en aval, et par rapport aux enjeux liés à la ressource en eau. Actions à envisager : (acquisition, plan de gestion, accueil du public…) Restauration de la qualité de l’eau, aménagements pédagogiques à partir du chemin de halage, développer la contractualisation avec les exploitants agricoles, restauration de la continuité de la rivière et entretien des berges, lutte contre les espèces envahissantes, gestion des sites à enjeu biodiversité fort (chiroptères, flore des coteaux, zones humides…). Observations complémentaires Bibliographie (références bibliographiques, travaux déjà réalisés, …) Cartographie au 1/50 000 Cartographie au 1/50 000 Cartographie au 1/50 000 Cartographie au 1/50 000 ANNEXE 2 : Cadastre vallée de l’Oudon/Segré. ANNEXE 3 : Liste des espèces végétales répertoriées, vallée de l’Oudon/Segré. 54. Lythrum salicaria Espèces Statut 55. Mahonia aquifolium 1. Acer campestre 56. Medicago arabica 2. Achillea millefolium 57. Medicago lupulina 3. Agrostis canina 58. Moehringia trinervia 4. Ajuga reptans 59. Myosotis scorpioides 5. Alisma plantago-aquatica 60. Nuphar lutea 6. Alliaria petiolata 61. Oxalis corniculata 7. Alnus glutinosa 62. Plantago major 8. Anagallis arvensis 63. Potentilla sterilis 9. Anthriscus sylvestris 64. Primula veris 10. Artemisia vulgaris 65. Prunella vulgaris 11. Arum italicum 66. Prunus avium 12. Asplenium trichomanes 67. Prunus laurocerasus 13. Bryonia cretica subsp. dioica 68. Prunus spinosa 14. Buxus sempervirens Reg 69. Quercus robur 15. Cardamine hirsuta 70. Pteridium aquilinum 16. Cardamine pratensis 71. Ranunculus ficaria 17. Carpinus betulus 72. Reseda lutea 18. Castanea sativa 73. Robinia pseudocacia 19. Chelidonium majus 74. Rosa canina aggr. 20. Conopodium majus 75. Rubus caesius 21. Convolvulus arvensis 76. Rumex acetosella 22. Corylus avellana 77. Ruscus aculeatus 23. Crataegus monogyna 78. Sambucus nigra 24. Cymbalaria muralis 79. Scrophularia umbrosa 25. Cytisus scoparius 80. Scutellaria galericulata 26. Cyclamen hederifolium 81. Sedum album 27. Digitalis purpurea 82. Senecio jacobaea 28. Dipsacus fullonum 83. Silene dioica 29. Epipactis helleborine 84. Silene vulgaris Reg, LRMA[anx1] 30. Erodium cicutarium 85. Solanum dulcamara 31. Eupatorium cannabinum 86. Sonchus oleraceus 32. Euphorbia amygdaloides 87. Spartium junceum 33. Galium aparine 88. Stachys palustris 34. Genista tinctoria 89. Stachys sylvatica 35. Geranium dissectum 90. Stellaria graminea 36. Geranium lucidum 91. Stellaria holostea 37. Geranium robertianum 92. Taraxacum gr. officinale 38. Geum urbanum 93. Teucrium scorodonia 39. Glechoma hederacea 94. Trifolium repens 40. Hedera helix 95. Ulex europaeus 41. Hyacinthoides non-scripta 96. Umbilicus rupestris 42. Hypericum perforatum 97. Urtica dioica 43. Ilex aquifolium 98. Valerianella locusta 44. Iris pseudacorus 99. Verbena officinalis 45. Lamiastrum galeobdolon 100. Veronica filiformis 46. Lamium purpureum 101. Viburnum opulus 47. Lapsana communis 102. Vinca minor 48. Leucanthemum vulgare 49. Linaria repens 50. Lonicera periclymenum 51. Lotus corniculatus 52. Lysimachia nummularia 53. Lysimachia vulgaris Reg 103. Viola odorata Reg. : espèce déterminante dans le cadre des inventaires ZNIEFF en Région Pays de la Loire LRMA. : Liste Rouge Massif Armoricain