2-2 Renaud Bouret, Chenelière Économie globale
nuit à l’environnement. Il reste les innovations permises par la recherche et le développement, qui ne
sont pas toujours sans risques (OGM). En somme, on n’a rien sans rien. L’économie est bien la science des
choix.
2. LES SOLUTIONS
Puisqu’il est difficile d’augmenter la production agricole sans causer des torts importants à
l’environnement, la solution passe peut-être par des changements dans la consommation. Dans les pays
où la population augmente encore très rapidement, il serait peut-être souhaitable d’accélérer la transition
démographique (en favorisant, par exemple, la scolarisation des jeunes filles). Il sera peut-être nécessaire
de modifier certaines habitudes alimentaires, notamment en répartissant la consommation de viande de
façon plus égalitaire à travers le monde. Les terres agricoles pourraient être consacrées, pour le moment,
à des productions plus « utiles » que celle de l’éthanol, comme les aliments (ou les fibres textiles). Du côté
de la production, il y a toujours l’espoir de bénéficier d’avancées technologiques, pourvu qu’on finance
suffisamment la recherche.
EXERCICES SUPPLÉMENTAIRES (P. 47)
1. LES ACTEURS DU MARCHÉ
a) Lorsque les prix augmentent, les demandeurs réduisent leur quantité demandée, car ils cherchent à
maximiser leur bien-être économique; ils tentent de satisfaire le maximum de besoins en payant les biens
le moins cher possible. Par ailleurs, comme les revenus des demandeurs sont limités, la hausse des prix
représente une nouvelle contrainte pour les agents économiques; ils doivent répartir leurs dépenses
autrement (ou faire un nouvel arbitrage).
b) Le coût est le montant payé par l'entreprise pour produire le bien. Le prix est le montant reçu
l'entreprise lorsqu'elle vend le bien.
c) Lorsque les entreprises augmentent la quantité produite d’un bien, elles finissent par se heurter à une
hausse des coûts de production à court terme, car les ressources productives telles que les matières
premières et les travailleurs expérimentés sont plus difficiles à trouver. Compte tenu de leur rareté, les
ressources productives coûtent donc plus cher. C'est pourquoi, à court terme, les entreprises ne sont
disposées à augmenter les quantités offertes qu'à condition de pouvoir augmenter les prix.
2. LE MODÈLE DE L'OFFRE ET DE LA DEMANDE