Dépistage du cancer colorectal - Clinique Mutualiste de l`Estuaire

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DOSSIER DE PRESSE
Contact Presse : Anita Besnier
Tél : 02 40 14 03 14 - Mail : [email protected]
www.liguecancer44.fr
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Le Côlon Tour ® : un voyage étonnant au cœur d’un côlon géant
pour expliquer l’importance du dépistage du cancer colorectal
SOMMAIRE
1. Le Côlon Tour ® : une approche ludique et pédagogique du
dépistage
2. Le cancer colorectal
 Comment le cancer colorectal se développe-t-il ?
 Une incidence élevée, une gravité certaine
 L’intérêt d’un diagnostic précoce
3. Le dépistage organisé du cancer colorectal
 Le programme national du dépistage organisé
 Les personnes concernées
 L’organisation pratique
 Un nouveau test, plus simple et plus performant
4. Les acteurs du dépistage en Loire-Atlantique
 Structure de gestion de dépistage organisé : Cap santé plus
44
 Le médecin traitant
 Le gastroentérologue
5. Une participation au dépistage encore insuffisante
 Un taux moyen de participation de 31 % en France
 Les chiffres en Loire-Atlantique
 Les freins à la participation
6. Conclusion
Annexe : Présentation des acteurs du « Côlon Tour » en 2016
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1. Le Côlon Tour ® : une approche ludique et pédagogique du
dépistage
Pour la 5ème année, la Ligue contre le cancer organise un Côlon Tour ® en France, en
partenariat avec la fondation ARCAD (Aide et Recherche en Cancérologie Digestive)
et la SFED (Société Française d'Endoscopie Digestive).
Grâce à une structure gonflable d’une
longueur de 12 mètres représentant
l’intérieur du côlon, la Ligue contre le
cancer et ses partenaires proposent une
information ludique et pédagogique pour
mieux appréhender les techniques de
dépistage, la maladie et les traitements.
Des objectifs ambitieux :
 Rendre accessible l’information sur le développement du cancer colorectal :
visualiser et parcourir l'intérieur d’un côlon pour comprendre comment est fait cet
organe et les différents stades des lésions (polypes et cancer).
 Expliquer concrètement le nouveau test immunologique de dépistage du cancer
colorectal : Quelles modalités de dépistage en fonction des risques et de l’âge ? A
qui s’adresser ? Le test est-il payant ? Comment se déroule un test de dépistage ?
Quelles anomalies peuvent être révélées ? Est-il systématiquement accompagné
d’une coloscopie ? Quels sont les avantages à pratiquer le dépistage et pourquoi le
refaire régulièrement ?... Toutes les réponses aux questions que se posent les
personnes concernées directement ou indirectement par le dépistage.
 Informer sur la coloscopie et son rôle : Pour mieux comprendre à qui s’adresse cet
examen, pourquoi et comment il se pratique.
 Sensibiliser sur les chances de guérison : le diagnostic à un stade précoce permet
des traitements moins lourds, plus efficaces, et accroît fortement les chances de
guérison.
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Retrouvez toutes les étapes 2016 du Côlon Tour®
https://www.ligue-cancer.net/article/26648_le-colon-tour-r-pres-de-chez-vous
Le Côlon Tour® en Loire-Atlantique se déroule les 9 et 10 septembre 2016 de 9 h
30 à 17 h à la Cité sanitaire de Saint Nazaire.
Grâce à la présence de bénévoles et de
professionnels de santé sur les 2 jours
d’animation, le « Côlon Tour » proposera au
public :



Un espace « côlon géant » avec des visites
accompagnées en continu.
Un espace « nutrition » avec des conseils
diététiques et des dégustations.
Un pôle « information » sur les modalités du
dépistage organisé, l’accompagnement des
personnes touchées par un cancer, et les
actions de prévention.
Cette opération rassemble de nombreux
partenaires venant en renfort du Comité de
Loire-Atlantique de la Ligue contre le cancer et
de Cap Santé Plus 44, structure de gestion de
dépistage organisé des cancers en LoireAtlantique :






Clinique Mutualiste de l’Estuaire
Centre hospitalier de St Nazaire
Harmonie Mutuelle
Ville de St Nazaire
La Caisse d’Assurance Maladie de la Loire-Atlantique (CPAM 44)
La Mutualité Sociale Agricole Loire-Atlantique – Vendée (MSA 44-85)
2. Le cancer colorectal
Comment se développe le cancer colorectal ?
Le côlon (ou gros intestin) et le rectum constituent la dernière partie du tube digestif.
La paroi interne du côlon est tapissée d’une muqueuse qui peut développer des
excroissances nommées polypes.
Certains polypes appelés adénomes, initialement bénins, peuvent grossir, et se
transformer en cancer avec le temps : c’est le processus qui est le plus
fréquemment à l’origine du cancer du côlon ou du rectum.
On estime qu’environ 10 % des adénomes atteignent une taille de 1 cm ou plus, ce
qui est un facteur de risque de cancérisation. Parmi ceux-ci, un quart deviendront des
cancers. La séquence adénome-cancer dure en moyenne une dizaine d’années.
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On distingue différents stades de développement du cancer colorectal, en
fonction de son extension. Le cancer se forme généralement à partir de la muqueuse,
puis à tendance à s’étendre dans l’épaisseur de la paroi intestinale, puis à envahir des
ganglions et des organes proches et à distance (les métastases).
Stade In Situ (is) : atteinte localisée à la surface de la muqueuse intestinale
Stade 1 : atteinte superficielle de la paroi intestinale
Stade 2 : atteinte de l’épaisseur de la paroi intestinale au-delà de la couche
musculeuse
Stade 3 : atteinte des ganglions
Stade 4 : métastase
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Une incidence élevée, une gravité certaine
Le cancer colorectal se situe au 3e rang des cancers les plus fréquents, après le
cancer de la prostate et le cancer du sein.
On estime à plus de 43 000 le nombre de nouveaux cas de cancer colorectal en
France en 2015.
Le cancer colorectal est le 2e cancer le plus meurtrier, après le cancer du poumon.
Ceci est lié en partie au fait que le diagnostic de ce cancer est souvent tardif, au stade
de cancer évolué.
Le nombre de décès liés au cancer du côlon en 2015 en France est estimé à plus
de17 800.
95 % des cas de cancers colorectaux surviennent après l’âge de 50 ans.
Incidence des cancers colorectaux en fonction de l’âge (Inca – 2012)
7
L’intérêt d’un diagnostic précoce
Le pronostic du cancer colorectal est étroitement lié au stade de développement de la
maladie au moment de son diagnostic.
Ainsi, selon des données américaines de 2014 du réseau SEER (Surveillance,
Epidemiology, and End Results - National Cancer Institute USA), le taux de survie
relative à 5 ans est de 90 % pour un cancer colorectal diagnostiqué à un stade local (I
ou II), contre 70 % pour un stade régional (III) et 13% pour un stade métastatique (IV).
Détectés à un stade précoce, 9 cas de cancer colorectal sur 10 peuvent être
guéris. Toutefois, le cancer colorectal est encore trop souvent diagnostiqué
tardivement. Cela s’explique notamment par le fait qu’il évolue dans un premier temps
sans donner de symptômes.
Un dépistage régulier du cancer colorectal a un double intérêt car il permet d’identifier
et de traiter :
-les adénomes avant qu’ils ne dégénèrent en cancer, évitant donc la survenue du
cancer,
-les cancers un stade très précoce de leur développement avant qu’ils ne se
manifestent par des symptômes, permettant un traitement plus efficace et un meilleur
pronostic.
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3. Le dépistage organisé du cancer colorectal
Le dépistage est le diagnostic d’une maladie, par des tests ou examens, avant qu’elle
ne se manifeste par un symptôme.
Le programme national du dépistage organisé
Le dépistage du cancer colorectal fait l'objet d'un programme national organisé par
les pouvoirs publics (Ministère de la Santé, Assurance Maladie) et par l’Institut
National du Cancer (INCa). Ce programme a été mis en place en 2008.
Ce programme est appliqué au niveau de chaque département par une Structure de
Gestion.
Cap Santé Plus 44 est la structure de gestion des dépistages organisés des cancers
du sein et du côlon en Loire-Atlantique.
L'INCa, avec le Ministère de la Santé et les régimes d'Assurance Maladie, organise
par ailleurs, au mois de mars, une campagne d'information pour sensibiliser la
population sur l'importance du dépistage du cancer colorectal ; c’est le mois « Mars
Bleu ».
Les personnes concernées
Le programme du dépistage organisé s’adresse aux femmes et aux hommes âgés
de 50 à 74 ans qui présentent un risque « moyen » de cancer colorectal, autrement
dit qui n’ont pas de symptôme digestif ni d’antécédents familiaux ou personnels
de maladie du côlon. C’est la « population cible ».
Les personnes qui ont un risque identifié comme « important » de développer un
cancer colorectal sont exclues du dépistage organisé, et doivent bénéficier d’un
dépistage individuel et d’une surveillance spécifique, notamment par coloscopies
réalisées par un Gastroentérologue.
Ce sont les personnes qui ont:
 des antécédents personnels ou familiaux de cancer ou d’adénome colorectal
 une maladie inflammatoire chronique du colon : maladie de Crohn, Rectocolite
hémorragique
 un terrain génétique responsable de maladies coliques qui dégénèrent
fréquemment en cancer.
L’organisation pratique
Tous les deux ans, les hommes et les femmes de 50 à 74 ans de la population cible
sont invités par Cap Santé Plus 44 à réaliser un test de dépistage remis par leur
médecin traitant.
Le principe du test de dépistage repose sur la recherche dans les selles de sang
invisible à l’œil nu, car on sait que la plupart des polypes et cancers saignent par
intermittence.
Ce test est à faire à son domicile, puis à envoyer par voie postale au laboratoire qui
pratique l’analyse du test.
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Ce laboratoire adresse les résultats du test au patient, à son médecin, et à Cap Santé
Plus 44.
Le test de dépistage est pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie, sans avance
de frais.
Si le test est négatif, la personne est réinvitée 2 ans plus tard à refaire un nouveau
test.
Il est important de faire le test à intervalles réguliers, car un polype (ou un cancer) ne
saignent pas toujours en permanence, et le test peut être « faussement négatif » s’il
n’existe pas de saignement au moment du prélèvement de selles.
Si le test est positif, une coloscopie doit être réalisée par un Gastroentérologue pour
visualiser l’intérieur du colon et rechercher la cause du saignement.
Un test positif ne signifie pas systématiquement qu’il y a présence d’un polype ou d’un
cancer (avec l’Hémoccult II®, environ la moitié des coloscopies réalisées suite à un
test positif se révélaient normales), mais il est impératif de réaliser cet examen afin de
ne pas méconnaître une lésion.
En pratique
Un nouveau test, plus simple et plus performant
Depuis le mois de juin 2015, un nouveau test est utilisé pour le dépistage organisé, le
test immunologique OC-SENSOR°, qui remplace le test Hémoccult II®.
Ce test a la forme d’un tube qui sert au prélèvement de selles, et qui est présenté
dans un « kit de dépistage ».
Dans le kit, se trouvent également un mode d’emploi du test, une fiche d’identification
(où doivent figurer les informations administratives concernant le patient, et les
10
coordonnées du médecin traitant), un sachet rigide où placer le test une fois le
prélèvement fait, et une enveloppe préaffranchie à l’adresse du laboratoire d’analyse
CERBA (situé en région Parisienne).
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Le test immunologique présente plusieurs avantages:
 Plus simple : le test immunologique est plus pratique d’utilisation car il ne
nécessite qu’un seul prélèvement de selles (contre 6 pour le test Hémoccult
II®).
 Plus performant : ce nouveau test a une sensibilité supérieure et permet
une meilleure détection des cancers et des lésions précancéreuses
(adénomes).
Le pourcentage attendu de tests positifs est de 4% (au lieu de 2 à 2,5% avec
l’Hémoccult II®).
Il devrait permettre de détecter 2 fois plus de cancers et 2,5 fois plus
d’adénomes.
 Plus fiable : grâce à l’utilisation d’anticorps, il ne peut pas être rendu positif
par l’hémoglobine animale issue de l’alimentation.
Par ailleurs, la lecture automatisée de ce test garantit une meilleure fiabilité.
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4. Les acteurs du dépistage en Loire-Atlantique
Plusieurs acteurs du monde de la santé interviennent dans le dispositif de dépistage
organisé du cancer colorectal.
Structure de gestion de dépistage organisé : Cap Santé Plus 44
Cap Santé plus 44 est une association loi 1901.
Elle met en œuvre, dans le département de
Loire-Atlantique, le programme national de dépistage
organisé des cancers : cancer du sein et cancer
colorectal.
Elle bénéficie d’un financement assuré conjointement par l’Etat (Agence Régionale de
Santé) et l’Assurance Maladie. Elle est gérée par un conseil d’administration composé
de partenaires financeurs, médicaux et institutionnels.
Ses principales missions sont :
 l’envoi des invitations au dépistage à la population concernée,
 la communication vers le public et les professionnels de santé,
 pour le dépistage du cancer du sein, l’organisation de la deuxième lecture des
mammographies,
 le recueil des résultats des examens de dépistage et le suivi des personnes avec
dépistage positif,
 l’évaluation départementale et la participation à l’évaluation nationale des
programmes de dépistage organisé des cancers.
C’est donc Cap Santé Plus 44 qui invite par courrier les personnes concernées à
consulter leur médecin traitant.
Ces personnes sont identifiées à partir des fichiers transmis par les organismes
d’Assurance Maladie.
Le médecin traitant
Le médecin traitant occupe un rôle central au sein du dispositif de dépistage organisé
du cancer colorectal.
En effet, c’est lui qui remet et explique le test au patient, ou qui l’oriente vers une
procédure plus adaptée si le patient présente des symptômes digestifs ou des
facteurs de risque particuliers liés à ses antécédents familiaux ou personnels.
Dans ce cas le médecin traitant signale à la structure de gestion que le patient ne
rentre pas dans le cadre du dépistage organisé (il en est « exclus »), et oriente le
patient vers un Gastroentérologue pour une prise en charge spécifique.
Le dialogue avec le médecin peut, par ailleurs, permettre de mieux comprendre
l’importance du dépistage et de dédramatiser sa réalisation.
13
Une enquête montre que lorsque le test est remis par le médecin traitant, 9 personnes
sur 10 déclarent l’effectuer.
Le médecin traitant joue également un rôle important en cas de positivité du test du
patient, pour accompagner le patient dans la réalisation du bilan complémentaire.
En cas de test négatif, le médecin invite la personne à le renouveler deux ans plus
tard.
Le gastroentérologue
En cas de test positif, cela ne signifie pas que le patient a un cancer mais qu’un
saignement a été détecté dans ses selles. Pour en identifier l’origine, le
gastroentérologue réalise une coloscopie, qui permet de voir l’intérieur du côlon.
Cet examen, effectué sous une courte anesthésie, permet de déceler la présence
éventuelle de polypes et de cancer, et le plus souvent de les ôter dans le même
temps.
Le gastroentérologue envoie à la structure de gestion le résultat de toutes les
coloscopies réalisées à la suite d’un test positif.
Ces résultats permettent à la structure de gestion d’évaluer la qualité et l’efficacité du
dépistage organisé, de calculer le nombre de cancers et d’adénomes dépistés, le
nombre de faux positifs (coloscopies normales malgré test positif) et la survenue de
complications.
14
5. Une participation au dépistage encore insuffisante
A l’échelle nationale
Le dépistage organisé du cancer colorectal concernait environ 16 millions de
personnes en 2013-2014.
Depuis la mise en place de ce dépistage, le taux national de participation de la
population cible est aux alentours de 30% ; il reste inférieur à l’objectif national de
50 % et aux recommandations européennes de 45 %.
Il est variable selon les départements.
15
En Loire-Atlantique
En Loire-Atlantique la participation au dépistage organisé du cancer colorectal est
stabilisée depuis plusieurs années aux alentours de 39 %, mais diffère selon les
cantons
Taux de participation au dépistage organisé du cancer du côlon-rectum par canton
Loire-Atlantique, 2011-2012
Sources : Cap Santé Plus - 44
(mai 2013) ; InVS ; Insee
(RP2009) Exploitation ORS
Pays de la Loire
Les freins à la participation
Plusieurs études épidémiologiques ont permis d'identifier des freins à la participation
de la population ciblée par le programme de dépistage organisé :








un manque de sensibilisation : la personne ne se sent pas concernée par ce
cancer
une méconnaissance des procédures de dépistage
une gêne à l'égard de la localisation de ce cancer : le côlon et le rectum
représentent un sujet tabou
une gêne provoquée par le fait de devoir manipuler ses selles
la peur d'un résultat positif
la peur de la coloscopie
la réalisation d'un ou plusieurs tests de dépistage revenus négatifs :
phénomène de lassitude
des facteurs d'inégalités inhérents au niveau d'éducation et à la catégorie
socioprofessionnelle : personnes les plus éloignées du système de soins,
migrantes ou en situation de précarité.
16
2015 : Année de transition
La lecture des tests Hémoccult II® ayant été stoppée fin janvier 2015 et le test
immunologique ayant été mis à disposition des professionnels au printemps 2015, le
dépistage organisé du cancer colorectal a donc été interrompu pendant plusieurs mois
sur le territoire national. Les premières lectures du test immunologique dans notre
département ont eu lieu début juin 2015.
Pour ces raisons, il n’y a pas de publication officielle de taux de participation national
ou départemental sur 2015.
Au niveau national :
 9,2 millions de personnes ont été invitées en 2015 à se faire dépister;
 1,4 millions ont réalisé le test de dépistage ;
 4,6% des tests se sont avérés positifs, soit un taux de positifs doublé
comparativement au test Hémoccult II®, ce qui était attendu.
En Loire Atlantique :
 201 973 personnes ont été invitées (le retard des invitations lié à l’arrêt du
dépistage a été récupéré en totalité sur le dernier semestre 2015)
 37 236 tests ont été lus sur le dernier semestre 2015
 3,9 % des tests se sont révélés positifs
2016 : Année de forte participation probable
L’évaluation sur le premier semestre 2016 montre une forte adhésion de la population
cible au dépistage organisé du cancer colorectal au niveau national, ainsi que dans
notre département avec 54 302 personnes ayant réalisé un test.
La projection sur l’année entière porterait ainsi à plus de 100 000 le nombre de
personnes ayant réalisé un test de dépistage en Loire-Atlantique en 2016, ce qui
représenterait la plus forte année d’activité depuis la mise en place du dépistage
organisé dans le 44
6. Conclusion
L’introduction du test immunologique dans le dépistage organisé du cancer colorectal
semble permettre d’espérer une réelle augmentation de la participation de la
population cible à ce dépistage.
Les premières évaluations en termes de diagnostic de cancer (et d’adénome) sont
également prometteuses.
17
Annexe
Les acteurs du « Côlon tour » 2016
La mise en place d’un tour de France auprès des Comités départementaux de la
Ligue contre le cancer est possible grâce à l’initiative de trois acteurs nationaux. La
Ligue contre le cancer, la fondation ARCAD et la SFED mettent en commun leurs
forces pour une meilleure promotion du dépistage par :
 une mutualisation des moyens des trois partenaires pour plus d’impact ;
 une pérennisation de ces opérations toute l’année ;
 des activités pédagogiques afin de surmonter les peurs et les tabous autour du
dépistage, et de lever les freins à sa réalisation.
À propos de la Ligue contre le cancer
1er financeur associatif indépendant de la recherche contre le cancer, la Ligue contre
le cancer est une organisation non-gouvernementale indépendante reposant sur la
générosité du public et sur l’engagement de ses militants. Forte de près de 650 000
adhérents et 13 800 bénévoles, la Ligue est un mouvement populaire organisé en une
fédération de 103 Comités départementaux. Ensemble, ils luttent dans quatre
directions complémentaires : chercher pour guérir, prévenir pour protéger,
accompagner pour aider, mobiliser pour agir. Aujourd’hui, la Ligue, fait de la lutte
contre le cancer un enjeu sociétal rassemblant le plus grand nombre possible
d’acteurs sanitaires mais aussi économiques, sociaux ou politiques sur tous les
territoires. Pour en savoir plus : www.ligue-cancer.net
À propos de la SFED
La Société Française d'Endoscopie Digestive (SFED) est une société scientifique,
Paritaire (libéraux, hospitaliers) et Représentative, qui encourage l'étude
endoscopique des maladies de l'appareil digestif sur le plan de la clinique et de la
recherche scientifique. De plus, elle promeut toutes les possibilités thérapeutiques de
l'Endoscopie et développe l'Endoscopie Digestive et les autres techniques d'imagerie
digestive. La SFED a réalisé divers documents d’information (Une BD à destination de
la population, une plaquette destinée aux gastroentérologues pour aider à orienter le
patient vers une consultation en oncogénétique). Pour en savoir plus : www.sfed.org
A propos de la fondation ARCAD
La fondation d’Aide et Recherche en Cancérologie Digestive (ARCAD), reconnue
d’utilité publique, concentre son action sur les pathologies digestives. Elle a pour
mission de promouvoir la recherche clinique et d’améliorer la prise en charge des
patients. La fondation peut donc prendre en charge ou participer au financement de
programmes d'actions ou de recherche. De plus, elle mène à bien et en toute
autonomie des actions d'information des patients et de promotion de la recherche
clinique. Enfin, elle aide au dépistage des cancers digestifs en sensibilisant le grand
public et le personnel de santé à l'importance de la prévention afin de diminuer
l'impact de la maladie. La fondation ARCAD a publié diverses brochures sur les
cancers de l’appareil digestif et les traitements, qui sont mises à disposition dans les
Espaces de Rencontres et d’Information (ERI) et les Espaces Ligue Info (ELI). Pour
en savoir plus : www.fondationarcad.org
18
Ligue contre le cancer de Loire-Atlantique
www.liguecancer44.fr
Le Comité de Loire-Atlantique de la Ligue contre le cancer est une association loi
1901 indépendante qui exerce ses activités depuis 1958 sur le département. Son
dynamisme repose sur la générosité du public et sur l’engagement de ses bénévoles,
salariés et intervenants spécialisés. Son objectif est de lutter contre le cancer avant,
pendant et après la maladie dans 4 directions complémentaires : Soutenir la
recherche ; Informer, prévenir et promouvoir les dépistages ; accompagner les
malades et leurs proches et agir pour changer la société.
Le Comité 44, c’est 3 Espaces Ligue à Nantes et Saint-Nazaire, 150 bénévoles, 18
administrateurs, 8 permanents, 15 747 adhérents qui nous font confiance ! Les fonds
proviennent à plus de 95% des dons et legs des particuliers et des entreprises, ainsi
que des manifestations organisées au profit de l’association.
Cap Santé Plus 44
www.capsanteplus-44.fr
Cap Santé Plus 44 est la structure de gestion du dépistage organisé des cancers en
Loire-Atlantique. Elle assure la réalisation départementale des programmes nationaux
de dépistage des cancers, pilotés par le Ministère de la Santé, l’Assurance Maladie et
l’Institut National du Cancer. La structure de gestion a été créée en 1994 sous le nom
d’association « M.A.D.AM.E », puis a pris l’appellation « CAP Santé Plus 44 » en
2004.
Cap Santé Plus 44 travaille en partenariat avec de nombreux interlocuteurs locaux et
régionaux du domaine de la santé (Assurance Maladie, Agence Régionale de Santé,
Mutualité, Professionnels de Santé, Ligue Contre le Cancer …).
Son conseil d’administration est composé de ces partenaires financiers, institutionnels
et médicaux.
CAP Santé Plus 44 coordonne deux dépistages organisés pour la Loire-Atlantique :
celui du cancer du sein depuis avril 1996 et celui du cancer colorectal depuis janvier
2008.
Ses principales missions sont :
 L’envoi des invitations au dépistage à la population concernée,
 La communication vers le public et les professionnels de santé,
 Pour le dépistage du cancer du sein, l’organisation de la deuxième lecture des
mammographies,
 Le recueil des résultats des examens de dépistage et le suivi des personnes avec
dépistage positif,
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
L’évaluation départementale et la participation à l’évaluation nationale des
programmes de dépistage organisé.
Dépistage organisé (DO) des cancers en Loire-Atlantique
DO du cancer colorectal
DO du cancer du sein
Population concernée
Hommes et femmes de 50 à 74 ans
Femmes de 50 à 74 ans
Rythme du dépistage
Tous les 2 ans
Tous les 2 ans
Examen de dépistage
1 - Test de recherche de sang
dans les selles
2 - Puis coloscopie si test positif
Mammographie
Clinique Mutualiste de l’Estuaire
www.clinique-mutualiste-estuaire.fr
La Clinique Mutualiste de l’Estuaire est un établissement de santé privé d’intérêt
collectif à but non lucratif du groupe mutualiste Hospi Grand Ouest.
Présents sur le site de la Cité sanitaire, la Clinique Mutualiste de l’Estuaire et le
Centre Hospitalier de Saint-Nazaire développent une offre complémentaire pour
garantir une qualité du parcours de soins à toutes et tous, habitants de la région
nazairienne et de la Presqu’île.
L’offre de soins de la Clinique Mutualiste s’articule autour de la cancérologie, la
chirurgie et la médecine interventionnelle, et les soins de suite et de réadaptation.
Certaines activités sont exclusivement développées par la clinique pour le bassin de
population : radiothérapie, oncologie médicale, certains actes techniques médicaux et
chirurgicaux. D'autres bénéficient d’un label : Centre spécialisé de l’obésité pour la
chirurgie bariatrique, certification ISO 9001 pour la préparation des chimiothérapies ou
d’une autorisation spécifique (traitement du cancer, soins palliatifs, douleur, éducation
thérapeutique du patient en hormonothérapie.
Quelques repères :
 54 médecins
 12 salles d'opération
 2 accélérateurs de particules
 Chirurgie ambulatoire : 37 places
 Hôpital de jour de médecine, dont prise en charge en chimiothérapie : 24
places
 Hospitalisation complète : 66 lits de chirurgie et 30 lits de médecine
 Soins de Suite et de Réadaptation : 80 lits
 10 861 séjours en médecine et chirurgie / 816 en Soins de Suite et de
Réadaptation
 10 282 patients
Chiffres exercice 2015
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Centre hospitalier St Nazaire
http://www.hopital-saintnazaire.fr/
Le Centre hospitalier de Saint-Nazaire exerce ses activités dans un bâtiment commun
ouvert en 2012 : la Cité sanitaire. Il est en partenariat avec la Clinique mutualiste de
l’Estuaire.
La Cité Sanitaire de Saint-Nazaire s’inscrit dans une logique de complémentarité de
l’offre de soins, de mutualisation de moyens et d’optimisation des compétences
médicales.
Le Centre hospitalier de Saint Nazaire est un établissement public de santé MCO de
941 lits et places. En 2015, on dénombre 62 000 séjours en hospitalisation et plus de
200 000 consultations externes.
Le Centre hospitalier participe activement à la démarche de politique de santé
publique du dépistage du cancer colo-rectal.
Le Centre hospitalier de Saint Nazaire s’inscrit dans la démarche de politique de santé
publique du dépistage organisé du cancer colo rectal.
Dans le département de Loire-Atlantique, CAP Santé plus 44 est l’instance
opérationnelle qui coordonne l’organisation la gestion et l’évaluation de ce programme
en collaboration avec les médecins traitants lesquels assurent l’information des
patients et détermine les modalités de ce dépistage. Les gastroentérologues du
Centre hospitalier de Saint Nazaire interviennent pour la mise en œuvre des
démarches diagnostiques et thérapeutiques complémentaires ainsi que pour le suivi
des personnes à risque.
Harmonie Mutuelle : 1ère mutuelle santé en France
www.harmonie-mutuelle.fr
Harmonie Mutuelle, fruit du rapprochement de 5 mutuelles, protège plus de 4,5
millions de personnes.
Dans un contexte économique difficile l'accès aux soins de qualité pour tous est notre
ambition en :
 accompagnant les adhérents tout au long de leur vie et les aider à faire face
aux aléas de l'existence ;
 étant un acteur majeur de la santé et de la structuration de la protection sociale.
Première mutuelle santé de France, Harmonie Mutuelle possède une taille suffisante
pour :
 garantir la qualité de l'offre et la maîtrise des coûts,
21
 peser nationalement au profit des adhérents dans les négociations avec les
professionnels et établissements de santé,
 développer une offre de soins et de services mutualistes,
 construire des partenariats au sein du mouvement mutualiste, mais aussi audelà.
Harmonie Mutuelle, acteur global de santé, développe des actions et services de
prévention et de promotion de la santé au moyen de programmes
d'accompagnements, de rendez-vous de prévention et d'information santé. Pour que
chacun puisse faire des choix éclairés et adopter des comportements favorables en
matière de santé.
Forte de plus de 20 ans d'expérience en matière de prévention santé, Harmonie
Mutuelle propose des programmes adaptés à chaque étape de la vie :
 la parentalité et la petite enfance avec le programme La santé de votre enfant ;
 la vie active avec le programme La santé gagne l'entreprise ;
 la retraite avec le programme Demain s'invente aujourd'hui.
Harmonie Mutuelle, dans le cadre de ces actions de prévention a souhaité s’associer
à l’opération « côlon tour 2016 ». Le dépistage est, aujourd’hui, un élément primordial
dans la lutte pour le recul du nombre de cancer en France. Participer à ces deux
journées montre bien la volonté d’Harmonie Mutuelle à lever les freins au dépistage, à
sensibiliser le grand public aux divers actes quotidiens de prévention du cancer et à
transmettre un message positif autour de la prévention et du dépistage du cancer
colorectal et plus largement du cancer.
Ville de St Nazaire :
www.mairie-saintnazaire.fr
« Dans le cadre du contrat local santé signé le 8 octobre 2015, la ville de St Nazaire
réaffirme son engagement dans les actions conduites sur le dépistage et la
prévention du cancer.
La 2ème édition du colon tour à St Nazaire est une action pédagogique, ludique qui
s’adresse à tous les habitants quel que soit leur âge et permet de les sensibiliser au
dépistage colorectal et au nouveau test mis en place. Je remercie la Ligue et
l’ensemble des partenaires qui se sont mobilisés pour rendre possible cet évènement»
J’invite tous les nazairiens à y participer et à faire de cette journée un succès ! »
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L’Assurance Maladie, un acteur incontournable
dépistage organisé du cancer colorectal
www.ameli-sante.fr
du
Une des principales missions de l’Assurance Maladie est de conduire des actions de
prévention et d’éducation à la santé. Dans ce cadre, elle s’engage à proposer aux assurés un
parcours de santé de qualité, tout au long de leur vie.
Au niveau local, la CPAM de la Loire-Atlantique valorise et finance les programmes de
dépistages du cancer du sein, du cancer colorectal et du cancer du col de l’utérus.
L’objectif de ces dépistages est de déceler d’éventuelles anomalies précancéreuses ou
cancéreuses, même en l’absence de symptômes. Cette détection permet de soigner plus
précocement, de réduire les traitements lourds, voire d’éviter l’apparition d’un cancer.
Lors de la campagne 2013-2014, le taux de participation à ce dépistage pour notre
département était de 41,4%.
2015 a marqué une véritable avancée dans le dépistage du cancer colorectal avec
l’arrivée d’un nouveau test (test immunologique) proposé aux personnes de 50 à 74
ans.
Il est pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie, sans avance de frais. A la fois
plus performant et plus simple d’utilisation, il est diffusé par le biais des médecins
traitants.
Mutualité Sociale Agricole
www.msa44-85.fr
La Mutualité Sociale Agricole protège l’ensemble de la profession agricole. Elle
s’appuie sur les valeurs du mutualisme, dont les principales sont la solidarité, la
responsabilité et la démocratie pour faire vivre les territoires ruraux.
Depuis de nombreuses années, la Mutualité Sociale Agricole se préoccupe de la
prévention, la promotion et l’éducation à la santé à travers diverses actions : les
Ateliers du Bien Vieillir, les ateliers mémoire « PEPS Eurêka », les Ateliers Nutrition et
l’éducation thérapeutique pour les assurés ayant des pathologies cardio-vasculaires.
Elle propose également à ses ressortissants des examens de Santé, socle de la
politique de prévention de la Mutualité Sociale Agricole, ayant pour but le dépistage
d’affections méconnues ou de facteurs de risques pathogènes. Ces examens
constituent une porte d’entrée vers une démarche d’éducation à la santé axée autour
du médecin traitant.
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Soucieuse de préserver l’autonomie et le capital santé de ses ressortissants et plus
spécialement de la population résidant en milieu rural, la Mutualité Sociale Agricole de
Loire-Atlantique – Vendée met en œuvre sur l’ensemble du territoire les actions citées
ci-dessus avec l’aide de professionnels et de bénévoles formés et accompagnés.
La Mutualité Sociale Agricole, au même titre que les autres régimes, participe au
financement des structures de gestion en charge du dépistage des cancers mais agit
également comme acteur de terrain à travers la mise en œuvre d’actions spécifiques à
destination de populations ciblées. Elle participe également aux campagnes
d’informations en relayant les messages diffusés lors des campagnes nationales.
En ce qui concerne le dépistage du cancer colorectal, le taux de participation des
ressortissants relevant de la Mutualité Sociale Agricole de Loire-Atlantique – Vendée
était de 42,1% lors de la campagne 2012-2013.
Par son engagement, la Mutualité Sociale Agricole souhaite améliorer et intensifier
l’accès aux dépistages des cancers. Elle met pour cela à disposition des informations
adaptées aux différents publics. Par exemple, elle propose aux populations précaires
ou isolées des messages leur facilitant l’accès aux soins.
Ligue contre le cancer de Loire Atlantique
Pour tous renseignements complémentaires :
Aurélie Musereau Chargée de prévention [email protected] 06 98 50 78 46
Anita Besnier Chargée de communication [email protected] 02 40 14 03 14
www.liguecancer44.fr
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