PM3 - gdr-Miv

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MiFoBio2016
Les sources de lumière en microscopie
Quentin Beaufils & Sébastien Marais
Sommaire
- Rappels sur les propriétés de la lumière
- La microscopie plein champ et ses sources
- Rappel du principe d’un microscope plein champ
- Les différentes sources
- La microscopie à balayage et ses sources
- Rappel du principe d’un microscope confocal
- Principe de fonctionnement d’un laser
- Les différents types de laser
- La microscopie non-linéaire et ses sources
- Rappel du principe d’un microscope multi-photon
- Les différents types de laser pulsés
Rappels sur les propriétés de la lumière
L’optique
Optique quantique :
Définition rigoureuse du photon.
Applications futures en imagerie?
Photonique :
Introduction de l’aspect corpusculaire de la lumière : optique
statistique. Détection de photon unique (TCSPC).
Electromagnétisme :
Onde électromagnétique : spectre, Interaction lumière – matière.
Laser, fluorescence, microscopie non-linéaire.
Optique ondulatoire :
Lumière modélisée par des ondes : diffraction, interférences,
polarisation…
Interféromètre, microscope à contraste de phase…
Optique géométrique :
Lumière modélisée par des rayons : lois de la réflexion et réfraction.
Systèmes optiques simples (lentille, microscope, télescope…).
La puissance / l’intensité optique
• La puissance (en watt) d’une source lumineuse est la quantité d’énergie délivrée
en une seconde.
• L’intensité (W/m2) est la puissance par unité de surface perpendiculaire à la
direction de propagation.
• Par exemple, allumer un feu avec une loupe :
Intensité au sol de la
lumière provenant du
soleil : ≈ 100W/m2
Puissance récupérée sur une loupe
de surface 0.075 m2 : 7,5W.
Focalisée sur une surface de 10-6 m2 : 7,5MW/m2
• Un pointeur laser : typiquement 1 à 10 mW, intensité au centre : 1000 W/m2 .
Mesure : Œil (très mauvais). Puissance-mètre (penser à préciser longueur d’onde)
La longueur d’onde / fréquence
Longueur d’onde λ
Célérité c
Période T=λ/c
Fréquence : ν=1/T=c/λ
Limite du pouvoir de résolution d’un microscope de l’ordre de λ/2 (diffraction)
Unité utilisée en spectroscopie moléculaire : le nombre d’onde, le plus souvent exprimé
en cm-1 = nombre d’oscillations contenues dans 1 cm :
(cm-1)
Mesure : Œil, Lambda-mètre, spectromètre.
(cm)
La polarisation
La polarisation est l’orientation transverse de ce qui oscille (le champ électrique pour la
lumière).
Polarisation circulaire
• Modifie la façon dont l’onde interagit avec un milieu ou une autre onde.
• Peut être contrôlée :
Lame à retard :
modifie la
polarisation sans
changer l’intensité
Polariseur : Filtre
une polarisation
spécifique
Mesure : Polariseur
La cohérence
Capacité d’une onde à interférer avec elle-même :
Homogénéité spatiale et temporelle du flux de photons.
• Cohérence spectrale / temporelle : monochromatisme/impulsions courtes.
∆t ∆ν ≥1
• Cohérence spatiale : focalisation / collimation.
∆x ∆k ≥ 1
Mesure : interféromètre, mesure du M² (voir partie 3)
La microscopie plein champ et ses sources
La microscopie plein champ
Le microscope plein champ est le microscope à
fluorescence le plus simple optiquement et le
moins coûteux.
La source doit avoir les propriétés suivantes :
- Large spectre
- Puissante (excitation efficace des molécules
fluorescentes)
- Non cohérente (pour éviter interférences)
- Non polarisée (non nécessaire)
-
Illumination du champ entier
Lampe Tungstène-Halogène
-
Lampes à incandescence utilisées par la microscopie en transmission
Filament en Tungstène chauffé (à 2500-3000°C) par un courant électrique le traversant -> Lumière
émise par incandescence
En présence d’halogènes (Brome et iode) et d’O2, une réaction chimique à lieu afin de redéposer les
vapeurs de Tungstène sur le filament :
 Augmente durée de vie de la lampe
 Permet de conserver une intensité d’illumination constante dans le temps
Lampe Tungstène-Halogène
+ Spectre large -> lumière blanche
+ Ampoule à faible coût
- Puissance faible dans la partie visible du spectre
-> ne convient pas pour la microscopie de fluorescence
Fonctionnement des lampes à décharge
-
Lampes plus intenses que les lampes à incandescence
Bulbe (ampoule) composé de quartz, qui peut résister aux fortes pressions (jusqu’à 50 atm) et
températures de fonctionnement
Ampoule remplie d’un gaz rare et éventuellement d’autres composés
Fonctionnement des lampes à décharge
1) Envoi d’une décharge électrique à travers un gaz, permettant de l’ioniser (plasma) - généralement
Argon ou Xénon
2) Vaporisation d’autres composés peut avoir lieu -> enrichissement du spectre d’émission
3) Le courant électrique déplace des électrons qui entrent en collision avec les molécules du plasma
4) Des électrons des atomes excités changent d’orbitales. En se désexcitant, l’électron redescend à une
orbitale inférieure et un photon est émis, dont la longueur d’onde dépend de la molécule.
Gr
Gr
+V
Gr
Me Me
-V
Fonctionnement des lampes à décharge
Un ballast permet de générer la tension de départ, puis de maintenir un courant constant au sein de la
lampe (résistance négative de l’arc électrique).
Tension électrique nécessaire :
Allumage – 5 à 30 kV
En opération – 20 à 100 V
Photo d’un ballast
Fonctionnement des lampes à décharge
Anode
-
Cathode
L’usure des lampes est liée :
-
aux attaques chimiques des composés
(sur le quartz et les électrodes)
aux variations de température
aux vibrations
aux fortes tensions appliquées
Lampes HBO 50W et 103W
-
La pression interne élevée (>50psi) rend ces lampes dangereuses en cas de rupture de l’enveloppe de
quartz
-
L’usure des électrodes (cathode) peut entraîner une instabilité de l’arc
Lampe à vapeur de mercure
-
Source historique pour la microscopie de fluorescence
Le mercure (Hg) génère une lumière composée de longueurs d’onde principalement dans l’UV, mais
également dans le bleu/vert.
Le verre en quartz peut être dopé pour couper l’UV (200-300 nm, génération d’ozone) et pour
couper/amplifier certaines longueurs d’onde visibles
HBO : H pour « Hg » ; B pour « Brightness », O pour « unforced cooling »
Lampe à vapeur de mercure
-
Le mercure génère une lumière composée de longueurs d’onde principalement dans l’UV, mais
également dans le bleu/vert.
Le verre en quartz peut être dopé pour couper l’UV (200-300 nm, génération d’ozone) et pour
couper/amplifier certaines longueurs d’onde visibles
Ar
Ar
+V
Ar
Hg Hg
-V
Lampe à vapeur de mercure
-
Spectre composé de pics d’intensité importants
Pics d’intensité correspondant aux longueurs d ’onde de sondes utilisées
Avantages : forte puissance
Inconvénients : durée de vie courte (DC, pas de cycle halogène), risque à l’utilisation, spectre non
homogène
Lampe à vapeur de mercure
Puissance : importante pour certaines longueurs d’onde. Décroit rapidement avec l’âge.
Durée de vie : courte (300 heures), décroit ensuite jusqu’à extinction
Spectre : peu linéaire avec pics de plus forte intensité
Stabilité : Décroît rapidement en puissance dans le temps (80% après 100h)
Cohérence : lumière non cohérente
Polarisation : lumière non polarisée
Modulabilité : source non modulable
Entretien : Remplacement de l’ampoule + alignement
Risque : Explosion (forte pression), Hg très toxique
Lampe à Xénon (Xe)
-
Spectre visible homogène proche de la lumière du soleil (CRI > 90)
CRI = Color Rendering Index
Permet des études de quantification
Puissances importantes dans l’IR (développement de sondes fluo IR ?)
Puissance inférieure au mercure dans le bleu et le vert
XBO : X pour « Xe » ; B pour « Brightness », O pour « unforced cooling »
Lampe à Xénon
-
Spectre visible homogène proche de la lumière du soleil (CRI > 90)
CRI = Color Rendering Index
Permet des études de quantification
Puissances importantes dans l’IR (développement de sondes fluo IR ?)
Puissance inférieure au mercure dans le bleu et le vert
Xe
+V
Xe
Xe
-V
Lampe à Xénon
Puissance homogène sur l’ensemble du spectre visible :
Lampe à Xénon
Puissance : relativement faible sur l’ensemble du spectre (correcte entre 450 et 550 nm)
Durée de vie : environ 1200 heures
Spectre : linéaire (permet des quantifications de fluorescence)
Stabilité : Décroît lentement en puissance dans le temps
Cohérence : lumière non cohérente
Polarisation : lumière non polarisée
Modulabilité : source non modulable
Entretien : Remplacement de l’ampoule + alignement
Risque : Explosion (forte pression)
Lampe Metal-halide
La lampe Metal-Halide (halogénures métalliques) est la source de référence sur les microscopes actuels
Basé sur une lampe à mercure à laquelle on ajoute des halides métalliques : atomes d’halogènes (fluorine,
chlorine, bromine, iodine, astatine) liés à un métal (lanthanides) et formant les sels.
Ces halides, sous l’effet de l’arc électrique, émettent des photons dont la longueur d’onde dépend de leur
formule.
Lampe Metal-halide
Le spectre d’émission d’une lampe Metal-Halide est composé de la superposition du spectre du mercure et
des spectres des halides métalliques présents.
Le fonctionnement d’une lampe Metal-halide est très proche d’une lampe à mercure.
Utilisation d’un ballast numérique (AC) : Réduction du bruit de fonctionnement et de l’usure des
électrodes
Ar
Ar
+V
Ar
Hg Hal
-V
Lampe Metal-halide
Le spectre d’émission d’une lampe Metal-Halide est composé de la superposition du spectre du mercure et
des spectres des halides métalliques présents.
Ces halides, sous l’effet de l’arc électrique, émettent des photons dont la longueurs d’onde dépend de leur
formule.
Lampe Metal-halide
Les lampes Metal-Halide (Ref HXP chez OSRAM par exemple) possèdent un réflecteur elliptique
permettant de focaliser la lumière dans une direction.
Permet d’injecter la lumière dans une fibre optique :
+ Pas d’alignement nécessaire / moins de pertes
+ Lampe déportée du microscope
(moins de perturbation thermique)
Lampe Metal-halide
Les lampes Metal-Halide (Ref HXP chez OSRAM par exemple) possèdent un réflecteur elliptique
permettant de focaliser la lumière dans une direction.
Permet d’injecter la lumière dans une fibre optique :
+ Pas d’alignement nécessaire / moins de pertes
+ Lampe déportée du microscope
(moins de perturbation thermique)
- Détérioration de la fibre optique
 « Consommable » à ≈ 900€
 Durée de vie de 4000-6000 heures
Lampe Metal-halide
Puissance : relativement élevée sur l’ensemble du spectre
Durée de vie : 2000 heures
Spectre : plus linéaire que le mercure (plus de puissance entre 450 et 550 nm)
Stabilité : Décroît lentement en puissance dans le temps (80% après 1000h)
Cohérence : lumière non cohérente
Polarisation : lumière non polarisée
Modulabilité : source non modulable (boitiers équipés de filtres de densité neutre)
Entretien : Remplacement de l’ampoule
Risque : Explosion (forte pression), Hg très toxique
LEDs
-
LED = Light-Emitting Diode
Basé sur un matériau semi-conducteur
Dopage avec impuretés (P (n-type) ; B (p-type))
Recombinaison de paire électron/trou
Dispositif de petite taille
Mécanisme d’allumage (ON/OFF) + rapidité
LEDs
Conceptual Understanding of Semiconductor Basics: Holes, Doping, and P-N Junctions (YouTube)
LEDs
Conceptual Understanding of Semiconductor Basics: Holes, Doping, and P-N Junctions (YouTube)
LEDs
LEDs
-
Le matériau semi-conducteur utilisé pour la fabrication d’une LED lui confèrera des propriétés spectrales
particulières :
Ex : GaN (Gallium nitride) – SiC (Silicon carbide) – ZnSe (Zinc selenide) – etc…
LEDs
-
Le matériau semi-conducteur utilisé pour la fabrication d’une LED lui confèrera des propriétés spectrales
particulières :
Ex : GaN (Gallium nitride) – SiC (Silicon carbide) – ZnSe (Zinc selenide) – etc…
LEDs
-
Allumage / Extinction rapide et possible en fonctionnement
Puissance maximale atteinte immédiatement (pas de temps de chauffe)
Couplage possible en direct ou par fibre optique
Mécanisme d’allumage (ON/OFF) + rapidité (quelques µs)
Pas de filtres UV / IR
Moins de génération de chaleur
LEDs
-
Possibilité d’obtenir des LEDs blanches de 2 manières :
-
Utilisation d’une LED UV qui excite un phosphore capable d’émettre une lumière blanche
Combinaison de plusieurs LEDs dans une même enveloppe spectrale
LEDs
-
Longue durée de vie
Grande stabilité dans le temps
-
Faible consommation
LEDs
Puissance : dépendant de la longueur d’onde (du semi-conducteur utilisé)
Durée de vie : > 10 000 heures
Spectre : Bande spectrale fine, couplage de plusieurs LEDs pour obtenir une lumière blanche
Stabilité : Stable pendant toute la durée de vie (< 100 000 heures)
Cohérence : lumière non cohérente
Polarisation : lumière non polarisée
Modulabilité : source modulable en puissance. Allumage/Extinction rapide
Entretien : Aucun
Risque : Aucun
Fournisseurs : Excelitas (X-Cite LED), CoolLED, Lumencor, Sutter Instrument, Prior, etc …
LEDs - Fournisseurs
Fournisseurs : Excelitas (X-Cite LED), CoolLED, Lumencor, Sutter Instrument, Prior, etc …
CoolLED
Excelitas
X-Cite 120LED
pE 300
X-Cite TURBO
pE 4000
Prior
Lumen 1600-LED
HPX LED
Lumen 300-LED
Sutter Instrument
Lumencor
Spectra X
Sola
TLED
LEDs - Fournisseurs
Lumencor Spectra X
LEDs - Fournisseurs
CoolLED pE 4000
Les différentes sources – Comparatif
Puissance des différentes sources en fonction de la longueur d’onde :
Quelle source choisir ?
Quelle source pour votre microscope ?
Puissance : Metal-Halide (mais développement important des LEDs)
Durée de vie : LEDs
Spectre : Metal-halide (spectre large), couplage de plusieurs LEDs
Stabilité : LEDs
Cohérence : aucune source
Polarisation : aucune source
Modulabilité : LEDs
Risque : LEDs
Les différentes sources – Métrologie
-
Mesure de la puissance au travers d’un filtre
-
Mesure à l’installation
Mesure à intervalle régulier
Matériel : puissance-mètre
-
Mesure de la stabilité dans le temps
Mesure de la puissance au cours du temps (se baser sur le temps d’acquisition)
Matériel : puissance-mètre
-
Contrôle de l’alignement de la lampe
Pour les lampes HBO et XBO uniquement. Pas nécessaire pour les sources fibrées.
Matériel : lame de fluorescéine / lame Chroma
Les différentes sources – Recyclage
-
Les différents lampes utilisées en microscopie, du fait des composés toxiques utilisés pour leurs
fonctionnements, doivent être triées pour être recyclées.
http://www.recylum.com/
La microscopie à balayage et ses sources
La microscopie confocale
Le microscope confocal à balayage a pour
caractéristique une collecte point par point de
l’information sur l’échantillon.
-
Nécessite une forte focalisation de la
lumière > Cohérence
-
Puissance importante pour collecter
suffisamment de photons
Le laser
Le laser repose sur le phénomène d’émission stimulée :
• Un système capable de fluorescer (atome,
molécule, semi-conducteur…).
• La présence d’un photon à sa longueur d’onde
de fluorescence le force à émettre un second
photon identique (émission stimulée).
Energie de pompage
Faisceau laser
Milieu amplificateur
Miroir semi-réfléchissant
Propriétés spatiales
TEM00
Optique gaussienne : Les faisceaux
gaussiens constituent une base de
solutions de l’équation d’onde.
La distribution transverse d’intensité
est une fonction gaussienne (courbe
en cloche de la loi normale)
Modes de Hermite-Gauss
Modes de Laguerre-Gauss
Le mode TEM00 est le mode par défaut d’un laser.
La largeur du faisceau est définie par la
demi largeur à 1/e² de ce profil d’intensité.
Propagation d’un faisceau laser
• Un faisceau ne peut pas être concentré en un point infiniment petit.
• Un faisceau diverge toujours à l’infini.
Un logiciel libre pratique : GaussianBeam
Le facteur de qualité du
faisceau M²
Faisceau multimode : superposition de
plusieurs modes = moins bonne cohérence
spatiale (divergence supérieure, moins
bonne focalisation)
Le M² du faisceau est défini par sa
divergence par rapport au faisceau
monomode TEM00 :
M²>1
M²=θ/ θ00
M²=1
Un faisceau de mauvaise qualité peut être filtré au détriment de la puissance.
Les Lasers à gaz
Le milieu amplificateur est un gaz contenu dans un tube transparent.
Le laser Hélium-Néon : le premier laser à gaz.
• Longueurs d’onde possibles : 543 (vert), 594(jaune) , 605, 612 (orange),
633(rouge), 1150 et 3390 nm (infrarouge)
• Peu utilisé aujourd’hui en microscopie
Les lasers à solides
Le milieu amplificateur est une matrice cristalline dopée avec des ions.
• Milieu amplificateur large bande : accordabilité et/ou impulsions ultra brèves.
• Faisceau de très bonne qualité (M² <1.1).
• Haute puissance (plusieurs dizaines de Watt).
• Très bonne stabilité de puissance.
• Instabilité de pointé.
• Relativement chers.
• Encombrants (refroidissement actif).
Exemples : Laser Titane:Saphire, lasers DPSS (Nd:YAG), Lasers à fibre…
Laser à fibre :
• Potentiellement plus puissant.
• Moins bonne qualité de faisceau.
• Souvent moins cher.
Les lasers DPSS
Diode Pumped Solid State Laser
• Plusieurs longueurs
d’onde possibles
pour différents ions
• Souvent doublés en
fréquence. Exemple :
Nd:YAG 1064 nm
doublé pour du vert
à 532 nm (pointeurs
laser verts)
Image : photonics.com
Les diodes laser
Le milieu amplificateur est un semi-conducteur.
• Bon marché.
• Peu encombrant.
• Modulation rapide (plusieurs MHz).
• Mauvaise qualité de faisceau.
• Limité en puissance (< 100 mW).
• Astigmatisme.
Exemple pour la microscopie en fluorescence : iChrome MLE-S de Toptica :
• 50 mW à 405, 445, 488, 515 et 640 nm.
• M² non précisé.
La microscopie non-linéaire et ses sources
La microscopie multiphoton
La microscopie multi-photonique nécessite
l’absorption par un même fluorochrome de 2
photons simultanément, et donc l’utilisation
d’une source très spéciale.
-
Source émettant dans l’IR
Photons regroupés sous forme d’impulsions
Fréquence de répétition suffisamment
importante
La microscopie
non-linéaire
Effet non linéaire : l’intensité de fluorescence n’est pas proportionelle à l’intensité
laser : résolution 3D.
Les lasers à
impulsion
Délivre un train régulier d’impulsions cohérentes
ultra-courtes
Powerlite furie de Continuum
Grandeurs typiques :
• Durée des impulsions quelques
100 fs.
• Cadence 50 MHz (20 ns).
• Puissance moyenne quelques
Watt .
Image : LaserSelection
Les sources non linéaires : Le laser
Ti:Saphir
Laser le plus couramment utilisé pour les expériences de microscopie non
linéaire. Cristal de saphir dopé au titane.
• Large bande de longueur
d’onde :
650 – 1100 nm, idéal pour
les impulsions courtes.
• Doit être pompé par un
laser vert.
• Très accordable si utilisé
en continu.
• Exemple : Chameleon de
Coherent
Les sources non linéaires : Les laser Yb
Laser Yb + OPO -> 680-1300 nm + 1040 nm
-
Spectra Physics Insight DeepSee
Cohérent Chameleon Discovery
-
L’OPO permet d’accorder la longueur
d’onde sur plusieurs centaines de nm,
ou de produire une deuxième longueur
d’onde plus élevée (CARS)
Sources documentaires
http://zeiss-campus.magnet.fsu.edu/
http://www.microscopyu.com/
http://www.olympusmicro.com/
http://www.osram.fr
http://lumencor.com
http://www.coolled.com
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