bouddhistes, ainsi que le pouvoir monarchique ou démocratique. Tous deux sont voués
à se protéger, se défendre et se justifier. C’est dans ce contexte de «$fusion politico-reli-
gieuse$» qu’est parfois induit des abus allant à l’encontre même de philosophie non-vio-
lente de départ."
L’islam
Ces dernières années, l’islam a vu sa violence politique croître de manière exponentielle.
Ces conflits émanent principalement d’une radicalisation de ses croyants et d’un rejet
face à la différence religieuse. Un exemple concret de cette montée de l’extrémisme po-
litico-religieux est celui de la Syrie"
Le conflit syrien oppose deux
camps : celui de l’Etat positionné
du côté d’une des branche de la
religion islamique, celle chiite et
celui des «$rebelles$» sunnites,
duquel émerge l’$«$Etat
islamique$». Un conflit dans lequel
se retrouve un point de vu plus
progressiste et un autre plus con-
servateur. C’est de ce position-
nement religieux par le politique
qu’émerge une guerre sans pré-
cédent d’une extrêmes violence
détrônant certains principes mê-
mes du courant de pensée islamique. Sur base de désaccords et de divergences d’opi-
nion, l’Etat envoie des forces armées abattre les rebelles qui eux attaquent à leur tour."
C’est dans cette dérivation de l’islam, cette radicalisation qu’au nom de la religion, le
politique intervient de manière armée dans des conflits sur base uniques d’idéaux diffé-
rents. Le cas de la Syrie n’est pas un cas isolé ou appart mais un cas se généralisant
dans une partie de l’orient telle qu’en Irak, Afghanistan ou encore au Nigeria. L’Etat ne
se revendique pas laïque mais se positionne selon les convictions de l’autorité et s’auto-
rise à intervenir en «$aidant$» et «$défendant$» le partie qu’il considère juste. "
Conclusion
Dans le cas du bouddhisme comme dans celui de l’islam, la religion joue parfois un rôle
majeur, voir même primordial, au sein de la politique. Peu importe le message fonda-
mental de la croyance, certains dirigeants s’en servent et le dérivent de manière négati-
ve. Ce qui, de base, est le reflet d’un idéal de paix et d’harmonie, se retrouve être un
prétexte de violence au profit d’une minorité cherchant à étendre l’ampleur de son pou-
voir. C’est ce même schéma qu’un retrouve à de nombreuses reprises."
Cependant, la politique et la religion ne font pas toujours mauvais ménage. En effet,
concernant l’islam, dans l’exemple de la Turquie, du Maroc ou encore de la Jordanie, la
religion est reconnue par l’Etat et n’est pas source de conflits inter-étatique. De même
concernant le bouddhisme, avec l’exemple du Tibet. La position politique d’un Etat par
rapport à la religion n’est pas constamment synonyme d’animosité au sein de ce pays.!